dimanche, décembre 30, 2012

rappel

Ce Blog (96) propose, ne l'oublions pas, d'évoquer toutes les découvertes qui transforment une matinée banale et sans envergure en une belle journée...extraordinaire.
Aussi quand mon ami Dom (Tomschak, of course...vous en connaissez d'autres?) dépose sur la toile cette incroyable vidéo, je ne peux que m'en réjouir, et me vient l'envie incontrôlable d'en faire profiter tous mes amis blogophiles.
Voilà:
Découvrez le bon Léon Russel à ses débuts, c'est à dire sans barbe et le cheveu gominé, mais déjà pourvu d'un certain charme, et d'un vrai savoir-faire (quelle mise en scène!).
Très bien entouré l'animal!
Je vous souhaite de passer le réveillon en aussi bonne compagnie.
Et si c'est Léon qui est au piano, ça va swinguer dans les chaumières.
Auquel cas, 2013 s'annonce plutôt bien.
Je ne vous souhaite rien d'autre.
C'est déjà énorme.

(c'est rare qu'un document inachevé, un titre dont la fin est tronquée, par exemple, me mette dans un tel état de frustration. Une seule solution: chercher le vinyle en question. Hum,hum,...pas une mince affaire.  Ce sera ma première résolution pour 2013. Peut-être la seule.)

jeudi, décembre 27, 2012

Best of

A l'heure des bilans de fin d'année, le webzine anglais N.M.E. propose à ses lecteurs, et sous la forme de Gif (images animées en "boucles"...) les évènements qui ont, à leurs yeux, marqué ces douze mois. Choix non-exhaustif, et discutable, of course, mais qui tape souvent juste. J'ai retenu cet hommage rendu à notre cher disparu Adam Yauch, des Beastie boys...
















...et nous reviennent en mémoire ces quelques mots de poésie existentielle:
You gotta fight for your right to party! 
Yep!

vendredi, décembre 14, 2012

Pipo


Il y a dix ans déjà.
Comme si c'était hier.
Dix ans que tu es parti, fratello mio.
Nous n'avions même pas dix ans sur cette photo, à Francavilla al Mare (près de Pescara, en Italie), à la fin des années 60. Et pourtant, déjà une quantité astronomique de souvenirs liés à nos aventures estivales. Car chaque été nous avions les pieds dans le sable, et la tête au soleil. A cet âge là, dix ans c'est toute une vie.
Et aujourd'hui, dix ans,
C'était tout juste hier.
Peut-être parce que tu n'es jamais vraiment parti.
Peut-être parce que tu nous manques encore énormément, et que le temps n'y fait rien.
Peut-être parce que j'entends encore le son de ta guitare.
Peut-être parce que mon fils Lilo (tu vois c'est comme Pipo, à une lettre près...) qui a 5 ans dans une semaine, a demandé une guitare au père Noël. Et que j' imagine très bien Tonton Pipo lui montrant comment faire de la musique en posant quelques doigts sur les cordes.
Je vous vois tous les deux dans un coin, noyés dans le brouhaha du réveillon, concentrés sur ces petits doigts qui se placent tant bien que mal sur le manche de cette première guitare.
Et moi, à l'autre bout de la pièce, je ne vous aurais pas quitté des yeux.
Et j' aurais veillé à ce qu'on vous foute une paix royale.

les Maya ont prévu la fin du monde dans quelques jours.
Pour moi le monde s'est écroulé il y a dix ans. Et ça personne ne l'avait prédit.
Si j'écris cette lettre ouverte, c'est parce qu'il n'est pas rare qu'un de nos amis me parle encore de toi. Ils sont donc nombreux à signer cette lettre avec moi.
Je vais prendre ma guitare et jouer quelques accords de blues.
C'est la moindre des choses, en ce jour anniversaire.
En pensant à la manière de transmettre à ce petit enfant ce que tu m'avais transmis alors que j'étais à peine plus grand que lui.
J'ai eu le meilleur des professeurs.
Le meilleur des frères aussi.
Il est temps pour moi d'être à la hauteur.

Alors quoiqu'en pensent les Mayas, la vie va continuer.
Et en musique.
je t'embrasse, frattelo mio.
Très fort.
zézé.

mardi, décembre 11, 2012

Trucs et astuces pour transformer vos vieux vinyles en radieux MP3

Afin d'en faire profiter vos chères petites têtes blondes, qui se feront une joie d'ajouter à leur Ipod l'ensemble de votre discothèque (qui sommeillait sur une étagère), voici un moyen rapide et efficace d' affirmer votre savoir faire:
Rien de plus simple. Il vous suffit de reproduire à l'identique l'installation proposée sur la photo, et qui a fait ses preuves. Vos vieux vinyles sortiront d'une trop longue et injuste léthargie, et raviront vos chères petites têtes blondes qui ne soupçonnaient pas de telles richesses en votre possession.
Vous marquez un bon point.
Et le fossé des générations se comble en un tour de main.
Ça fait plaisir.

Trucs et astuces pour les soirées qui n'en finissent plus. Aujourd'hui : le réveillon.

