vendredi, décembre 27, 2013

tube de l'année

Il s'agissait de finir l'année en beauté.
Pour se faire,
un petit retour en arrière (1964),
Pete Drake,
l'homme qui fait parler sa pedal steel guitar.
De bien belles images.
De bien beaux costumes.
Une drôle de petite boite.
Un tuyau dans la bouche.
Et Pete Drake nous fait Get Lucky.
En plus suave.
Et sans casque.

mardi, décembre 24, 2013

cadeau

Aujourd'hui, c'est la veille de Noël.
Et avant de rejoindre leur maman, dans leur maison,
mes enfants (qui ont imaginé que le père Noël ne connaissait sans doute pas ma nouvelle adresse)
ont confectionné chacun un petit cadeau.
Les filles ont glissé un gros coeur dans une enveloppe, un petit bracelet, dans une petite boite,
et puis mon fils, 6 ans, qui apprend à écrire cette année,
a réalisé un puzzle.
De deux pièces.


24 décembre 2013.
Il pleut sur l'ensemble du pays.
Dans mon petit appartement,
il fait très beau.

c'est la belle nuit de Noël

Afin de faire passer la pilule de cette abondance de tout (dans le meilleur des cas), ou du n'importe quoi bien emballé (dans la plupart des cas), et puisqu'il vaut mieux accompagner ces jours de fêtes de quelques notes bien senties (et de circonstance), voici, parmi la multitude des enregistrements de Noël (plus ou moins bien vus, tels que les Ramones, the Raveonettes, Jacob Miller, Lee Perry, ou encore Billy May), celui qui retiendra mon attention avec, pourtant, pas grand chose, mais un "je ne sais quoi" de bon goût qui emporte l'adhésion dès la première écoute.
Bon, c'est pas la kermesse au village, j'avoue, mais le réveillon peut avoir de l'allure sans faire tourner des serviettes pour autant.
Maintenant,
si vous préférez passer la soirée en dansant sur la compile de Cyril Hanouna, c'est vous qui voyez.
Je ne juge pas.
Mais j'ai pas ça en rayon.
Enfin,
pas encore.
Je n'ai pas déballé mes cadeaux.

J'ai comme une angoisse tout à coup.

Low (from Minesotta, U.S.A. Just like Christmas.1999.)

samedi, décembre 14, 2013

i think i'll have another beer


Bon plan


Voilà un groupe au nom étrange, The Dismemberment Plan, qui avait (légèrement) marqué son époque, fin des années 90,
et dont le plus grand fait d'armes reste une tournée en première partie de Pearl Jam (2000),
la belle affaire.
Il avait disparu de la circulation, dans l'indifférence générale, après avoir semé quelques galettes (aucune distribuée dans l'hexagone).
La reformation, cette année n'a fait  guère plus de bruit.
Et pourtant, un chanteur à la langue bien pendue, des synthés cheapos comme on les aime (quand on les aime), et des mélodies qui accrochent plutôt durablement nos oreilles sensibles, sont des combinaisons gagnantes, et assez rares pour qu'on y prête une petite attention. Comme ce titre qui,
l'air de rien,
pourrait bien nous faire oublier la morosité ambiante,
(Ah, le bel automne qui touche à sa fin...),
et nous faire danser les pieds dans la neige.
Pourvu qu'il neige.

mardi, décembre 10, 2013

Viva!

Voilà pourquoi,
parfois,
dans le trouble et la confusion qui m'habite,
parfois,
il pointe une petite lueur,
une flamme qui surgit hors de la nuit,
(et court vers l'aventure au galop),
et qui me fait penser,
parfois,
que Dieu existe:

the shop around the corner

A l'heure où chacun s'affaire à terminer son année tant bien que mal,
sans trop de dégâts,
avec, comme ultime préoccupation l'achat multiple, compulsif et déprimant d'une foultitude d'objets inutiles et, ô combien, onéreux,
qui feront le bonheur des uns et le désespoir des autres,
sous le sapin,
juste avant la bûche glacée,
(qui vous attend déjà sur la table jonchée de bouchons de champagne et de cire fondue)...
il vous fallait un peu d'aide pour affronter ces longues heures de shopping périlleux.
Nous avons la solution:
puisqu'il vous faudra affronter les bandes-son poisseuses des supermarchés et autres grand magasins enguirlandés pour l'occasion,
je vous propose de vous isoler sous vos écouteur avec La play-list "plaisir d'offrir, joie de recevoir", que vous aurez pris soins de concocter d'après nos conseils.
Mais attention, il s'agit de rester dans le ton.
Et loin de nous l'idée de vous isoler en ces jours de fête.
Il s'agit plutôt de vous lover dans cette onctueuse atmosphère de réconciliation générale et de joie intense qui vous relie les uns, les autres, à l'approche des caisses enregistreuses.
A tout seigneur, tout honneur.
Celui qui donna ses lettres de noblesse à ce qu'on allait nommer Easy listnening, bien plus tard:
Herb Alpert & the Tijuana Brass.
De bien belles images.
la promo du jour.

lundi, décembre 02, 2013

nuit caline






















Un duo de jeunes italo-américains Santo & Johnny (les frères Farina) écrit en août 1959 le plus suave, le plus onctueux, le plus délicat, le plus délectable et le plus langoureux slow (instrumental) de tous les temps: SleepWalk.
On a pas fait mieux depuis.
Même si quelques amis l'ont ajouté à leur répertoire, tels que Jeff Beck, Brian Setzer, Jonathan Richman, pour ne citer que mes préférés...l'original reste un diamant brut. Eternel.