samedi, décembre 15, 2018

Blood Sweat and Tears


Un frère,
de sang,
avec qui j'ai tant sué,
et pour qui je verse des larmes,
depuis ce triste hiver 2002.

Et puis,
au réveil,
j'ai cet air qui me trotte dans la tête.
Spinning Wheels.

Un de tes titres préférés,
fratello mio,
de ce groupe  rencontré sur notre platine l'année 1969.

Nous n'étions pas bien hauts (9 /10 ans),
mais le grand frère et le chouette cousin faisaient le job.

Spinning wheels,
la vie continue,
c'est sûr,

mais avec un peu de cette musique que nous avons aimée.
Comme un lien qui dure.


lundi, décembre 10, 2018

Pansement



Depuis Nashville, Tennessee, Kurt Wagner emmène ses troupes (Lambchop) sur les sentiers d'une "country alternative" (à leurs débuts, 90's), jusqu'à évoluer vers des contrées plus "post-rock", voire "soul", comme sur ce titre: Up with People.

Cette petite mélodie du lundi, comme un baume,
après de longues heures douloureuses,
pour
ceux qui ont foulé les pavés, ces jours derniers,
dans l'espoir d'améliorer un maigre quotidien.
Car il s'agit bien de cela.

Up with People.

Avec vous,

avec nous,
donc.

lundi, novembre 26, 2018

Gunn of Brooklyn



Un tout nouvel album début 2019 pour ce jeune musicien de Brooklyn, compagnon de route de Kurt Vile (ou encore The War on Drugs).
Ici, sur ce premier extrait, sans en avoir l'air, il tresse en douceur ses cordes et ses trémolos (pffff, j'adore ça..), jusqu'à l'épuisement (5mn tout de même).
Des petits airs seventies (Ode to Billy Joe, Bobbie Gentry), juste ce qu'il faut.

En concert en avril de par chez nous:
Lyon, le Sonic,
Paris, Le Petit Bain.
A vos agendas.
Pour une soirée tranquille.

Steve Gunn



























 




mardi, septembre 11, 2018

art brut





Extrait:
Lonnie Bradley Holley,
parfois connu sous le nom The Sand Man,
est un artiste afro-américain et éducateur d'art.
Il est né le 7° de 27 enfants et prétend avoir été échangé
contre une bouteille de whisky à l'âge de quatre ans.


mercredi, septembre 05, 2018

Rentrée (chez vous)

Il en a fallu des heures d'écoute avant de dénicher ce petit air guilleret qui enchantera vos prochains jours (et prochaines nuits, si vous êtes nés au 21e siècle).
Puisque la rentrée est (par définition) morose, il fallait bien quelqu'un pour vous sortir de cette torpeur paresseuse.
Parce que le pays a besoin de gars comme vous!

bon, je m'égarre..

Ok, vous ne comptiez plus sur moi pour vous distraire (le dernier post date de mai, tout de même!)
Et bien vous aviez tort.
Je l'ai la pépite qui tournera,
inlassablement,
45 fois par minute,
sur vos platines numériques,
et qui musclera vos (jolis) mollets sur le dancefloor improvisé du salon,
en cette fin d'été.

Rex Orange County,
alias, Alexander O'Connor,
Royaume-Uni
20 ans,
classé dans l'indie pop,
la Neo Soul,
ou le Hip Hop alternatif,
par des algorithmes pertinents (hum, hum).

bon, je vous l'accorde,
c'est pas les Ramones,
mais bon,

enlevez-moi ce perfecto ridicule.
vous n'avez plus 17 ans.

Il vous faut du sirop
(pour la toux)
en voici.
(pour la soupe, allez voir ailleurs).

Loving is easy.

A écouter en cachette
car vos enfants,
qui écoutent de la musique satanique,
pourraient vous en vouloir.
(Vous n'avez aucune autorité).




jeudi, mai 24, 2018

Jeunes canailles



On nous cache tout, on nous dit rien!

Cette (bonne) surprise de la semaine a failli m'échaper.
J'avais bien dressé une oreille (attentive) à ce jeune sextet,
mais sans jamais vraiment m'emballer.
J'allais, donc, devoir approfondir le sujet,
sur la page du Label,
pour en avoir le coeur net.
A l'écoute des quelques titres proposés je restais dubitatif.
Certes ils trempent le maillot,
c'est de bonne facture,
avec un chanteur alerte, dedans,
et un son so British, tout autour.
Il ne manquait qu'une petite dose d'inspiration
pour convaincre définitivement.
Et, chose incroyable, l'inspiration ils sont allés la chercher
de l'autre côté du channel,
chez nous!

Comment ça, chez nous,
en France?

Sports Team, c'et leur nom.
Ces jeunes londoniens ont choisi d'intégrer à leur répertoire un titre de Dutronc.
Et moi, et moi, et moi.
Et de s' excuser auprès de notre Jacques national,
sans doute pour avoir écorché chacun des mots écrits par Lanzmann.
Peu importe,
c'est réjouissant,
et ça nous donne une idée assez précise
de ce qu'entendent nos amis d'outre manche
quand les frenchies s'évertuent à chanter dans leur langue.
Ca sonne,
parfois.
C'est inintelligible,
souvent.