Comment joindre l'utile à l'agréable?
En offrant à vos chères petites têtes blondes un pack Lego pour Noël.
Ce qui vous permettra, avec un peu d' habilité et de patience, de recréer vos pochettes d'albums préférées (ici Motorhead, 'Ace of Spades'). les grands n'y verront que du feu (de toutes façons, sont tous pompettes...), et les petits auront à leurs côtés, à quatre pattes sur le tapis, un tonton (papa) trop cool!
Ça fait plaisir.

dimanche, décembre 09, 2012

Irish pub
















LA chanson  de Noël.
Ultime.
Magnifique.
A écouter impérieusement en cette période de l'année, quand les premiers flocons nous rappellent que Santa Claus n'est pas loin, et qu'on n'y coupera pas, une fois encore, à ce joyeux Noël qui va clore un parcours de douze mois de labeur. Et peu importe si cette année fut longue et ennuyeuse, courte et intense, ou pleine d'imprévus, bons ou mauvais...il est temps de se poser bien au chaud et de faire une trêve. Le temps de cette inusable ritournelle écrite il y a 25 ans par ce looser magnifique de Shane MacGowan, pour cet incroyable combos d'excités avinés de Pogues, accompagné ici de Kirsty MacColl. 4 minutes 02 entre amis.
Christmas time.


samedi, décembre 08, 2012

Colorado (encore)

Etrange sentiment ce matin. Retrouver sa terre natale en unes des quotidiens nationaux, avec, pour illustrer le désarroi d'une population usée par une lutte sans fin, les hauts fourneaux qui dominent les quartiers ouvriers au creux de ma vallée, sous la neige.
La chaleur de l'acier en fusion se fait rare.
Le froid et l'hiver s'installent.
Les hommes, eux, restent debout.
Encore.
Et pour longtemps.





(libé. 8/12/12)
Il y a un an déjà...

dimanche, décembre 02, 2012

douce nuit

Confortablement englouti par ce canapé moelleux qui vous tendait les bras,
comme chaque année,
en cette fin de repas de tous les excès,
face à la dernière bûche qui se consume au fond de l'âtre,
ou face à l'écran neigeux de votre plasma 52 cm,
le ventre repu par un trop plein de dinde,
de marrons,
de mousseux,
de réveillon en somme,
et alors que les derniers convives regagnent péniblement leurs draps gelés,
il vous restera encore un dernier plaisir à combler,
les yeux clos,
en attendant les premières lueurs de l'aube:
la chanson ultime.
L'air cristallin, limpide et envoutant qui vous rendra, comme par magie, en cette nuit de Noël, léger comme une plume.
Wall.
3 enfants,
un garçon avec une guitare,
un autre avec quatre cordes,
et une fille
avec du talent.
Anglais d'origine.
Pour une reprise de Karen Dalton, something on your mind.
C'est cadeau.

vendredi, novembre 30, 2012

Pushin' too hard!

 “Quand on voyage, on arrive dans des endroits dont vous n’avez pas idée, des sortes de hangars où il n’y a rien. Et tout se monte. C’est là que commence le spectacle, quand les mecs sortent des camions. Moi j’arrive au moment des camions, parce que c’est à cette heure-là que les choses se passent."
BARBARA (1992).

grooooovy!

Plus vraiment le temps de poser mes yeux sur cet écran, en cette chaude saison... (en ce qui concerne les plannings, et non pas les Celsius)...C'est la valse des camions et des courtes nuits. Aussi, je me retranche derrière ce dénicheur invétéré de Latinovamix qui nous propose cette semaine encore de quoi réchauffer les chaumières sans couper la moindre buche. Play it loud!

samedi, novembre 10, 2012

Date

Aujourd'hui nous sommes le 10/11/12.

C'est pas souvent, une date aussi fluide.
Je vais payer par chèque à l'intermarché, juste pour le fun.
On va bien rire à la caisse.


J'ai des plaisirs simples.

mardi, novembre 06, 2012

Wunderbar!

Philippe Q., mon ami, m' a fait part d'une épatante initiative prise par, il semblerait, quelques uns de ses amis (le Paris Chill Racing): Paris/Berlin, à vélo...ok, allez-vous me dire...so what? Et bien, là où ça se corse, c'est que lesdits "vélos" sont à pignons fixes...ahlala, ça calme... (et oui, une seule "vitesse", celle de vos jambes!) Des champions, les amis de mon ami (qui, soit dit en passant, n'est pas le plus mauvais sur un vélo).
Et Talking Heads pour illustrer l'aventure. Tout y est: la tête et les jambes. Une leçon.

vendredi, novembre 02, 2012

Le plastic c'est fantastic


The Plastics Revolution.
Rien de tel, pour aborder les premiers frimas de l'hiver, qu'une belle équipe de rockers indés mexicains, accompagnés pour l'occasion d'un orchestre complet de mariachis, croisé sur le canal! Et la température monte en douceur, le sourire aux lèvres, comme si l'été n'avait jamais quitté les lieux.
Une session unplugged, enregistrée pour le compte de la blogothèque, à Mexico.
Epatant.


jeudi, octobre 18, 2012

L'enfance de l'art

Childhood. Ce quatuor venu tout droit de la perfide Albion, fricote, l'air de rien, avec le psychédélisme "shoe-gazeux" et nonchalant.
Et ça leur va plutôt bien.
Comme leurs belles chemises,
leurs beaux amplis,
et leurs belles guitares.
Discrets et séduisants.
Le titre: "Blue Velvet".
Une référence à David Linch? rien n'est moins sûr. Aussi, à l'écoute, si Velvet il y a, on pensera davantage aux New-Yorkais dans leur période Loaded. mais ça n'engage que moi.



mardi, octobre 16, 2012

Mixtapes' King!

Kinny & Horn, "why me": encore une trouvaille de notre bon Latinovamix adoré.
Décidément le groove coule dans ses veines, et pas un jour sans notre ration de pépites oldschool tirées à l'air libre des mains de ce sourcier éclairé.
Merci.



samedi, octobre 13, 2012

Franken...steen!


