samedi, décembre 27, 2014
Bonnes résolutions
Il est content. (photo)
Il a fait son bilan.
Il a tout bien noté.
Les tubes revigorants,
Les hits implacables,
Les surprises,
Les vieux amis,
Les jeunes pousses,
de janvier à décembre...
Tous.
Ils les a tous réunis dans un tuyau long comme ça.
Et qui pourrait bien distraire un réveillon
qui s'annonce d'un calme désolant.
Pour vous aussi?
Allons,
la torpeur n'est pas le genre de la maison.
Nous allons claquer les talons de nos godillots
sur ces ritournelles et autres scies de grand cru.
Car 2014 fut un grand cru.
Ca s'entend.
Ca se partage.
Il est content. (photo).
(...en cliquant délicatement sur le lien Soundcloud, en haut, à gauche, vous découvrirez, non loin, la tracklist de cette joyeuse compile. Ca fait toujours plaisir.)
mercredi, décembre 24, 2014
dimanche, décembre 14, 2014
jeudi, décembre 11, 2014
divine enfant
Apres un longue période laborieuse, et à défaut de dénicher sur la toile (lors de mes rares escapades virtuelles) les pépites hivernales qui devaient enchanter nos esgourdes avant de découper la dinde, je suis tombé amoureux d'une petite perle (eh oui, mec) dès les premiers mots susurrés.
Claudine Longet.
Un mystère comme je les aime.
A l'heure où la production musicale planetaire se résume aux vaines tentatives de groupes boutonneux (et boutonnés jusqu'au cou), portant fièrement une barbe de chasseur (de grizzli), et pianotant, sur des mini synthés analogiques, des mélodies sirupeuses et gluantes, il s'avère nécessaire de revenir à nos fondamentaux. Une (vrai) mélodie. Une voix (à faire se pâmer un attelage de rennes). Et, puisque c'est Noël, quelques violons (qui tourbillonnent comme un zéphyr emportant une nuée de flocons. C'est beau).
Claudine Longet.
Snow
Française d'origine (ça s'entend, et ça ajoute au charme de l'entreprise, qui n'en manquait déjà pas...) et danseuse aux Folies Bergères...à Las Vegas.
Où elle rencontre Andy Williams, qui sera pour elle (avec moins de succès, certes) ce que sera Lee Hazlewood pour Nancy Sinatra, un miracle.
Elle enregistre une flopée d'albums (gorgés d'adaptations des hits de l'époque).
Apparait aux côtés de Peter Sellers dans le film "The Party".
Se sépare de son pygmalion pour s'amouracher d'un champion de ski, qui disparait tragiquement.
(elle sera condamné à trente jours de prison pour homicide involontaire, hum,hum),
Se marie avec son avocat.
Un destin.
Appelons de nos voeux cette neige qui tarde à recouvrir nos chaumières.
Si noël blanc il y a,
en voici la bande-son.
En douceur.
Je giflerai quelques barbus dès janvier.
C'est la trêve.
mercredi, novembre 12, 2014
Trick or treat!
Décidément, les meilleures nouvelles nous viennent de Melbourne, cet automne!
Ce jeune trio, qui annonce la sortie imminente d'un premier opus par un réjouissant single, O'Clock, mérite bien sa place dans le top ten des belles promesses de novembre.
Publié fin octobre.
La bande son d'Halloween, en quelque sorte.
Et des fêtes de fin d'année, assurément, si l'album est du même tonneau.
Leur nom: ScotDracula.
Ca fait froid dans le dos.
Mais chaud au coeur.
jeudi, octobre 23, 2014
frimas
Bon, voilà.
La pluie prend le dessus,
et les températures passent en dessous...
Comme si l'automne, qui occupe tardivement le terrain,
nous jouait un mauvais tour...
Allons, allons...
Il va falloir nous ressaisir.
Et montrer à l'hiver, qui s'impatiente déjà,
qu'il nous reste encore des ressources, et de l'énergie par paquets.
Il se pourrait même qu'on occupe les places de la ville
en criant à tue-tête ce refrain gorgé de vitamines C:
Back to you, par Twerps (band from Melbourne).
C'est tout bête,
tout nouveau,
tout chaud...
Et ça fait fichtrement l'affaire, non?
Allez,
tous, comme un seul homme,
rangeons nos laines polaires,
chaussons nos wayfarer.
il est trop tôt pour claquer des dents.
lundi, septembre 29, 2014
CQFD
L'invention de la stéréo par Alan Blumlein.
