mercredi, décembre 28, 2016
Viva!
Il aura suffi d'une année pour éliminer de la carte de nos tendres émotions juvéniles quelques unes de nos idoles. Et pas des moindres. Des fines lames. Celles qu'on pense immortelles, tellement habituées à voyager au dessus des cieux. Celles qui nous y invitent, souvent, au travers de témoignages discographiques, comme autant de traces indélébiles. Prince. Bowie. Cohen. Vega. Pour ne citer que les dieux. Mais quelques demi-dieux aussi, aux pouvoirs limités, certes, mais capables de fulgurances, auxquels s'ajoutent quelques mortels talentueux. Bref, une terrible année. Pas glop. Aussi encourageons la jeune garde, la relève, les disciples qui, s'ils ne sont pas encore canonisés, pourraient bien devenir incontournables, d'ici peu. S'ils confirment les espoirs que nous mettons en eux. En témoigne cette compilation qui réunit ceux qui ont su sortir du lot. A mes yeux. Pour combien de temps? L'avenir nous le dira. J'y ajoute quelques anciens, pour des raisons qui me sont propres.
Que vive
tout ce beau monde
sur nos platines.
mardi, décembre 20, 2016
Lorraine, coeur d'acier
Et bien voilà 5 jours et 14 ans que tu as rangé tes affaires, mon frère.
Et parmi celles-ci, une belle chemise que tu portais en cette fin de décennie (70's)
pendant les troubles qui enflammaient les rues de Longwy.
Nous (Bloc 96) faisions partie d'un large mouvement de soutien à la lutte ouvrière,
puisque "fils de", "petits fils de", comme tout le groupe (Bloc 96, donc), comme tous nos amis de l'époque.
Avec la conviction que les petites rivières, lorsqu'elles rejoignent les grandes, peuvent parfois, changer le monde.
Tu portais, backstage, cette chemise hawaïenne. C'était, sans doute, ta période Ry cooder. J'étais, à tes côtés, visiblement dans ma période Jonathan Richman. Et nous reprenions allègrement, sur scène, le répertoire des Stooges et du MC5 réunis, puisque c'était la révolution.
Mais de quoi parlions-nous?
De musique?
de l'ordre des morceaux?
Ou du désordre dans la rue?
J'aimerais bien reprendre cette discussion.
Si le monde n'a pas changé, comme nous l'espérions,
il ne va pas mieux.
Nous aurions des tas de choses à nous dire.
Tu pourrais m'expliquer, pour commencer,
pourquoi, dans un tel contexte, tu avais choisi cette chemise?
Aujourd'hui
elle me manque.
Sans parler de celui qui était dedans.
Enormément.
Et parmi celles-ci, une belle chemise que tu portais en cette fin de décennie (70's)
pendant les troubles qui enflammaient les rues de Longwy.
Nous (Bloc 96) faisions partie d'un large mouvement de soutien à la lutte ouvrière,
puisque "fils de", "petits fils de", comme tout le groupe (Bloc 96, donc), comme tous nos amis de l'époque.
Avec la conviction que les petites rivières, lorsqu'elles rejoignent les grandes, peuvent parfois, changer le monde.
Tu portais, backstage, cette chemise hawaïenne. C'était, sans doute, ta période Ry cooder. J'étais, à tes côtés, visiblement dans ma période Jonathan Richman. Et nous reprenions allègrement, sur scène, le répertoire des Stooges et du MC5 réunis, puisque c'était la révolution.
Mais de quoi parlions-nous?
De musique?
de l'ordre des morceaux?
Ou du désordre dans la rue?
J'aimerais bien reprendre cette discussion.
Si le monde n'a pas changé, comme nous l'espérions,
il ne va pas mieux.
Nous aurions des tas de choses à nous dire.
Tu pourrais m'expliquer, pour commencer,
pourquoi, dans un tel contexte, tu avais choisi cette chemise?
Aujourd'hui
elle me manque.
