dimanche, décembre 30, 2012

rappel

Ce Blog (96) propose, ne l'oublions pas, d'évoquer toutes les découvertes qui transforment une matinée banale et sans envergure en une belle journée...extraordinaire.
Aussi quand mon ami Dom (Tomschak, of course...vous en connaissez d'autres?) dépose sur la toile cette incroyable vidéo, je ne peux que m'en réjouir, et me vient l'envie incontrôlable d'en faire profiter tous mes amis blogophiles.
Voilà:
Découvrez le bon Léon Russel à ses débuts, c'est à dire sans barbe et le cheveu gominé, mais déjà pourvu d'un certain charme, et d'un vrai savoir-faire (quelle mise en scène!).
Très bien entouré l'animal!
Je vous souhaite de passer le réveillon en aussi bonne compagnie.
Et si c'est Léon qui est au piano, ça va swinguer dans les chaumières.
Auquel cas, 2013 s'annonce plutôt bien.
Je ne vous souhaite rien d'autre.
C'est déjà énorme.

(c'est rare qu'un document inachevé, un titre dont la fin est tronquée, par exemple, me mette dans un tel état de frustration. Une seule solution: chercher le vinyle en question. Hum,hum,...pas une mince affaire.  Ce sera ma première résolution pour 2013. Peut-être la seule.)

jeudi, décembre 27, 2012

Best of

A l'heure des bilans de fin d'année, le webzine anglais N.M.E. propose à ses lecteurs, et sous la forme de Gif (images animées en "boucles"...) les évènements qui ont, à leurs yeux, marqué ces douze mois. Choix non-exhaustif, et discutable, of course, mais qui tape souvent juste. J'ai retenu cet hommage rendu à notre cher disparu Adam Yauch, des Beastie boys...
















...et nous reviennent en mémoire ces quelques mots de poésie existentielle:
You gotta fight for your right to party! 
Yep!

vendredi, décembre 14, 2012

Pipo


Il y a dix ans déjà.
Comme si c'était hier.
Dix ans que tu es parti, fratello mio.
Nous n'avions même pas dix ans sur cette photo, à Francavilla al Mare (près de Pescara, en Italie), à la fin des années 60. Et pourtant, déjà une quantité astronomique de souvenirs liés à nos aventures estivales. Car chaque été nous avions les pieds dans le sable, et la tête au soleil. A cet âge là, dix ans c'est toute une vie.
Et aujourd'hui, dix ans,
C'était tout juste hier.
Peut-être parce que tu n'es jamais vraiment parti.
Peut-être parce que tu nous manques encore énormément, et que le temps n'y fait rien.
Peut-être parce que j'entends encore le son de ta guitare.
Peut-être parce que mon fils Lilo (tu vois c'est comme Pipo, à une lettre près...) qui a 5 ans dans une semaine, a demandé une guitare au père Noël. Et que j' imagine très bien Tonton Pipo lui montrant comment faire de la musique en posant quelques doigts sur les cordes.
Je vous vois tous les deux dans un coin, noyés dans le brouhaha du réveillon, concentrés sur ces petits doigts qui se placent tant bien que mal sur le manche de cette première guitare.
Et moi, à l'autre bout de la pièce, je ne vous aurais pas quitté des yeux.
Et j' aurais veillé à ce qu'on vous foute une paix royale.

les Maya ont prévu la fin du monde dans quelques jours.
Pour moi le monde s'est écroulé il y a dix ans. Et ça personne ne l'avait prédit.
Si j'écris cette lettre ouverte, c'est parce qu'il n'est pas rare qu'un de nos amis me parle encore de toi. Ils sont donc nombreux à signer cette lettre avec moi.
Je vais prendre ma guitare et jouer quelques accords de blues.
C'est la moindre des choses, en ce jour anniversaire.
En pensant à la manière de transmettre à ce petit enfant ce que tu m'avais transmis alors que j'étais à peine plus grand que lui.
J'ai eu le meilleur des professeurs.
Le meilleur des frères aussi.
Il est temps pour moi d'être à la hauteur.