Où l'on constate que notre ingénieur et ses joyeux comparses
n'avaient pas grand chose à dire.
L'enregistrement fut effectué aux studios Abbey Road.
Où, plus tard, d'autres joyeux drilles,
qui avaient davantage d'idées, enregistrèrent Sgt Pepper's...
En mono.
La technologie ne fait pas tout.
Pour ceux qui en doutaient encore.
Down by the Jetty (premier album de Dr Feelgood)
fut enregistré en mono, également.
Quant à Shaka Ponk, ils continuent à sévir en stéréo.
Mais là, tout le monde s'en fout.
Où l'on constate que notre ingénieur et ses joyeux comparses
n'avaient pas grand chose à dire.
L'enregistrement fut effectué aux studios Abbey Road.
Où, plus tard, d'autres joyeux drilles,
qui avaient davantage d'idées, enregistrèrent Sgt Pepper's...
En mono.
La technologie ne fait pas tout.
Pour ceux qui en doutaient encore.
Down by the Jetty (premier album de Dr Feelgood)
fut enregistré en mono, également.
Quant à Shaka Ponk, ils continuent à sévir en stéréo.
Mais là, tout le monde s'en fout.
samedi, septembre 27, 2014
Hiver rigoureux, les Anglais envoient du bois
Mazes, "Salford".
Trio anglais (Manchester), troisième album (Wooden Aquarium) enregistré au nord de New York par Jonny Schenke, le producteur de Parquet Courts.
Et ça s'entend.
Même intensité nerveuse, même insistance sur quelques notes tendues...bref, la joie de vivre au creux du sillon.
Mais comment pouvait-il en être autrement, puisque cet album a été enregistré dans des conditions climatiques extrêmes: victimes d'une tempête de neige, les trois Anglais se retrouvent bloqués pendant 15 jours dans le studio, obligés de déneiger les accès à la pelle et surtout de jouer dans des conditions rigoureuses, privés de distractions aux alentours (photo, Jonny à la tâche).
A l'écoute, on en déduit qu'il s'agit de conditions idéales pour graver de bonnes choses. Exemple à suivre.
(Les images du clip proviendraient-elles d'une soirée au fond d'un club de Salford?
Auquel cas, cette ville mérite le détour)
samedi, septembre 13, 2014
Punk 's dead
Le Punk est mort.
L'idée que j'ai pu m'en faire.
Une grande idée,
quand elle est incarnée par un grand monsieur.
Putain de mauvaise nouvelle.
Incroyable.
Insensée.
Injuste.
Saloperie de mauvaise nouvelle.
L'ami Schultz a tiré sa révérence hier au soir.
L'ami Schultz a posé sa guitare.
Il l'avait rarement fait ses trente dernières années. Cette fois il l'a posée. Et on ne lui en voudra pas. Personne comme lui n'aura autant râpé ses doigts sur des cordes à travers tout le pays, quelles que soient les conditions, sans ne jamais baisser d'intensité. Pour la bonne cause. Le Punk. Le rock'n roll. Le plus rock'n roll des groupes punk, et le plus punk des groupes rock'n roll. Il aimait cette définition qu'on avait donné de Parabellum. Elle pouvait également résumer tout ce qu'il avait entrepris. Depuis les GTI'S, à la fin des années 70 (on s'est connu à cette époque, nous croisions le fer, dans nos groupes respectifs sur les scènes locales, avant qu'il ne décide d'en découdre à Paris, avec la scène alternative balbutiante), jusqu' au Dr Schulz Expérience récemment. Fuck!
Son sourire, sa voix, sa gentillesse indéfectible vont nous manquer. Les nombreux disques restent. Quelques vidéos et une foultitude de souvenirs en mémoire aussi. Mais ce week-end un grand monsieur nous a quitté.
Irremplaçable.
On t'aime Schultz,
où que tu sois.
vendredi, août 29, 2014
le retour du grand blond
Only Real nous revient avec un extrait de son premier album. Il s'était déjà fait remarquer en octobre 2013 avec un EP (4 titres) épatant (souvenons-nous).
Et bien, ce jeune poulain d'outre manche tient ses promesses, et sera sans doute en tête des prochaines courses de la rentrée.
Misez vos chèques déjeuner,
misez tout.
Vous ne serez pas déçu.
Ça sent le gueuleton!
Et bien, ce jeune poulain d'outre manche tient ses promesses, et sera sans doute en tête des prochaines courses de la rentrée.
Misez vos chèques déjeuner,
misez tout.