En ce qui concerne nos amis sportifs, le défi est relevé.
Ils méritent leur place en ligue.
Quelle ligue?
L'avenir nous le dira.



mardi, mars 13, 2018

Cette année là





Il y a donc 40 ans cette semaine, puisque c'était précisément le 11 mars 1978,
que je montais pour la première fois sur une scène,
au creux de cette vallée industrielle du Grand Est.
Un combo punk: Bloc 96 (d'où l'intitulé de ce blog).
Poste occupé: la batterie.
Mon frère, Pipo,  à la guitare,
et mes potes Rol à la basse, et, last but not least, Ginger au chant.

Et c'était, je m'en souviens comme si c'était hier, à la fin des balances
(derniers réglages avant le concert), que nous avions croisé un homme en pleurs,
qui promenait tristement son chien,
et qui nous annonçait la mort de Claude François.
Et même si nous n'avions jamais souhaité la disparition de quiconque,
le retrait des ondes (croyions-nous) de cet archétype de chanteur à midinettes
aurait dû nous mettre en joie. Surtout que notre présence dans cette salle était motivée par le rejet massif de toute cette soupe qui remplissait nos assiettes depuis trop longtemps.
Pourtant nous avons tenté de réconforter ce brave homme qui semblait profondément touché.

Puis nous avons regagné la salle pour présenter bientôt un répertoire composé exclusivement de reprises accélérées des standards rock'n roll de l'époque. Les Stones, le Velvet, les Stooges, et quelques autres de la même espèce.
Aucune nostalgie aujourd'hui.
Juste un clin d'oeil à ce petit gars, dans sa dix-huitième année, qui ne se doutait pas qu'il allait encore suer, 4 décennies plus tard, sur une scène non loin de la vallée.
Avec un plaisir intact.
Et, suprême ironie, en incluant au répertoire une de ses idoles des débuts, le Velvet Underground, dans une reprise de choix:
" i'm not a young man anymore "
(je ne suis plus un jeune homme).

Who cares

Fuck off





lundi, février 19, 2018

Jeunes pousses




































Boy Azooga.
A peine démoulés
(Deux singles à ma connaissance).
Ils sont originaires de Cardiff (Angleterre),
citent Sly & the family stones,
Black Sabbath ou encore les Beastie Boys comme influences,
ont signé sur Heavenly Recors (label de Baxter Dury ou King Gizzard).
On ne s'étonne donc pas qu'ils s'amusent à brouiller les pistes,
comme personne avant eux, en si peu de temps.
Le chanteur affiche un large sourire sur les photos.
Toujours.
Etrange.

le premier single clamait son amour pour les filles qui fument (trop),
sur un funky beat rétro-synthétique jouissif: Face behind her Cigarette.

Le second titre, une météorite d' à peine 2mn, change de propos, mais surtout de forme.
Ils rejoignent ceux qui, comme eux,  ont tapé sur des bambous pour être numéro 1:
une rythmique endiablée, en intro, qui évoquera (de loin) l'impeccable Rock'n Roll Part 1,
d'un certain Garry Glitter,
ou (de près) le "jungle beat" du grand Bo Diddley.

Deux salles.
Deux ambiances.
Mon choix est fait.
Ce Loner Boogie fera bien mon lundi.
Puisqu'aucune fille, aucune cigarette, alentour.


lundi, janvier 22, 2018

briser la glace




Blonde Summer,
depuis Los Angeles,
Chris Pope chante  "Beer On Ice",
où il est question d'attirance,
de bière, et de nouvelle coiffure.
La presse d'outre Manche les définit comme faisant de la bonne musique punk pour fainéants,
et qualifie cette petite chanson comme parfaite pour la Saint Valentin.
Vous aurez, d'ici quelques jours donc, l'occasion de tester son pouvoir envoutant.
Et par la même occasion votre pouvoir de séduction.
vous me ferez part de vos résultats.
J'ai confiance.


Ce Blog n'est que plaisir.
Et je ne suis que bonté.


lundi, janvier 15, 2018

GOOD TRIP



OYA PAYA.
Bien que vétéran de la scène musicale de Liverpool, le groupe se compose du batteur singapourien Ashwin, du bassiste britannique Saam, et du chanteur français Maxime (oui, monsieur).
Et si tout n'est pas du même tonneau (c'est, semble-t-il, leur marque de fabrique),
ce titre là, qui fricote avec un je ne sais quoi de vintage hip-hop (sic), tourne inlassablement sur ma platine (virtuelle).
C'est bien pour commencer l'année.
Je trouve.

Malgré un certain succès oute-manche, Ashwin a récemment été expulsé à Singapour en raison de restrictions du Home Office sur le étudiants internationaux. Le groupe et leurs fans se battent actuellement pour le ramener au Royaume Uni.

Voyage, voyage, plus loin que la nuit et le jour

OYA PAYA: TRIP ADVISOR