(Tumblr, dispensables, mais ô combien joyeuses, fenêtres sur des instants cinématographiques devenus cultes. Grande idée soufflée par José Bové. Respect.
Choix du jour: Marty Feldman, dans Frankenstein Junior de Mel Brooks.)

jeudi, septembre 27, 2012

Set gagnant


Le duo Tennis a eu la riche idée d'ajouter à son répertoire une reprise du célèbre combo New-yorkais Television, du non moins célèbre Tom Verlaine: Guiding Light.
Et plutôt avec goût.

Tennis, Television...Attention, Nelson Monfort n'est pas loin. Au secours!

samedi, septembre 22, 2012

Viva!

C'est le week-end.
Il s'agirait de se détendre un peu.
La parodie du clip égocentrique de the Verve ("Bitter sweet symphonie") par le Mexican Institute of Sound:
Sinfonia Agridulcele.
Cool.

mardi, septembre 18, 2012

le grand amour

Big love. En effet. Cet ours, Matthew E. White, venu d'on ne sait où, débarque en ville avec un savoir faire (et donc, un album) à faire pâlir d'envie ceux qui depuis des lustres s'escriment à dépoussiérer l'ennuyeux paysage musical actuel, avec de vieilles recettes qui ne trompent personne. De l'esbroufe.  Lui a trouvé la recette. Le graal. La pierre philosophale. L'alambic dans lequel tout ce qu'on croyait connaître se révèle, mélangé avec ce "je ne sais quoi" d'habileté, brillant comme un saphir! A parier qu'on en reparlera bientôt. D'ici là, pour manifester notre sympathie, laissons-nous pousser la barbe. La moustache c'est déjà fait.




lundi, septembre 17, 2012

Caliente!



Originaires de l'Arizona, Joey Burns et John Convertino, membres fondateurs de Giant Sands, il y a quelques années, affinent le  tir avec Calexico, du nom de cette ville de californie du sud, bordant la frontière mexicaine. Entre musique planante (hum) et mariachis, dixit wikipedia. Soit. Mais c'est un peu court. Tant cette musique est riche en nuances, détours et traditions bousculées, mixés à cette culture nord américaine faite de guitares et de chants réverbérés, qui taquine les années 50 (quand elles se voulaient langoureuses, avec ces mélodies suaves au bord du grand frisson).
Le duo magique nous revient avec un nouvel album. Et un premier titre en écoute: Para. Qui nous emmène vers d'autres contrées, bien que la trompette au final nous rappelle que la frontière n'est jamais loin.  Un nouveau registre quelque peu surprenant, car emprunt de mélancolie, voire d'un certain sens du drame. Qui pourrait bien en faire chavirer plus d'un. Moi c'est fait.


vendredi, septembre 07, 2012

Stupide et dangereux

Si vous pensiez que les Black Lips étaient médaille d'or aux J.O. des petits branleurs, catégorie Funtime, cheap beers, et big sound, voici ceux qui pourraient bien leur filer un sacré coup de vieux, voire les pousser hors de piste:
Fidlar. "C'est l'acronyme de "F*** it Dog life's A risk", une expression qui vient tout droit des rues de L.A. C'est ce qu'on dit là-bas juste avant de faire un truc vraiment stupide et dangereux".
Des hymnes à cuver dans le caniveau, un son crade comme on l' aime, c'est à dire approximatif mais toujours de bon goût, radical, urgent, et donc méchamment efficace.
Qu'on se rassure, les Black Lips ne croiseront pas le fer avec ces gars là. Mais ils pourraient bien monter dans le même bus. Nous les attendons de pied ferme. Une bière à la main.

mercredi, août 22, 2012

Ah si j'étais Rich

On ne va pas trainer les pieds, c'est pas le genre de la maison. La rentrée sera groovy ou ne sera pas. Avec comme bande-son, sur l'autoroute des retours, cette fameuse version (dont l'originale fut composée par le célèbre duo Sonny and Cher) de: The beat goes on. La reprise dépasse presque l'original. Buddy Rich, outre son orchestre, machine de swing (nous sommes en direct
,1967), a eu la grande idée d'inviter sa propre fille, Cathy Rich au chant. Et c'est un miracle. Comme si Lalo Shifrin et Lee Hazlewood se battaient en duel pour les yeux d'une brune ou le coeur d'une blonde. Grande classe.

samedi, août 18, 2012

Devoirs de vacances

Histoire/géographie:
-aujourd'hui la Grande-Bretagne.
Etudie cette carte afin de localiser les principaux instigateurs du développement de la musique folklorique anglo-saxonne et leur lieu de naissance depuis le milieu du XXe siècle jusqu'à nos jours.

C'est un choix non exhaustif, proposé par le N.M.E. 
On pourra regretter l'absence de Benny Hill 
(vu que d'autres amuseurs y figurent, tels Duran Duran...)

Exercice: à l'aide de crayons de couleurs, confectionne, sur le même principe, la carte de France des artistes qui ont rayonné sur le monde ces trente dernières années.
Attention aux pièges, Céline Dion, qui a rayonné dans le désert (Las Vegas) n'est pas française. Mais Dick Rivers, lui, est de Nice.
Bon courage.









lundi, août 13, 2012

Qui veut bien ses vacances terminer, sa rentrée préparera.