Vous ne serez pas déçu.
Ça sent le gueuleton!
mercredi, août 27, 2014
perdu de vue
Qui s'en souvient?
Day One.
Ce duo de prolos venus de Bristol, qui à l'aube des années 2000 signait sur le label de Massive Attack (Melancolik), pour un premier album épatant.
Avec une certaine nonchalance,
ils firent preuve d'un talent indiscutable
pour enfiler les perles sur les deux faces d'un même album.
Et jetèrent à la face du monde (avant de disparaître) ce single imparable,
In Your Life.
Comme si Mike Skinner (The Streets) avait trempé ses histoires en bitume dans la marmite des Byrds (période Turn! Turn! Turn!),
sans que ça gène.
Bien au contraire.
En ce grand jour de Braderie,
sous un ciel menaçant,
A quoi bon mettre le nez dehors.
Tout doit disparaître.
Soit.
Demain est un jour nouveau.
Day one, in your life.
Day One.
Ce duo de prolos venus de Bristol, qui à l'aube des années 2000 signait sur le label de Massive Attack (Melancolik), pour un premier album épatant.
Avec une certaine nonchalance,
ils firent preuve d'un talent indiscutable
pour enfiler les perles sur les deux faces d'un même album.
Et jetèrent à la face du monde (avant de disparaître) ce single imparable,
In Your Life.
Comme si Mike Skinner (The Streets) avait trempé ses histoires en bitume dans la marmite des Byrds (période Turn! Turn! Turn!),
sans que ça gène.
Bien au contraire.
En ce grand jour de Braderie,
sous un ciel menaçant,
A quoi bon mettre le nez dehors.
Tout doit disparaître.
Soit.
Demain est un jour nouveau.
Day one, in your life.
jeudi, août 21, 2014
Et si ce soir on dansait le dernier slow
Bon, l'actualité étant ce qu'elle est..
A savoir, peu réjouissante...
Quand elle ne baigne pas les deux pieds dans l'horreur...
Il serait bon de nous remémorer quelques grands préceptes, annoncés par le King,
puis repris avec maestria par le bon Billy Swan,
qui,
après avoir proposé ses services (I Can Help), tout en caracolant à la tête des charts du monde entier,
nous encourageait, dans l'adversité, à trouver un terrain d'entente: Don't be cruel
Ecoutons, un instant, cet appel à la raison.
Tant de beauté m'émeut.
Je possède ce 45t.
Je peux me déplacer pour vos soirées.
A savoir, peu réjouissante...
Quand elle ne baigne pas les deux pieds dans l'horreur...
Il serait bon de nous remémorer quelques grands préceptes, annoncés par le King,
puis repris avec maestria par le bon Billy Swan,
qui,
après avoir proposé ses services (I Can Help), tout en caracolant à la tête des charts du monde entier,
nous encourageait, dans l'adversité, à trouver un terrain d'entente: Don't be cruel
Ecoutons, un instant, cet appel à la raison.
Tant de beauté m'émeut.
Je possède ce 45t.
Je peux me déplacer pour vos soirées.
dimanche, août 17, 2014
Qui c'était celui-là?
Un chouette type, comme on disait à l'époque.
Et l'époque, c'était les années 70.
Quant ce petit rondouillard a déposé sur nombre de nos platines ce petit ovni (objet vinylique non identifié) qui ne ressemblait, donc, à aucun autre...et qui faisait rudement plaisir à entendre.
De la chanson...
mais pas seulement...
Rythmée,
mais pas seulement...
Un brin baba cool,
mais pas seulement...
Il n'y a qu'à entendre les guitares énervées, et combien inspirées, du grand Claude Engel (revu, et félicité, précisément pour ce disque, Qui c'est celui-là, il y a peu, en concert aux côtés de...Sylvie Vartan),
Bref,
Un album intemporel,
réclamé, cette semaine encore, par mes trois gones,
sur les routes du Jura.
C'est vous dire combien l'annonce de sa disparition, m'a désagréablement surpris, et attristé.
Allez savoir pourquoi, cet homme a,
dans ma discothèque,
et sur les routes du Jura,
une place à part.
jeudi, août 07, 2014
Good Day Sunshine
45 en verlan...
hum,hum...
être né en 1960, ça ne rajeunit plus personne aujourd'hui...
Merci à ceux qui ont eu une pensée.
Très touché
(mais pas coulé).
