Lassitude.
Je m'épuise
(bon, là, j'exagère une peu)
à éplucher les nombreux blogzines et autres "sites d'actualités musicales"
d'ici, et d'ailleurs,
sans n'avoir jamais la moindre graine à me mettre sous la dent.
Ou la moindre pépite à me placer entre les deux oreilles.
Peut-être suis-je devenu un peu difficile.
Mais tout de même.
Quel paquet de niaiseries ardentes,
quel colis de trucs insipides et inutilement rythmés,
quelle perte de temps que cet amalgame de mélopées transparentes
dont la vacuité vous donne une idée de l'infini.
Je m'ennuie.
Alors,
afin de ne pas laisser la poussière envahir les rouages de ce merveilleux blog,
je m'en vais y déposer un petit extrait du chef d'oeuvre absolu d'un garçon (mal dessiné)
bourré de talent. Badly drawn boy,
donc,
L'album: The hour of Bewilderbeast.
Paru en juin 2000.
Le titre choisi. The shining
La vidéo s'achève brutalement.
Et pour cause,
les titres racontent,
se suivent,
et se tiennent par la main
(et vous tiennent par la main),
sur cet album,
que l'on DOIT écouter dans son intégralité.
Pour ne jamais s'en remettre.
Comme moi.
Et une poignée d' amis.
Les meilleurs.