Une barrique de vin peut réaliser plus de miracles qu’une église pleine de Saints
(proverbe italien)
Rendez-vous est donné, donc, 
vendredi 31 août
au bar Le Rubis afin d'y faire des miracles.
Les Houserockers au complet se chargent des cantiques!
Le Rubis est situé place St Louis (Metz, 57), mais est-il nécessaire de le préciser?…si…alors: soit vous n'êtes pas d'ici, soit vous êtes mineur, soit...vous perdez votre temps à lire ce blog qui ne vous est pas adressé…Soyons clairs (pour une fois). 

mercredi, juillet 25, 2012

Punk's not dead

Il ne saurait suffire d'un rayon de soleil pour abandonner toute velléité de bousculer la troupe de vacanciers décidée à se la couler douce, alors que l'heure est grave: les Sex Pistols s'apprêtent à lancer à la face du monde leur unique album (Never Mind the Bollocks) re-looké, re-boosté, re-mixé, que sais-je, pour l'anniversaire du 35e anniversaire de ladite galette: le super deluxe boxset! Autant dire, du grand fucking bullshit!
Apprécions plutôt les visages ahuris de l'assistance à l'écoute de la performance de Dirty Beaches au Pitchfork festival. C'est Beau.

dimanche, juillet 15, 2012

Avertissement!

Attention!
les HouseRockers ne sont pas en vacances.
Ils préparent, dans un lieu tenu secret, une rentrée qui s'annonce tonitruante!
les HouseRockers ne bronzent pas, ils brûlent.
Les Houserockers ne se détendent pas à l'ombre d'une glycine, un verre de rosé frais à la main.
Ils trempent leurs avant-bras dans l'acier en fusion, sirotent du benzène en attendant l'orage. Car les jours d'orage, les Houserockers deviennent fous.
Et les Houserockers adorent devenir fous.
les HouseRockers n'enregistrent pas de beaux souvenirs, le bras tendu, armé d'un Iphone 4S.
Ils détruisent tout sur leur passage, et ne laissent aucune trace.

Les HouseRockers vous laissent encore quelques semaines de répit.
Puis les Houserockers viendront vous chercher.

Enfin, les HouseRockers vous conseillent de porter la moustache dès la rentrée.
C'est un conseil.

Bonnes vacances.


jeudi, juillet 05, 2012

Open Air

Heaton Park. Le grand retour des Stones Roses. 225 000 personnes sur l'ensemble du week-end, pour accueillir la légende de Manchester (...et quelques amis qui ont, à l'époque, partagé les mêmes lectures, comme...Primal Scream).

Après 16 ans d'interruption, le groupe revient au pays et constate que les jeunes pousses (photo) sont définitivement prêtes pour le grand raout d'été: Cool!

mardi, juin 26, 2012

The Big Picture

Curieux. L'artiste (graphic designer) suédois Victor Hertz a réalisé une série d'affiches (8) illustrant à l'aide de symboles graphiques (pictos) les chansons de huit  icônes rock'n roll, de Dylan à Bowie, en passant par Iggy ou les Stones... Amusant.

samedi, juin 23, 2012

stormy weather

"Allo, la préfecture, c'est quoi cette rumeur..?
Quoi???
Interdiction de faire danser les filles sur la place du village?
Risque de tempête...
Vents violents...orage...fin du monde...
Toutes les grandes villes annulent à tour de bras...
...Mais les Houserockers n'ont jamais annulé un concert, quand bien même le ciel leur tombe sur la tête..!
Hors de question! Nous sommes catégoriques: les Houserockers joueront ce soir, 21 juin, aux Rendez-Vous des Amis, comme prévu!
Restez à l'abri dans votre préfecture poussiéreuse. 
Nous, nous allons faire suinter les murs, puisque la place publique nous est interdite. 
Et si vos lustres tremblent, ne levez pas les yeux au ciel, les éclairs, la foudre, et le tonnerre, viendront de Magny village!
On vous aura prévenu.
Je ne vous salue pas. Pas le temps. J'ai des rallonges à tirer."


mardi, juin 19, 2012

Sold Out

Les HOUSEROCKERS ne sont pas Sympas.
Ils vous attendent au tournant (sur la route de Peltre).
Le 21 juin.
Les HOUSEROCKERS remettent le couvert.
A Magny.
Au rendez-vous des Amis.
Le bien nommé.
Et cette fois les absents n'auront pas tort...
Ils sont considérés comme morts.
Les HOUSEROCKERS ne sont pas sympas.
Mais ils vous auront prévenu.

vendredi, juin 15, 2012

Yes, we Can

Quelques jours avant l'été (très bientôt, donc), le label Mute proposera aux aficionados de la chose teutonne (dont je fais partie, pour l'occasion), une compilation d'inédits "perdus", The Lost Tapes, (oubliés, plutôt, d'après Irmin Schmidt) du mythique groupe krautrock: Can.
Ce groupe qui enregistra outre-Rhin, alors qu'Angela Merkel n'était qu'une enfant (ou si vous préférer, une chancelière en devenir, pré-pubère, bref un peu jeune pour écouter de la bonne musique locale, ce qui est dommage car aujourd'hui elle semble trop âgée pour écouter quoique ce soit...mais je m'égare), une oeuvre discographique majeure, allait influencer des escadrons d'amateurs de la chose électrique à répétition, de l'électro jusqu'au post-rock (de Tortoise et autres Yo La Tengo, en passant par Sonic Youth). Ça n'est pas rien, finalement. Sehr gut.

jeudi, juin 14, 2012

j'aime

L'été revient ( le 21, donc) avec sa cohorte de festivals. A vos GPS, vos glacières, vos sacs de couchage et vos K-way. L'été sera chaud (dans les T-Shirts, dans les maillots, donc), il vous faudra patienter des heures au stand "saucisses tièdes" avant de rater le concert du groupe pour lequel vous aviez fait tant de kilomètres. Soit. Mais un bon festival, c'est aussi l'occasion de faire de pures rencontres, avec des jeunes qui vous ressemblent, et que vous pourrez compter parmi vos amis Facebook dès la rentrée. C'est chouette la vie au grand air.