Sans parler de celui qui était dedans.
Enormément.
vendredi, novembre 11, 2016
Goodnight Lenny
1977,
L'année de tous les dangers.
The Clash (album éponyme), Ramones (Rocket to Russia),
Pistols (Never Mind the Bollocks),
Carlos et son big bisou. Bref, du lourd.
Et Pourtant,
je découvre, un peu par hasard, l'album d'un Canadien, qui n'avait, jusqu'alors, jamais fréquenté ma platine (vinyle), et pour cause,
puisque responsable de la bande son des nombreux feux de camps (très fréquents à l'époque),
allumés par des jeunes gens de la pire espèce: les babas cools.
LEONARD COHEN
Death of a ladies man
J' ai 17 ans, et cet homme en costume blanc, entouré de jolies filles,
sur la photo (de la pochette) d'un album intitulé: "mort d'un homme à femme",
me fait énormément d'effet.
Et me trouble presqu' autant que les furieux cités plus haut.
Et je tombe amoureux de cette photo.
Et de ces chansons (car il ne s'agit pas, ici, de rock'n roll)
produites par Phil Spector.
Qui produira, peu de temps après, un autre de mes albums de chevet: End of the Century, des...Ramones
(il s'agit, ici, de rock'n roll).
Les fidèles admirateurs du chansonnier boudèrent le résultat (ce fut la même punition pour les Ramones).
Alors que je ne peux m'en lasser,
aujourd'hui encore.
J'écoutais en cachette ce carnet intime,
car mes (jeunes) amis ne me l'auraient jamais pardonné.
On n'est pas sérieux quand on a dix sept ans.
dimanche, octobre 23, 2016
antidépresseur
Leur nom:
Phobophobes.
Ou la peur d'avoir peur.
Bien, bien.
Un nom quelque peu tiré par les cheveux,
qu'ils ont longs et gras.
Ils nous viennent de Londres.
Le batteur, Dan Lyons est un ex Fat white Family.
Et c'est à peu près tout ce qu'on peut glaner
(comme infos)
sur ces joyeux drilles.
Il faudra s'en contenter.
'vont à leur rythme.
Comme ce titre laid back,
Human Baby.
Parfait pour un dimanche d'automne,
long,
et gras.
dimanche, octobre 09, 2016
le garçon mal dessiné
Lassitude.
Je m'épuise
(bon, là, j'exagère une peu)
à éplucher les nombreux blogzines et autres "sites d'actualités musicales"
d'ici, et d'ailleurs,
sans n'avoir jamais la moindre graine à me mettre sous la dent.
Ou la moindre pépite à me placer entre les deux oreilles.
Peut-être suis-je devenu un peu difficile.
Mais tout de même.
Quel paquet de niaiseries ardentes,
quel colis de trucs insipides et inutilement rythmés,
quelle perte de temps que cet amalgame de mélopées transparentes
dont la vacuité vous donne une idée de l'infini.
Je m'ennuie.
Alors,
afin de ne pas laisser la poussière envahir les rouages de ce merveilleux blog,
je m'en vais y déposer un petit extrait du chef d'oeuvre absolu d'un garçon (mal dessiné)
bourré de talent.
Badly drawn boy,
donc,
L'album: The hour of Bewilderbeast.
Paru en juin 2000.
Le titre choisi.
The shining
La vidéo s'achève brutalement.
Et pour cause,
les titres racontent,
se suivent,
et se tiennent par la main
(et vous tiennent par la main),
sur cet album,
que l'on DOIT écouter dans son intégralité.
Pour ne jamais s'en remettre.
Comme moi.
Et une poignée d' amis.
Les meilleurs.
vendredi, juillet 29, 2016
douce nuit
Night on Earth.
Une écriture délicieusement alambiquée, qui me rappelle celle d'un Paddy Mc Alloon (prefab sprout, période swoon), ou, plus proche de nous, celle de l'immense King Krule (toutes périodes confondues, puisque toujours, toujours, très inspiré).