Love
dimanche, juillet 27, 2014
Le Dernier Roi d'Ecosse
En voilà une étrange affaire. Un homme, écossais d'origine (ça a son importance) écrit, enregistre et publie des albums depuis la fin des années 90. En toute discrétion puisque son oeuvre n'avait jamais, encore, frôlé le bord de mes oreilles, qui, pourtant, perçoivent le moindre mouvement d'air (populaire). Et, bien qu'après une écoute attentive de ses dernières productions, rien ne m'encourage vraiment à l'adoption, je me dois de reconnaître que ce brave écossais (ça a son importance) a su retenir toute mon attention.
Sur un titre.
Un seul.
Le dernier.
Qui, en fait, est une commande des prochains jeux du Commonwealth. Jeux qui ont eu lieu l'an passé en Inde, qui auront lieu l'an prochain en Australie, et qui ont lieu cette année en...Ecosse.
Et, pour King Creosote, ça a son importance.
Puisqu'il écrit, pour l'occasion, un de ses meilleurs titres.
dimanche, juillet 13, 2014
futur proche
Bon, ben voilà...les Daltons du Queens ont tous mordu la poussière, et ce week-end, qui n'en finit plus d'arroser nos cuirs ramollis, nous apporte, enfin, quelques notes enjouées. Balancées par de jeunes gens à peine sortis de la puberté, cette ballade énergique inspirée par leurs tendres années a réussi en quelques mots à me retourner comme une crêpe (et pourtant je fais mon poids):
Il s'agirait d'un amoureux transi à qui la douce convoitée annonce qu'elle a décidé
de couper sa frange...
(Du moins d'après ma traduction approximative, dont je me contente bien...)
Cette perspective le trouble.
Je partage.
Ce tout jeune orchestre se nomme Radiator Hospital.
Je ne sais pas pourquoi.
samedi, juillet 12, 2014
NO FUTURE
Le batteur et producteur Tommy Ramone, dernier survivant des membres fondateurs des "Ramones", est mort vendredi à New York.
Triste nouvelle pour ceux qui, comme moi, se sont fait dépuceler les esgourdes par ce furieux combo punk du mitan des années soixante-dix
(premier album, 1976).
Mais la bonne nouvelle, qui apaisera nos inquiétudes grandissantes quant à la perspective d'un dernier voyage pour l'éternité:
Ennui total au paradis,
les Ramones se reforment en enfer!
The place to be.
Hey, ho, let's go!
Triste nouvelle pour ceux qui, comme moi, se sont fait dépuceler les esgourdes par ce furieux combo punk du mitan des années soixante-dix
(premier album, 1976).
Mais la bonne nouvelle, qui apaisera nos inquiétudes grandissantes quant à la perspective d'un dernier voyage pour l'éternité:
Ennui total au paradis,
les Ramones se reforment en enfer!
The place to be.
Hey, ho, let's go!
mercredi, juin 04, 2014
Tom Tom Club
Tom Vek.
Ce jeune Londonien peu prolixe (4 à 6 ans séparent chacun de ses albums), a souvent étonné son monde par ses productions electro-pop-lo-fi bien senties qui embarquent chaque client, sans en avoir l'air, un peu partout et nulle part à la fois, dans des lieux étranges mais familiers, où il fait toujours bon vivre (et taper du pied, à l'occasion). Et c'est sans doute ce "je ne sais quoi" qui a su convaincre quelques uns de ses nombreux fans tels que MGMT ou encore Metronomy. Un nouvel album et un concert à la Flèche d'Or (pour les Franciliens). Et tout ça en Juin. Ca fait beaucoup pour un jeune Londonien peu prolixe.
lundi, mai 26, 2014
Missisippi burning
Comme toutes les tentatives de discréditer la belle Marine lui ont tout juste permis d'exploser les scores aux européennes récentes, je propose une méthode très peu usitée par nos élus (pourquoi un tel oubli?..) mais qui peut faire son effet: lui demander de s'en aller. Mais poliment. (Comme l'avait fait The Beat pour Margaret thatcher, à une autre époque, souvenons-nous). Par le biais d'une chanson susurrée à son oreille (par un homme de couleur, hum, hum... certes ) qui pourrait la convaincre de quitter les lieux. Comme elle m'a convaincu. Puisque j'ai failli quitter la ville, à la première écoute ce matin, et qu'un sympathique voisin m'a gentiment raisonné alors que je pénétrais dans mon Opel Zafira en pyjama.
R.L. Burnside, "Please don't stay" ("S'il vous plaît, allez-vous-en").
La solution aux maux du jour.
Le blues du Mississippi.
Le vrai remède.