Street View

Jeudi 21 juin 2012, jour de la fête de la musique, sera inauguré, dans un quartier du 18e arrondissement de Paris, le square Alain BASHUNG. Ça n'est encore qu'un chantier (photo), et le square devrait être affublé de tous ses atours dès la semaine prochaine, mais...quand on pense à l'oeuvre de notre chanteur Alsacien préféré, on peut se demander si le chantier n'est pas le plus bel écrin pour représenter l'oeuvre de ce chercheur, défricheur, fouineur (de sons, comme de mots) infatigable et décalé.
Et nous viennent à l'esprit d'autres plaques commémoratives, d'autres baptêmes audacieux, dans d'autres villes, pour d'autres héros d'un temps passé, les années 60/70 pour Rory GALLAGHER (à Ris Orangis), ou encore les années 70/80 pour le grand Dominique LABOUBÉE (à Rouen).



vendredi, juin 08, 2012

Major de promo


Enfin, le titre de l'année, le single imparable, le morceau de choix, la scie qui vous rendra dingo, et ce jusqu'à l'automne: Electric Guest! C'est simple, évident et furieusement entrainant. Ça part d'un coup, pour ne jamais s'arrêter, et sur la piste de danse du camping des flots bleus les bras vont s'agiter comme des herbes folles, et les jambes tournicoter comme les fouets dans une mayo sur ce rythme frénétique et jouissif. Un tube, quoi. Du bonheur. Merci qui? Merci Ralph (le pilonneur de chez HouseRockers, qui, quoiqu'en disent les O.R.L, a gardé l'ouïe fine).

(Electric Guest se produisent le 30 juin aux Eurockéennes de Belfort, et partagent l'affiche avec...Django Django...tiens, tiens...!)

vendredi, juin 01, 2012

La nuit porte conseil

Après avoir passé quelques heures (de congé) sur la toile afin de dénicher la perle qui fera danser les filles de mon quartier, j' abandonnais lâchement mon entreprise (les yeux carrés) afin de m'assoupir devant quelques programmes télévisuels. Je m'éveillais au coeur de la nuit devant le clip, et surtout le son épatant de ce groupe mystérieux: Django Django.
Branle-bas de combat, retour à la salle des machines, pleine puissance, direction terra incognita.
Qui sont-ils, d'où viennent-ils, et que font-ils dans mon salon? Toutes ces questions auxquelles il fallait, sans plus tarder, répondre:
David Mac Lean, batteur et producteur du groupe, et Vinnie Neffvite, guitariste chanteur, ont fréquenté l'école des beaux-arts d'Edimbourg. Vite rejoints par le zébulon Tommy Grace aux claviers. Ils surprennent leur monde avec un premier single réussi (Storm/Love’s Dart) mais...patatra... la suite du projet disparait dans le crash d'un disque dur!
On peut toujours écraser des données mais il en faut plus pour détruire le moral d'acier de ces canailles Londoniennes. Avec un peu de patience, et beaucoup de bidouillages, ils reviennent à l'assaut. Et c'est formidable. La preuve:

mercredi, mai 16, 2012

Country, Bluegrass, Blues and Other Music For Uplifting Gormandizers















Un film intitulé simplement CBGB sera tourné cet été avec l'acteur Alan Rickman dans le rôle de Hilly Kristal, fondateur du célèbre club New-yorkais. 
Réalisé par Randall Miller et écrit par Jody Savin (j'aurais tendance à penser que tout le monde s'en fout, mais sachez que ces deux lascars s'attaquent également à un biopic sur la vie de Denis Wilson, batteur des Beach Boys, ce qui prouve qu'ils aiment autant la musique que le cinéma, c'est rassurant).
La vrai question reste tout de même: Qui, pour interpréter les Ramones, Blondie, Patti Smith, Television, Richard Hell et tant d'autres qui ont bercés mes tendres années (d'excité)?

(je me souviens avoir fêté mes 35 printemps (il y a donc 17 ans) dans ce lieu mythique, et avoir été surpris de voir défiler les groupes programmés ce soir là, guitares et amplis à la main, le long du bar, depuis l'entrée (côté Bowery) jusqu'à la scène. Tu n'étais rien , dans ce club, tant que tu n'étais pas monté sur scène. Bonne soirée).

mardi, mai 15, 2012

Festival!

Lu dans le supplément régional "Rando-Moselle", organisé par le club vosgien, sponsorisé par le conseil Général, le Festival de la randonnée à thèmes (6° édition, tout de même). Un thème a retenu toute notre attention: la rando cochonne. (Bon, c'est pas le genre de la maison, mais comment laisser passer un truc pareil...)

























