vendredi, novembre 11, 2016
Goodnight Lenny
1977,
L'année de tous les dangers.
The Clash (album éponyme), Ramones (Rocket to Russia),
Pistols (Never Mind the Bollocks),
Carlos et son big bisou. Bref, du lourd.
Et Pourtant,
je découvre, un peu par hasard, l'album d'un Canadien, qui n'avait, jusqu'alors, jamais fréquenté ma platine (vinyle), et pour cause,
puisque responsable de la bande son des nombreux feux de camps (très fréquents à l'époque),
allumés par des jeunes gens de la pire espèce: les babas cools.
LEONARD COHEN
Death of a ladies man
J' ai 17 ans, et cet homme en costume blanc, entouré de jolies filles,
sur la photo (de la pochette) d'un album intitulé: "mort d'un homme à femme",
me fait énormément d'effet.
Et me trouble presqu' autant que les furieux cités plus haut.
Et je tombe amoureux de cette photo.
Et de ces chansons (car il ne s'agit pas, ici, de rock'n roll)
produites par Phil Spector.
Qui produira, peu de temps après, un autre de mes albums de chevet: End of the Century, des...Ramones
(il s'agit, ici, de rock'n roll).
Les fidèles admirateurs du chansonnier boudèrent le résultat (ce fut la même punition pour les Ramones).
Alors que je ne peux m'en lasser,
aujourd'hui encore.
J'écoutais en cachette ce carnet intime,
car mes (jeunes) amis ne me l'auraient jamais pardonné.
On n'est pas sérieux quand on a dix sept ans.
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2 commentaires:
Ce coming out 40 ans plus tard, t'écoutais Leonard Cohen en cachette et moi Tim Buckley et Randy Newman, on appelait ça cultiver le paradoxe, je crois bien que nous n'étions pas les pires dans ce genre d'exercice. Autrement bon choix le morceau du jour.
Bises
Haha..coming out.. c'est exactement ça. Mais l'époque était au grand ménage..et dans ce grand coup de balais salutaire, des bons étaient écartés, boudés, comme tim buckley, ou randy newman, héhé, que j écoute aujourd'hui encore, comme toi, avec grand plaisir.des bises camarade. Zz
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