Le vrai remède.
samedi, mai 03, 2014
Saturday Night Fever
Un léger coup d'oeil dans le rétro, avant d'aborder votre week-end entre amis.
On vous trouve drôle (souvent),
élégant (les bons jours),
voire de bonne compagnie (un verre à la main).
Avant d'aller faire le beau sur la terrasse du village,
sachez apprécier cette carte postale envoyée par quelques amis en goguette, qui, en terme d'entertainment, savaient placer la barre à la bonne hauteur.
Autant dire très haut.
Libre à vous de cirer vos souliers,
ou de rester chez vous.
Vous voilà prévenu.
Les grands jouent dans cette cour là.
En 1965, accompagné par l'orchestre de Count Basie, le Rat Pack s'en donne à coeur joie.
Frank Sinatra, Sammy Davis Jr., Dean Martin, Johnny Carson au sommet.
La cool attitude!
jeudi, avril 24, 2014
Power Mac
Cette petite chanson a croisé plusieurs fois mes oreilles lors de mes parcours alambiqués sur la toile, à la recherche de la mélopée du bonheur. Le (tout jeune) bienfaiteur (23 ans!) se nomme Mac DeMarco. Et on dit peu de choses sur lui. Mais toutes sont curieuses, voire réjouissantes.
A ses débuts, ce canadien d'origine aurait participé à des expériences médicales pour de l'argent.
Il aurait enregistré un premier album proposant des sketches et des chants au ralenti.
Il utilise une guitare (acheté 30 dollars à 16 ans), il estime qu' "aucun musicien sérieux ne l'aurait utilisé".
De plus, durant ses concerts, il fait participer le public avec des blagues grivoises.
Pour finir, parmi ses influences avouées, il cite Jonathan Richman.
Bref, un certain talent pour écrire sa propre bio.
Loin des sentiers battus.
Comme ce titre qui me colle aux tympans.
A vous de juger.
L'album Salad Days est disponible depuis avril.
mardi, avril 08, 2014
rétroviseur
Le club The Venue (Londres), associé au magasine "Mojo", s'apprête à fêter dignement les 50 ans de la "Mod culture", avec concerts (bien sûr), défilés (mais oui...), concentrations de scooters, Vespa, Lambretta (of course), foire aux disques (évidemment), et autres animations du même cru..."Mojo", le webzine cette fois, présente une sélection de 30 titres qui rappellent, on ne peut mieux, la mouvance musicale de ces quelques années électriques. Avec, pour n'en citer qu'un, le fabuleux Brian Auger, dans une puissante version de son Black Cat. Quand les kids étaient, plus que jamais, all right!
mercredi, avril 02, 2014
vitamine C
Donc, voilà:
Swearin'
Bon d'accord...
mais bien sûr...
Ca transpire The Breeders (et combien d'autres...) par tous les pores...
De bons slackers de Philadelphie
qui nous la racontent nineties dans le salon, avec les copains...
Mais que voulez-vous que ça me fasse?
C'est une putain de bonne chanson!
Une putain de bonne chanson!
Avec des filles,
de la fuzz épaisse,
une grosse envie,
et même une mélodie (on en demandait pas tant).
C'est à peu près tout.
C'est pas bien compliqué.
En fait,
si.
lundi, mars 31, 2014
Back in the night
Je suis passé cet après-midi au creux de ma vallée. Et avant de rejoindre celle qui m'a mis au monde, j'ai fait une petite pause devant cette bâtisse qui abrite la mairie de Hayange et la salle municipale le Molitor. Je me souviens, nous avions assuré, il y a une vingtaine d'années (mon dieu!), la première partie de Dr Feelgood (du vivant de Lee Brilleaux, c'est vous dire si la soirée fut bonne...) dans cet ancien cinéma.
C'est dans cette salle que j'ai découvert, adolescent, le grand écran,
et Stanley kubrick,
et Bruce Lee...
et tant d'autres,
Mais l'heure n'est plus au rock'n roll,
ni au cinéma,
dans cette ville qui accueille à bras ouverts un jeune trentenaire frontiste.
Qui n'a connu ni Bruce Lee, dans les années 70,
ni Feelgood chauffé à blanc à deux pas de son (nouveau) bureau.
Et qui n'a, sans doute, jamais connu mes copains d'école de l'époque,
issus, comme moi, de l'immigration massive de nos familles,
et pour qui l'expression "préférence nationale" n'a toujours aucun sens.
Un jeune trentenaire qui va, avec ses petites mains, et ses grandes idées, panser tous les maux de cette vallée tourmentée.