En première page on annonçait déjà la couleur:
Nouveau, les rando évènements: la rando célibataire, la rando gourmande.
Ben, tiens...

vendredi, mai 11, 2012

Sucré

Les faramineux progrès technologiques d'enregistrement permettent à la nouvelle génération de jeunes délurés d'imprimer des galettes avec le même son que leurs ainés, il y a un demi siècle (en mono, à l'époque). Elle est pas belle la vie. C'est le grand paradoxe de l'époque. On qualifie ce genre de "vintage". Mais peu importe. Si c'est avec goût, voire talent, et si ça sonne terriblement bien comme Hooded Fang, et leur Tosta mista. Tout dans le fun. Laissons nous aller. Il fait beau.

samedi, mai 05, 2012

The Party's over (suite)

Dans une interview accordée en 1997 aux inrocks, Adam Yauch étonnait son monde en déclarant sa sympathie pour le bouddhisme, et ses engagements pour le Tibet, déroutant ainsi ceux qui ne voyaient en ces trois garnements, qu'une brochette douée de crétins puérils mais géniaux lorsqu'il s'agit de faire du bruit.
(Adam démontrait, qu'il y avait, déjà, un peu plus d'épaisseur que prévu derrière ces platines…et rassurait ceux qui s'interrogeaient sur l'avenir des Beasties)
















J’ai encore beaucoup de chemin à parcourir, mais je suis allé suffisamment loin pour me rendre compte que la cupidité et la jalousie sont des vices faciles à maîtriser. Je suis de plus en plus en paix avec moi-même.
Pour l’instant, ces changements dans mon caractère sont largement bénéfiques. Nous nous entendons parfaitement, nos rapports sont très sains et nos dernières séances de travail ont été parfaites, très créatives. Mais je me suis posé la question : aurai-je toujours la force de partir en tournée si je suis en paix avec moi-même ? Pour l’instant, la réponse est oui. Je serais même sur scène dès ce soir si c’était possible. J’adore jouer, j’adore faire le con.




(Pour mémoire le post du 22 octobre 2010, où il était déjà question de crabe (vaincu...), et de country Hip-Hop...so sad...)

The Party's over



Adam Yauch, un des fondateurs du groupe américain Beastie Boys, pionnier du hip-hop, est mort vendredi à 47 ans, après s'être battu pendant trois ans contre un cancer.
Plus connu sous son nom de scène «MCA», «le musicien, rappeur, militant et cinéaste» Adam Yauch «est mort dans sa ville natale de New York ce matin après un combat de près trois ans contre la cancer», ont indiqué les agents du groupe dans un communiqué après l’annonce de sa disparition sur des sites de presse.
Originaire de Brooklyn, MCA, dont la silhouette élancée évoluait le plus souvent derrière une basse ou un clavier, avait fondé les Beastie Boys en 1979  avec ses amis Mike Diamond, dit «Mike D», et Adam Horowitz, «Ad-Rock». Le groupe, qui jouait à l’origine du punk, avait progressivement évolué vers le hip-hop dans les années 1980.
En 1986 ils sortaient «Licensed to Ill» avec le tube festif et rageur «(You Gotta) Fight For Your Right (To Party!)».
Le groupe aux trois Grammys, la récompense la plus prestigieuse de la musique aux Etats-Unis, aura aussi marqué l’histoire du clip avec ses réalisations loufoques et burlesques comme la vidéo de «Sabotage» réalisée par Spike Jonze.
Après avoir chapoté la réalisation de plusieurs clips du groupe, MCA avait produit des documentaires dont «Exit Through The Gift Shop» («Faites le mur», en France), sur l’art urbain, qui avait été nommé aux Oscars en 2011.

vendredi, avril 27, 2012

Boucles d'or


Julia Holter (photo) au chant, sur un son "re-mixé" de Jib Kidder, tout ça est bien confus, surtout que je ne suis pas certain d'avoir saisi les tenants et aboutissants des multiples activités de cet étrange duo. Il réalise le clip, elle chante sur de jolies boucles, il bidouille des sons, elle triture ses effets, allez savoir, où ça commence, où ça s'arrête. En tout cas le plus tard possible. Car c'est parfait. Un petit miracle de délicatesse.

lundi, avril 23, 2012

Born to be wild

Attention,
Si vous êtes encore à vous demander si les voitures hybrides sont l'avenir,
si le gaz ou l'électricité vont remplacer le gasoil...
Vous faites fausse route.
Il est déjà trop tard.
Ils sont là,
décidés à vous convaincre,
et si vous ne lâchez pas le volant,
pourraient déployer leurs arguments de choc (à coup de chaines, ou de guidons dans la tronche).
On vous aura prévenu.
Voici le clip de leur campagne.
Et ce ne sont pas des promesses!
(De notre envoyé spécial: Philippe Q.)

Un disque, deux faces, mille possibilités.


Le label Communion Records annonce la commercialisation (le 23 avril) d'une compilation d'artistes "maisons" intitulée "New Faces". So what? Et bien, pour joindre le geste à la parole, il publie la vidéo de la fabrication dudit vinyle, étape par étape, presqu'en temps réel.
Émouvant.

vendredi, avril 20, 2012

One Hit Wonder

C'est le joli nom qu'on attribue à tous ces grands vainqueurs d'un jour, qui pulvérisent les records de ventes, gravissent l'espace d'un single les marches des charts pour atteindre les sommets de la gloire...puis retomber dans l'anonymat le plus complet, ou pour le moins, disparaitre des écrans pour ne jamais réapparaître. (Chez nous Désireless, par exemple..hum, passons).
Il est temps de nous remémorer mon petit préféré, qui, s'il n'a plus jamais donné de nouvelles (et, désormais, n'en donnera plus...), n'a jamais cessé de fréquenter mes platines, dans la moiteur des grandes soirées tropicales que j'organise chaque week-end (dans ma tête).
OMC, How Bizarre.
Bien étrange parcours pour Pauly Fuemana qui serait décédé le 31 janvier 2010 d'une pneumonie (au conditionnel, car on reconnaissait au chanteur néo-zélandais des antécédents compliqués, liés à un état dépressif, des problèmes certains avec l'alcool, et certains problèmes d'addictions, sans parler des forces de l'ordre qui lui donnaient du fil à retordre...).
Retrouvons une dernière fois le chanteur mi-polynésien, mi-maori, au volant de sa Chevrolet "Chevy 69".