Alors quoiqu'en pensent les Mayas, la vie va continuer.
Et en musique.
je t'embrasse, frattelo mio.
Très fort.
zézé.

mardi, décembre 11, 2012

Trucs et astuces pour transformer vos vieux vinyles en radieux MP3

Afin d'en faire profiter vos chères petites têtes blondes, qui se feront une joie d'ajouter à leur Ipod l'ensemble de votre discothèque (qui sommeillait sur une étagère), voici un moyen rapide et efficace d' affirmer votre savoir faire:
Rien de plus simple. Il vous suffit de reproduire à l'identique l'installation proposée sur la photo, et qui a fait ses preuves. Vos vieux vinyles sortiront d'une trop longue et injuste léthargie, et raviront vos chères petites têtes blondes qui ne soupçonnaient pas de telles richesses en votre possession.
Vous marquez un bon point.
Et le fossé des générations se comble en un tour de main.
Ça fait plaisir.

Trucs et astuces pour les soirées qui n'en finissent plus. Aujourd'hui : le réveillon.

Comment joindre l'utile à l'agréable?
En offrant à vos chères petites têtes blondes un pack Lego pour Noël.
Ce qui vous permettra, avec un peu d' habilité et de patience, de recréer vos pochettes d'albums préférées (ici Motorhead, 'Ace of Spades'). les grands n'y verront que du feu (de toutes façons, sont tous pompettes...), et les petits auront à leurs côtés, à quatre pattes sur le tapis, un tonton (papa) trop cool!
Ça fait plaisir.

dimanche, décembre 09, 2012

Irish pub
















LA chanson  de Noël.
Ultime.
Magnifique.
A écouter impérieusement en cette période de l'année, quand les premiers flocons nous rappellent que Santa Claus n'est pas loin, et qu'on n'y coupera pas, une fois encore, à ce joyeux Noël qui va clore un parcours de douze mois de labeur. Et peu importe si cette année fut longue et ennuyeuse, courte et intense, ou pleine d'imprévus, bons ou mauvais...il est temps de se poser bien au chaud et de faire une trêve. Le temps de cette inusable ritournelle écrite il y a 25 ans par ce looser magnifique de Shane MacGowan, pour cet incroyable combos d'excités avinés de Pogues, accompagné ici de Kirsty MacColl. 4 minutes 02 entre amis.
Christmas time.


samedi, décembre 08, 2012

Colorado (encore)

Etrange sentiment ce matin. Retrouver sa terre natale en unes des quotidiens nationaux, avec, pour illustrer le désarroi d'une population usée par une lutte sans fin, les hauts fourneaux qui dominent les quartiers ouvriers au creux de ma vallée, sous la neige.
La chaleur de l'acier en fusion se fait rare.
Le froid et l'hiver s'installent.
Les hommes, eux, restent debout.
Encore.
Et pour longtemps.





(libé. 8/12/12)
Il y a un an déjà...

dimanche, décembre 02, 2012

douce nuit

Confortablement englouti par ce canapé moelleux qui vous tendait les bras,
comme chaque année,
en cette fin de repas de tous les excès,
face à la dernière bûche qui se consume au fond de l'âtre,
ou face à l'écran neigeux de votre plasma 52 cm,
le ventre repu par un trop plein de dinde,
de marrons,
de mousseux,
de réveillon en somme,
et alors que les derniers convives regagnent péniblement leurs draps gelés,
il vous restera encore un dernier plaisir à combler,
les yeux clos,
en attendant les premières lueurs de l'aube:
la chanson ultime.
L'air cristallin, limpide et envoutant qui vous rendra, comme par magie, en cette nuit de Noël, léger comme une plume.
Wall.
3 enfants,
un garçon avec une guitare,
un autre avec quatre cordes,
et une fille
avec du talent.
Anglais d'origine.
Pour une reprise de Karen Dalton, something on your mind.
C'est cadeau.