Mon père, et mes grand-pères pourraient se retourner dans leurs tombes.
Mais je ne leur dirais rien.
Il fait nuit au pied des derniers haut-fourneaux.
Il fait nuit, et pour longtemps.
Une petite pensée à tous ceux qui vivent ou ont vécu dans cette ville, et qui ne souhaitent pas être associés à cette nouvelle mairie.
Il y a des gens raisonnables à Hénin Beaumont,
à Fréjus,
et dans cette vallée aussi. J'en suis sûr.
Tiens, ma mère m' a reconnu derrière sa fenêtre.
Voilà quelqu'un de raisonnable.
jeudi, mars 20, 2014
Springtime!
Superfood (bande de jeunes lads so British) s'amusent à reprendre (en coeur) le hit interplanétaire de ces voyous de Beastie Boys (You Gotta Fight For Your Right To Party)...Et, contre toute attente, c'est assez réjouissant. Plus smoothy-groovy que l'énergie punky-bastard de l'original. Mais ne boudons pas notre plaisir, et, avouons-le, c'est plutôt de bonne facture.
Et puis ça pourrait bien faire danser les filles.
Et rougir les garçons.
C'est la saison.
lundi, mars 17, 2014
vendredi, mars 14, 2014
2mn30 de joie intense
Quand il fait beau,
comme il fait beau,
depuis quelques temps,
me vient l'irrésistible envie d'ouvrir les fenêtres,
et de chanter à tue-tête
Wimoweh.
C'est plus fort que moi.
Je vais finir de bonne humeur,
si ça continue.
comme il fait beau,
depuis quelques temps,
me vient l'irrésistible envie d'ouvrir les fenêtres,
et de chanter à tue-tête
Wimoweh.
C'est plus fort que moi.
Je vais finir de bonne humeur,
si ça continue.
jeudi, mars 13, 2014
clic clac
Le célèbre reporter de guerre (Robert Capa) appréciait le Kodachrome, qu'il expérimenta dès 1938.
La preuve en cent tirages modernes exposés à l'International Center of Photography, à New York, jusqu'au 4 mai. (Libé. 13/03/14)
Rares photos d'où se dégage une sensation d'intimité et de quiétude. L'article est intitulé Capa, la couleur douce. On ne peut mieux dire, comme sur cet extraordinaire portrait de Ernest Hemingway en compagnie d'un de ses fils, à Sun Valley, dans l'Idaho, en octobre 1941.
Décidément, ce mois de mars est bon pour les yeux.
mercredi, mars 12, 2014
la fureur de vivre
Jon Savage, journaliste anglais, remarqué à la fin des années 70 pour ses accointances avec le mouvement Punk (une biographie consacrée aux Sex Pistols England's dreaming, vivement conseillée) a publié en 2007 Teenage: The création of youth culture.
C'est précisément ce livre qui inspira le documentaire sobrement intitulé "Teenage", fruit d'une collaboration entre le critique et le réalisateur Matt Wolf.
Ce film tente de définir les origines de ce "concept", ou "période de la vie", révélés aux Etats-Unis en même temps que le rock'n roll, et dont les experts situaient l'activité entre 16 et 24 ans (un peu plus tôt, de nos jours, je pense...).
Cerise sur le gâteau, la bande son a été confiée à Bradford Cox, le leader des groupes "Atlas Sound" et l'excellent "Deerhunter".
Le film est présenté jusqu'à dimanche à la Gaîté Lyrique (Paris 3e), mais devrait connaître, très vite, d'autres modes de diffusion.
Et qui sait, peut-être bientôt sur la toile,
si les jeunes pirates,
nos ados,
font bien leur boulot.
)
lundi, mars 10, 2014
En piste
Voilà de quoi nous réjouir, avec ce combo ska très inspiré, The Beat, dans une version dub de cet incroyable "Stand down Margaret".
Nous réjouir, car il fait beau sur l'hexagone, et que ce printemps, qui s'invite avant l'heure, nous donne des fourmis dans les jambes, et du baume au coeur.
Comme cet orchestre Londonien qui a fait sautiller la perfide Albion, fin seventies, début des années 80. Et même si ce ska (grand millésime) nous invite à pousser les tables des terrasses pour mieux frapper les talons, et lancer nos bras, il ne faudrait pas oublier le texte.
Stand Down Margaret ("Retire-toi, Margaret"), invitait Margaret Thatcher à quitter la scène, prendre ses jambes à son cou, bref déguerpir au plus vite, car le pays allait au plus mal.