I'm so bored whith the cinéma

Le film chiant fait son festival à Marseille

Le «film chiant» sera à l’honneur ce week-end à Marseille, lors du premier festival du genre.
Pour Emmanuel Germond, créateur du Festivial International du film chiant, qui se tient de vendredi à mardi dans un cinéma d’art et essai à Marseille, derrière cette idée, «il y a l’envie de valoriser des films passionnants», mais considérés comme «trop longs, maladroits, muets, amateurs ou un peu trop politiques». 
«Il est difficile de trouver un public pour des films qui sortent un peu de l’ordinaire, qui demandent un petit effort aux gens», précise le créateur du festival, qui espère faire partie des grands rendez-vous de la programmation «off» de Marseille Capitale européenne de la Culture en 2013.
(Libé. 20/04/12)

jeudi, avril 12, 2012

Les copains d'avant

Encore une enquête du N.M.E. (New Musical Express) qui me fait poiler (un peu peur, aussi), intitulée:

When rock stars get old


Certaines photos font penser à une application pour Iphone (mais, hum,hum, ça n'est pas le cas...)
Exemple: Tom Jones (chanteur pour dames, autrefois...aujourd'hui caniche au soleil), et Peter Hook (autrefois Joy Division...aujourd'hui, hum, Kebab addict)


















On ne se moque pas. 
On prend des nouvelles. Surtout qu'elles sont bonnes.: ils ont le sourire. 
C'est signe de santé. 

METALLICATCH

La bonne blague de la semaine: Hulk Hogan (est-il nécessaire de présenter la big star de catch, qui possède sa propre émission de TV, outre atlantique, c'est vous dire...) a déclaré avoir été contacté par Metallica (à ses débuts). Copain, à l'époque, avec Lars Ulrich (batteur metallique), il aurait postulé pour le poste de bassiste (ceci, bien avant de grimper sur les rings). Lars Ulrich (le con) dément.
Je pense, pour ma part, qu'il a honte d'avoir raté l'occasion unique de former la section rythmique la plus cartoon de l'histoire du métal. Et donc, la plus fun. Mais si Metallica avait du goût (ou mieux encore, de l'humour) ça se saurait.
Hulk, avec toi!

mercredi, avril 11, 2012

ma guitare s'enflamme de joie

La marque Laka by Vintage présente deux nouveaux modèles de ukulélés.
Si vous aviez dans l'idée d'inclure à votre répertoire London's burning, ou Highway to hell (au ukulélé, donc), vous voilà comblés.
On vit une époque formidable.


jeudi, avril 05, 2012

Classe A

Décès de Jim Marshall, fondateur de Marshall Amplification, à l'âge de 88 ans. Surnommé "the Father of Loud" (le père du gros son, pour faire vite...), il avait démarré sa carrière comme batteur à Londres avant de fonder sa célèbre marque d'amplis en 1962. Vites adoptés par les furieux de la nouvelle génération de virtuoses de la six cordes, tels que Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jimmy Page ou encore Pete Townsend
Il est parti rejoindre un autre "Father of Loud", Léo Fender, disparu en 91. Ma génération leur doit beaucoup. Pour le moins, ces quelques lignes.


Louis in wonderland

Nouvel album pour le Chapelier Fou, ce petit gars bien de chez nous, mais dont la musique ricoche à l'infini et au delà. Déjà remarqué par Dominique A à l'occasion d'une carte blanche accordée par les inrockuptibles. Ceux-là même qui, aujourd'hui, soulignent le talent hors norme de cet artiste accompli dans un article on ne peut plus élogieux.
C'est bien fait pour lui.

jeudi, mars 29, 2012

M, je dis M.

Parcequ'un nouvel album de M.Ward est toujours une bonne nouvelle. Parceque ce premier extrait confirme la bonne nouvelle. Et que la mise en image est superbe, comme toujours chez M.Ward. Ça sent le replis sur soi, le conte au coin du feu plutôt que les Ray-Ban et les terrasses bondées mais pourtant c'est au printemps qu'il vient nous livrer sa dernière galette (la sortie est prévue en avril). Cet homme ne fait rien comme les autres. et c'est pour ça qu'on l'aime. Et qu'on l'écoute.
Depuis la première heure.
En toutes saisons.

jeudi, mars 22, 2012

Eau-de-vie




Il nous vient de San Francisco, ce guitariste-chanteur, féru de rock/ rythm'n blues sixties, pourrait être le fils caché d' Elvis Costello (pour le physique) et de la regretté Amy Winehouse (pour le répertoire). Son nom: Nick Waterhouse. Comme c'est étrange. Water/Wine...il y a enquête.