Il s'agit de M. Jacob Read, aka Jerkcurb.
Solitaire Londonien de premier choix.
Et comme ses (rares) camarades de jeux, ses douces complaintes,
éthérées et obsédantes,
sont devenues rapidement virales,
jusqu'à hanter chacune de mes nuits étoilées
(pour le meilleur),
et moites
(pour la saison).
lundi, juillet 18, 2016
Vamos a la playa
Bosco Rogers.
Duo de Brighton,
ou de Rouen,
ou des deux.
Pas très clair.
Nouvel album, Post Exotic, enregistré pour moitié en Angleterre, le reste en France,
puis mixé à New York.
Pas très stables.
Des fourmis dans les jambes.
Et c'est, dès la première écoute, hautement contagieux.
La bande-son parfaite d' un bel été.
(Comme si Odelay de Beck avait été trempé dans un chaudron
rempli par le vinyle fondu d'un lot de compilations Nuggets,
si je peux me permettre)
Ce duo pourrait bien faire danser les filles autour de vous,
tout l'été (pour le moins).
Faites-en des amis.
Vamos a la playa
Bosco Rogers.
Duo de Brighton,
ou de Rouen,
ou des deux.
Pas très clair.
Nouvel album, Post Exotic, enregistré pour moitié en Angleterre, le reste en France,
puis mixé à New York.
Pas très stable.
Des fourmis dans les jambes.
Et c'est, dès la première écoute, hautement contagieux.
La bande-son parfaite d' un bel été.
(Comme si Odelay de Beck avait été trempé dans un chaudron
rempli par le vinyle fondu d'un lot de compilations Nuggets,
si je peux me permettre)
Ce duo pourrait bien faire danser tout l'été,
pour le moins,
les filles autour de vous.
Faites-en des amis.
dimanche, juillet 17, 2016
PERTE ET FRACAS
Avec une effroyable actualité,
qui ravive sans cesse la douleur d'une époque cernée par la peur,
et cette désolante impression que les quelques notes de musiques, glanées ça et là,
ne suffiront plus à nous réjouir, le temps d'une valse,
le temps d'un couplet,
le temps d'une étreinte,
ce blog peine, davantage de jour en jour, à se conjuguer au présent.
D'autant que les mauvaises nouvelles se ramassent à la pelle.
Comme la perte d'un morceau de jeunesse,
d'un déglingué de la première heure,
de celui qui, avec l'aide de son ami Martin Rev, depuis New York,
allait participer copieusement, au mitan des années 70, à poser les bases d'un élan arty, noisy, et quoiqu'on en dise, rock'n roll:
le punk,
dans lequel nous allions nous engouffrer sans retenue, agrippés à cette bouée qui allait nous sauver de la noyade sirupeuse des hits parades de l'époque.
Son nom, Alan Vega.
Car, pour toute ma génération, du haut de nos 18 ans,
et bien que les groupes de l'époque jouaient plus vite et plus fort que leurs ainés,
les vrais punks, c'étaient eux.
Alan Vaga (chant), et Martin Rev (machines)
leur duo apocalyptique: Suicide.
Aucune guitare
aucune batterie
des machines (comme Kraftwerk?).
Comment peut-on parler de rock' n roll?
Aucun refrain.
Une seule phrase,
souvent,
répétée en boucle.
La boucle, voilà le maître mot.
Le rock' n roll, ou, ce qu'on appelle aujourd'hui les "musiques actuelles" (la pop, dans ces années là) n 'avait pas encore eu le courage de sortir du carcan couplet, refrain, couplet. Alan Vega balaya tout ça dans grand coup de pompe, pour ne plus jamais y revenir.
Et leurs concerts, dans ces conditions, ressemblèrent davantage à des corridas soniques,
avec mise à mort dans l'arène de l'idole,
réclamée par des gamins pour qui tout allait un peu trop vite.