Une histoire peut en cacher une autre. Il faudra nous en souvenir, très bientôt.
Joignons l'utile à l'agréable.
Ainsi, allons danser comme des diable dans les rues pavées de nos citadelles sur des rythmes zinzins,
mais n'oublions pas, le moment venu, de glisser un petit bulletin dans l'urne.
Sans ça, une "Margaret" pourrait bien nous tomber dessus.
Et clore le bal.
Tout le monde debout!
samedi, mars 08, 2014
Teenage Kicks
Donc, Joe Strummer et Ian Dury, "Janie Jones" en concert à Philadelphie le 06 mars 1980.
Il y a donc 34 ans, pile-poil.
J'avais 20 ans, donc, et ces deux là ont secoué mes jeunes années.
Ce qu'il y a d'étonnant, quant je vois cette photo,
c'est que j'écoute encore l'un comme l'autre, sans nostalgie aucune.
Juste parce que c'est rudement bien.
Aussi parce que Shaka Ponk c'est pas pareil.
Cela dit,
on peut vivre sans ces deux regrettés lascars.
Mais là aussi, c'est pas pareil.
Il y a donc 34 ans, pile-poil.
J'avais 20 ans, donc, et ces deux là ont secoué mes jeunes années.
Ce qu'il y a d'étonnant, quant je vois cette photo,
c'est que j'écoute encore l'un comme l'autre, sans nostalgie aucune.
Juste parce que c'est rudement bien.
Aussi parce que Shaka Ponk c'est pas pareil.
Cela dit,
on peut vivre sans ces deux regrettés lascars.
Mais là aussi, c'est pas pareil.
mardi, mars 04, 2014
Angel Heart
Quelques apparitions aux côtés de Bonnie Prince Billy, un album, puis un deuxième sous son nom, auront suffi à secouer le landerneau du Folk-Rock indé, celui-là même qui s'extasiait devant les roucoulades d'une jeune Lana Del Rey, il y a peu. Et les comparaisons ne s'arrêtent pas là, puisqu'on lui prête des liens de parenté avec d'autres chanteuses affranchies telles que Cat Power, ou encore Hope Sandoval (Mazzy Star). Peu importe, si les comparaisons sont flatteuses, elles ne lui sont d'aucune utilité, car Angel Olsen a suffisamment d'envergure pour voler de ses propres ailes et dévoiler sur chacun des titres de ce dernier opus (Burn Your Fire for No Witness) un fichu caractère. Comme sur ce "Hi-Five", Lynchien à souhait, enrobé d'une guitare trémolo comme on les aime. Perfect.
mardi, février 25, 2014
Lounge
Voilà un drôle de petit gars from Chicago, qui officia jadis au sein de quelques discrètes formations telles que les Hommes, ou encore Stereo Venus, et qu'on retrouve en solo, toujours avec le même propos, un orgue au bout des doigts, et des rêves de Bandes Originales sixties plein la tête.
Quand le swing racé se mêlait à l'élégance des convives
(chaussures vernies, chemises satinées, jupes courtes, très courtes).
Une époque.
Insouciante, et joyeuse.
Qu'on aime (re)visiter à l'occasion, surtout quand le guide, qui connaît son affaire, se nomme Rory More.
Puisque l'hiver semble déjà déposer les armes, remisons au placard nos grossières doudounes hideuses et apprêtons-nous pour le bal.
C'est le retour des festivités.
Avec Rory More aux commandes.
Ready, steady, go!
samedi, février 15, 2014
Vers l'infini, et au delà!
Voilà une jeune fille qui rêve, la tête dans les étoiles, une guitare à la main. On ne sait pas grand chose d'elle: quelques (courtes) chansons postées sur la toile, quelques (rares) photos sur sa page Facebook où on la devine frêle, presque timide...et sans faire de bruit, la voilà sous les projecteurs du webzine Pitchfork, "single" de la semaine. Par les temps qui courent, et sous l'épaisse couche nuageuse qui plombe ce début d'année morose, prenons de l'altitude.
Le buzz (l'éclair) de la semaine.
Son nom: Frankie Cosmos.
Une bouffée d'air pur.
1mn 08 s.
Juste une bouffée.
lundi, février 03, 2014
dimanche, février 02, 2014
La vallée des anges (bis)
...et puis, en ce dimanche au chaud, il émerge de la foultitude de sons glanés, ça et là, sur la toile, et qui s'évaporent aussitôt dénichés, une petite urgence électrique baptisée Charlie don't surf (aucun lien de parenté avec le titre des Clash sur Sandinista, excellent dernier 45t des Londoniens, tout du moins dans mes achats de l'époque...).