mardi, mars 13, 2012

Forest Fire

Enfin du nouveau dans l'hexagone, sans rougir, et (pour une fois) sans minauder...Un frenchy donc, qui avale les eightys synthétiques, mais du côté d'Alan Vega, la chanson mais du côté Coutin, voire Christophe, ou encore Bashung à ses débuts..et nous recrache tout ça, l'air de rien, avec un certain aplomb, et un goût raffiné de l'ellipse. Bref, du beau linge en référence...et, quand bien même, ça vieillirait mal, ça fait déjà son taf: chanter dans les chaumières en ce début mars frileux. C'est déjà ça.
Il s'appelle Lescop.
(à suivre)

lundi, mars 05, 2012

Australopithèques

Il semblerait que ces hurluberlus soient d'origine australienne, mais rien n'est moins sûr...tout comme leur musique, qui, si on ne l'avait daté par le carbone 14, semblerait tout droit sortie de quelques vieux enregistrements (de mauvaise qualité, de surcroît) des Undertones de la grande époque, c'est à dire, il y a 30 ans. Je me doute que ce préambule peut en décourager quelques uns (l'odeur de la poussière, la bière froide, et les mégots écrasés sur le coin d'une tête d'ampli ), pourtant...ces gaillards ont le "je ne sais quoi" qui fait la différence. Un sérieux sens de la mélodie, c'est certain. Le Mojo, pour sûr! Ils n'ont pas encore écrit Teenage Kicks (...en sont, sans doute, incapables), mais peu importe. C'est sincère. Urgent. Electrique. Comme leur chanteur, en blouson de skai, manches retroussées. Prêt pour la bagarre.
ROYAL  HEADACHE

jeudi, mars 01, 2012

La ballade des gens heureux

Laissez voler les p’tits papiers
par Sophie Fanen

Ça commence en classe, en balançant des avions en papier vite bricolés dans le dos de la prof. Mais certains ne s’arrêtent jamais, comme l’Américain Joe Ayoob, qui vient de signer un nouveau record du monde de distance en faisant planer un avion constitué d’une unique feuille A4 sur 69,14 mètres.
Son passé de quarterback en championnat universitaire l’a peut-être aidé à perfectionner son mouvement, mais il doit aussi beaucoup à la technique de pliage de John Collins, autoproclamé Paper airplane guy, auteur de plusieurs livres sur le sujet.
(libé. 29 février 2012)

lundi, février 27, 2012

Space Oddity

Ils sont trois: Kid millions, à la batterie, Ego sensation, à la basse, 
mais White Hills, à bien chercher, c'est surtout le groupe d' un seul homme, Dave W. et son cerveau malade. Il définit sa purée sonique de FUZZED OUT MOTORIK SPACEROCK!
Ailleurs on les baptisent : SPACEY METAL BAND,
D'autres qualifient le titre (Pads of Light) d' hypnotic groove...
(Ce qu'on disait déjà d'Hawkwind, en d'autres temps, et c'est vrai qu'il y a comme un petit air de famille...)
Bref, on écrit beaucoup, tout et n'importe quoi, à leur sujet. Mais qu'importe, ces braves New-Yorkais (à l'écoute, on les jurerait de Detroit, et c'est un compliment) ne laissent personne indifférent. Ce qui est plutôt bon signe...
A suivre.


dimanche, février 19, 2012

MC4

Putain de mauvaise nouvelle pour tous les motherfuckers de la terre (dont je fais partie) qui ont bouffé leur collection de vinyles à l'écoute de Kick out the jam ("envoyez la purée!", en quelque sorte...), album live du plus bruyant gang de métalleux dont la ville de Detroit accoucha au mitan des années soixante. Le MC5!
Michael Davis bassiste de cette furieuse équipée sauvage a rendu l'âme, en ce mois de février, à l'âge de 68 ans.
Il avait participé à l'enregistrement des trois albums du groupe, dont le fameux, et influent "Kick Out The Jams", ainsi qu'aux courtes re-formations du groupe en 2003, puis à nouveau en 2005.
Il avait produit quelques artistes dont les Lords of Altamont (pas des enfants de choeurs, non plus...)
Enfin, dans les dernières années de sa vie, il avait fondé The Music is Revolution foundation, association à but non lucratif, au profit de l'éducation musicale en milieu scolaire.
Un putain de bon gars.

Deux photos: la première (rare) à leurs débuts, la seconde à leur apogée (backstage).


mercredi, février 15, 2012

Play it again, Sam

Casablanca. C'était le nom d'un groupe des années 80, mondialement connu, surtout dans le secteur de Metz (57). J' y officiais en tant que chanteur, avec Matou et Pat' aux sax. La référence était cinématographique. En hommage au plus grand film romantique de tous les temps, interprété par Bogart et Bergmann. Il n' y avait donc, aucune référence au Maroc que nous ne connaissions pas. Et pourtant, à la vue des photos de Marco Barbon, l'univers que nous tentions de définir dans un répertoire pop/rock plutôt mélancolique, aurait pu s'apparenter aux ambiances discrètes et mystérieuses de ses clichés délavés.
Casablanca, c'est aujourd'hui un recueil de photographies Polaroids, aux couleurs transparentes. La couleur de la capitale économique restera toujours pour Marco Barbon (photographe italien qui vit et travaille à Paris depuis 10 ans) le blanc maculé des murs peints à la chaux:
«on ne ressent pas de bruit dans mes images : pour une fois cette ville, bruyante jusqu’à l’excès, restera silencieuse. Si aucune image n’est jamais à la hauteur de ce qu’elle est censée représenter, cela est d’autant plus vrai pour un ensemble d’images qui aurait la prétention de restituer un lieu dans sa totalité, l’écart étant d’autant plus flagrant que le lieu en question est complexe.»
Le premier contact qu’a eu Marco Barbon avec Casablanca: «Je l’ai découverte un matin d’été en venant de Dar Bouazza – où je logeais chez des amis – et en suivant en voiture la corniche d’Aïn Diab jusqu’à l’esplanade de la Grande Mosquée, avant de plonger dans le chaos du centre. Il me semble d’ailleurs que l’océan est omniprésent dans l’âme de cette ville et dans le caractère de ses habitants – échoués ici de tous les coins du pays comme des naufragés sur une côte inconnue.