Une voie sans issue, pensions-nous.
Et pourtant Alan Vega garda le cap,
bon an mal an,
jusqu'à ce triste jour d'été 2016,
ou il décida de raccrocher les gants,
à l'âge de 78 ans.
78,
comme l'année de nos 18 ans.
L'année de tous les dangers.
la boucle est bouclée.
à l'infini.
lundi, juin 06, 2016
Mohamed Ali
1966, il refuse de servir dans l’armée américaine durant la guerre du Vietnam.
« Aucun Vietnamien ne m’a traité de nègre »
lundi, mai 02, 2016
Triste planète
dimanche, avril 24, 2016
tripes
Hookworm,
le joli nom de ce groupe tout droit sorti de Leeds (UK) aurait pour origine un drôle de petit ver qui grignote les intestins de son hôte.
Charmant.
Cela dit, nous ne sommes pas loin de la vérité.
Bien qu' à l'écoute de ce puissant Radio Tokyo, il semblerait qu'il s'agisse davantage d' uppercut affligé à chaque auditeur au niveau de l'abdomen,
le résultat des courses, somme toute identique, est sans appel:
le K.O.
Alors bien sûr, il n'est pas ici question d'oublier trop vite l' inimaginable perte du week-end,
et la tristesse qui afflige, depuis Minneapolis jusqu'aux recoins les plus sombres du globe, tous ceux qui ont, ne serait-ce qu'une seule fois, dansé sous une pluie mauve,
certes non.
Mais s'il nous faut taper du pied dès lundi, après avoir épuisé le moindre microsillon du petit génie, autant le faire avec vigueur, dans un autre registre, soit, mais avec la même fougue. Afin d'épuiser une fois pour toute, ce sentiment d'injustice qui nous ronge à petit feu, depuis ce début d'année, comme un parasite au creux de l'estomac.
dimanche, avril 17, 2016
Here comes the sun
SUNFACE.
Side project d'un petit bonhomme d' à peine 18 ans,
Daniel Longmore.
Officiant, il semblerait, dans TRASH, formation dont je sais peu de choses
(indie band originaire de Chesterfield, so what?).
La seule info,
que j'ai réussi à glaner dans mes recherches,
est qu'il a enregistré seul, ces quelques titres,
en quelques heures,
réunis sur son premier EP,
dans chaque pièce de la maison familiale,
exceptés les toilettes.
Quand on en sait si peu,
on se tait.
OK.
Et on écoute.
Et on attend que le soleil entre dans la vie de Daniel,
avec un succès mérité.
Et on attend qu'il se dévoile,
encore,
un peu.
Parce que dans chaque pièce de la maison,
j' écoute inlassablement ses chansons
(exceptés les toilettes).
lundi, mars 21, 2016
Aussies
Ils sont formidables.
Ils nous viennent d'Australie.
Tout comme the Go-Betweens,
ou The Easybeats,
à qui la presse spécialisée les compare
(du moins, elle les situe entre la pop des uns et l'énergie des autres).
J' ai même lu qu'ils pratiquaient un genre de soft punk.
C'est vous dire si je suis capable de perdre du temps, et lire des pavés de sottises pour alimenter ce blog,
Ils se nomment Rolling Blackouts Coastal Fever,
et ils posent parfois leurs amplis (ici un VoxAC30, rendez-vous compte...) sur la branche d'un arbre.
Sinon,
j'aime bien.
mercredi, mars 02, 2016
Johnny sois bon
Il ne suffit pas d'avoir fréquenté The Libertines,
de posséder le 06 de Kirsten Dunst,
ou de taquiner les charts Anglais avec son (dispensable) groupe The Razorlight,
pour faire de Johnny Borrell l'homme à suivre.
Bien au contraire.
De bonnes raisons de nous en méfier plutôt.
Mais l'homme est tenace.
Et change de braquet avec une aisance déconcertante,
Puisque, dans une échappée en solo, il crée la surprise,
dépasse ses adversaires,
et emporte l'étape du jour.