Le groupe en question: No Valley.
Il n'y a pas de hasard.
Le groupe en question: No Valley.
Il n'y a pas de hasard.
La vallée des anges
J'ai rendu visite à ma mère qui vit seule au creux d'une vallée.
La vallée de la Fensh.
Qu'elle n'a jamais quitté.
Elle est née en 1929.
Comme Joe Meek qui publie en 1960 (année de ma naissance) le concept album: I hear A New World,
sur lequel figure le titre Valley of No Return (La vallée du non-retour).
Ce sera donc le titre du jour.
Il n'y a pas de Hasard.
La vallée de la Fensh.
Qu'elle n'a jamais quitté.
Elle est née en 1929.
Comme Joe Meek qui publie en 1960 (année de ma naissance) le concept album: I hear A New World,
sur lequel figure le titre Valley of No Return (La vallée du non-retour).
Ce sera donc le titre du jour.
Il n'y a pas de Hasard.
vendredi, janvier 31, 2014
lundi, janvier 27, 2014
Bad News
Les vétérans britanniques du heavy metal Motörhead annulent leur tournée européenne prévue au printemps en raison de problèmes de santé de leur leader Lemmy Kilmister, ont-ils annoncé vendredi dans un communiqué.
Le bassiste et chanteur de 68 ans, une des figures de la scène rock internationale aux commandes de son groupe depuis 1975, souffre de divers problèmes liés au diabète, précise le communiqué.
«Malgré d’indubitables progrès, les docteurs ont estimé qu’il était encore trop tôt pour reprendre complètement une tournée et le groupe et Lemmy se sont, non sans mal, résolus à l’annuler», indique-t-il. «Lemmy s’excuse profondément pour tous les inconvénients causés à ses fans et veut que tout le monde sache qu’il est en voie de complet rétablissement et que le pronostic à long terme est très bon», poursuit le communiqué.
Le retour va faire mal. Très mal.
Il y aura sans doute des victimes.
Et pour le coup, la médecine n' y pourra rien .
Vous voilà prévenus. Et si nos voeux sont exaucés...
c'est pour très bientôt!
dimanche, janvier 05, 2014
maman j'ai raté le velvet
Macaulay Culkin, l'enfant star qui, après avoir explosé tous les box-office du cinéma à travers le monde, "maman, j'ai raté l'avion", "maman, j'ai encore raté l'avion", et plus tard "maman, j'ai fumé l'avion (un an de prison avec sursis en Oklahoma pour possession de drogues...), revient sur le devant de la scène, mais cette fois musicale, au sein d'un groupe New-yorkais baptisé: Pizza Underground. Celui qui fit quelques apparitions remarquées dans les clips de Michael Jackson (black or white), et de... Sonic Youth (sunday), a décidé de passer à l'action en formant un Cover band en hommage au Velvet Underground. Et c'est plutôt drôle. Quand d'autres groupes s'évertuent à reproduire le plus fidèlement possible (à la note près pour certains) le répertoire de leurs idoles (Genesis, Led Zeppelin ou, les Beatles...), Macaulay Culkin a eu la riche idée et la grande ambition d'atteindre, tout juste,
le niveau du Velvet à ses débuts. C'est à dire très bas. Et ça s'entend (voir la vidéo). Et c'est ce qui rend la chose plutôt réjouissante. Bien plus drôle finalement que l'ensemble des concerts de Lou Reed durant toute sa carrière. Même si l'histoire retiendra, heureusement, davantage le regretté Lou pour ses qualités d'écriture, plutôt que pour ses brèves de comptoir.
Oooh, such a pizza day...
Take a bite on a wild slice...
Le Velvet remonte faire un tour à la surface.
Avec des champignons.
Mais sans anchois.
le niveau du Velvet à ses débuts. C'est à dire très bas. Et ça s'entend (voir la vidéo). Et c'est ce qui rend la chose plutôt réjouissante. Bien plus drôle finalement que l'ensemble des concerts de Lou Reed durant toute sa carrière. Même si l'histoire retiendra, heureusement, davantage le regretté Lou pour ses qualités d'écriture, plutôt que pour ses brèves de comptoir.
Oooh, such a pizza day...
Take a bite on a wild slice...
Le Velvet remonte faire un tour à la surface.
Avec des champignons.
Mais sans anchois.
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