mercredi, août 23, 2006

RENTRÉE


Bien qu'encore à quelques encablures de la fin de saison (estivale), il est à noter qu'il flotte dans l'air comme un parfum de rentrée...C'est peut-être cette lumière qui pâlit sur les murs, ou le retour de plages des peaux rouges, ou encore les cahiers et crayons en têtes de gondoles...toujours est-il que l'été touche à sa fin. Je tombe, ces jours-ci, sur une feuille de chou locale (d'une bêtise sans fond) qui titrait: "on nous a volé le mois d'août!" et en sous-titre: "météo insupportable...". Je voudrais bien connaître ce "on" qui fait tomber des cordes sur la terrasse de nos limonadiers en déprime. Qu' "on" l'enferme! La presse me désole... La rentrée, c'est la rentrée littéraire aussi, (et les promos sur les pneus, mais la presse fait l'impasse sur ce genre d'événement). Car après les lectures d'été (légères et distrayantes,..s'agirait de ne pas se faire mal à la tête, sous les palmiers), voici venir le temps des grands auteurs prolixes. Et comme mon horloge interne est bien calée sur l'actualité, je fouinais, il y a peu, dans les allées des libraires afin de rassasier ma soif d'encre et de papier. Et je suis tombé sur une petite perle (qui, bien sûr, n'a rien à voir avec les sorties du moment), intitulée: "Irrévérence et liberté" Aphorismes de Marc Twain, choisis par Patrick Boman. Marc Twain est cet homme qui écrivit "les aventures de Tom sawyer". vous voyez, c'est pas vraiment nouveau. Mais ce qui est moins connu, ce sont toutes ses pensées, les unes plus drôles que les autres, essaimées dans de nombreux ouvrages, et compilées ici, dans ce petit livre.
Je cite: "Il y a des gens qui, à propos de certains problèmes, font preuve d'une grande tolérance. C'est souvent parce qu'ils s'en foutent!" Marc twain est mort en 1910. Le grand-père de Jean yanne en quelque sorte. Marc twain écrivait encore "je choisirai le paradis pour le climat, et l'enfer pour la compagnie". Ils ont dû s'y retrouver, pour sûr. Nous, Ils nous reste les livres. Pour ce joli mois de septembre. A moins qu' "on" ne nous le vole!