Il parvient à m'exciter
les muscles antérieurs droits de chaque jambe,
en un seul titre,
Black God,
quand d'autres, à longueur d'albums, me font tout juste bailler, et ceci depuis des mois.
Il y a de l'arrogance, et du panache chez cet homme là.
et un "je ne sais quoi" de Mike Scott (The Waterboys) dans le lyrisme de l'entreprise.
Et ça n'est pas pour me déplaire.
Je crois même que ça me plaît.
vendredi, février 05, 2016
Brooklyn Boogie
Honduras, quartet originaire de...Brooklyn (NYC), décide de reprendre le dossier là où les Strokes l'ont laissé. New York pour point de départ. Urgence et rock'n roll, toujours au menu. Avec une authentique personnalité et des chapelets (de guitares) dedans. Et ça marche. Pour eux (bientôt). Et pour nous, là tout de suite. Pour preuve ce titre, Hollywood, en ouverture d'un EP à paraître (si ce n'est déjà fait) en février. C'est à dire tout de suite. A se procurer, donc, sans attendre.
lundi, février 01, 2016
Bol d'air
Twin Peaks Dude.
Originaires de Chicago.
Se sont isolés en pleine nature, dans la maison d'un ami.
Pour enregistrer ce nouvel album.
Entre deux promenades en canoë kayak.
Une idée saine.
Qui a porté ses fruits.
Ils pratiquent, à l'origine, un rock garage plutôt inspiré.
Semblent s'en éloigner sur ce dernier opus.
Pour de bonnes raisons.
La presse évoque les Kinks ou T. Rex,
j'ajouterais, pour rire,
le Bowie de Life On Mars sur le final au piano..
C'est de saison.
Mais hors sujet.
Ces jeunes gars n'y pensent même pas.
Voilà un fichu bon titre.
C'est déjà beaucoup.
Denrée rare de nos jours.
Je trouve.
mercredi, janvier 20, 2016
vendredi, janvier 15, 2016
TNT
Une année qui commence
avec perte et fracas
par la disparition d'un ange,
d' un modèle,
d' un archétype
du rock seventies,
quand il devient complexe, raffiné et théâtral.
David Bowie, le regretté, participa,
entre autre (bien sûr...),
activement,
et avec quel panache,
à l'apogée d'un genre discret devenu majeur sous ses doigts,
le Glam Rock.
Au début des années 70, Il emboita le pas de son ami Marc Bolan sur cette scène peuplée de dandies en équilibre sur platform shoes,
pour développer ce rock sophistiqué (chanté, à la même époque, par Christophe sur les paradis perdus),
puissant et crâneur.
D'autres étoiles filantes transperceront les hit-parades pour y déposer des poussières soniques et sulfureuses, telles que Slade, Suzi Quatro, ou encore Gary Glitter (le bien nommé, et son redoutable Rock'n Roll part 1 & 2).
Il en est un dont l'histoire ne garde qu'un bien tiède souvenir, car sans doute rangé trop vite sur l'étagère au rayon "chanteur populaire pour jeunes filles pré-pubères" (hum) ,
mais qui pourtant eu l'audace de poser sur les plateaux TV (outre manche, dès 1973), un tube immense, au son puissant (ces premières notes!), au rythme tendu et prodigieusement lent, qui invite davantage l'auditeur (auditrice, donc) à se pâmer devant ce Dorian Gray à paillettes, plutôt qu'à envahir le dance floor.
Son nom: David Essex (hum, hum).
Son forfait: Rock On.
Plus que jamais d'actualité car Tortoise,
les héros du post rock from Chicago,
nous gratifient d'une reprise plus qu'honorable
(et pourtant sans l'ombre d'une guitare)
sur leur nouvel album (the Catastrophist, à paraître ce mois-ci)
La boucle est bouclée.
La nouvelle année peut (bien) commencer.
lundi, janvier 11, 2016
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