Il s'agissait de finir l'année en beauté.
Pour se faire,
un petit retour en arrière (1964),
Pete Drake,
l'homme qui fait parler sa pedal steel guitar.
De bien belles images.
De bien beaux costumes.
Une drôle de petite boite.
Un tuyau dans la bouche.
Et Pete Drake nous fait Get Lucky.
En plus suave.
Et sans casque.
vendredi, décembre 27, 2013
mercredi, décembre 25, 2013
mardi, décembre 24, 2013
cadeau
Aujourd'hui, c'est la veille de Noël.
Et avant de rejoindre leur maman, dans leur maison,
mes enfants (qui ont imaginé que le père Noël ne connaissait sans doute pas ma nouvelle adresse)
ont confectionné chacun un petit cadeau.
Les filles ont glissé un gros coeur dans une enveloppe, un petit bracelet, dans une petite boite,
et puis mon fils, 6 ans, qui apprend à écrire cette année,
a réalisé un puzzle.
De deux pièces.
24 décembre 2013.
Il pleut sur l'ensemble du pays.
Dans mon petit appartement,
il fait très beau.
Et avant de rejoindre leur maman, dans leur maison,
mes enfants (qui ont imaginé que le père Noël ne connaissait sans doute pas ma nouvelle adresse)
ont confectionné chacun un petit cadeau.
Les filles ont glissé un gros coeur dans une enveloppe, un petit bracelet, dans une petite boite,
et puis mon fils, 6 ans, qui apprend à écrire cette année,
a réalisé un puzzle.
De deux pièces.
24 décembre 2013.
Il pleut sur l'ensemble du pays.
Dans mon petit appartement,
il fait très beau.
c'est la belle nuit de Noël
Afin de faire passer la pilule de cette abondance de tout (dans le meilleur des cas), ou du n'importe quoi bien emballé (dans la plupart des cas), et puisqu'il vaut mieux accompagner ces jours de fêtes de quelques notes bien senties (et de circonstance), voici, parmi la multitude des enregistrements de Noël (plus ou moins bien vus, tels que les Ramones, the Raveonettes, Jacob Miller, Lee Perry, ou encore Billy May), celui qui retiendra mon attention avec, pourtant, pas grand chose, mais un "je ne sais quoi" de bon goût qui emporte l'adhésion dès la première écoute.
Bon, c'est pas la kermesse au village, j'avoue, mais le réveillon peut avoir de l'allure sans faire tourner des serviettes pour autant.
Maintenant,
si vous préférez passer la soirée en dansant sur la compile de Cyril Hanouna, c'est vous qui voyez.
Je ne juge pas.
Mais j'ai pas ça en rayon.
Enfin,
pas encore.
Je n'ai pas déballé mes cadeaux.
J'ai comme une angoisse tout à coup.
Low (from Minesotta, U.S.A. Just like Christmas.1999.)
Bon, c'est pas la kermesse au village, j'avoue, mais le réveillon peut avoir de l'allure sans faire tourner des serviettes pour autant.
Maintenant,
si vous préférez passer la soirée en dansant sur la compile de Cyril Hanouna, c'est vous qui voyez.
Je ne juge pas.
Mais j'ai pas ça en rayon.
Enfin,
pas encore.
Je n'ai pas déballé mes cadeaux.
J'ai comme une angoisse tout à coup.
Low (from Minesotta, U.S.A. Just like Christmas.1999.)
samedi, décembre 14, 2013
Bon plan
Voilà un groupe au nom étrange, The Dismemberment Plan, qui avait (légèrement) marqué son époque, fin des années 90,
et dont le plus grand fait d'armes reste une tournée en première partie de Pearl Jam (2000),
la belle affaire.
Il avait disparu de la circulation, dans l'indifférence générale, après avoir semé quelques galettes (aucune distribuée dans l'hexagone).
La reformation, cette année n'a fait guère plus de bruit.
Et pourtant, un chanteur à la langue bien pendue, des synthés cheapos comme on les aime (quand on les aime), et des mélodies qui accrochent plutôt durablement nos oreilles sensibles, sont des combinaisons gagnantes, et assez rares pour qu'on y prête une petite attention. Comme ce titre qui,
l'air de rien,
pourrait bien nous faire oublier la morosité ambiante,
(Ah, le bel automne qui touche à sa fin...),
et nous faire danser les pieds dans la neige.
Pourvu qu'il neige.
mardi, décembre 10, 2013
Viva!
Voilà pourquoi,
parfois,
dans le trouble et la confusion qui m'habite,
parfois,
il pointe une petite lueur,
une flamme qui surgit hors de la nuit,
(et court vers l'aventure au galop),
et qui me fait penser,
parfois,
que Dieu existe:
parfois,
dans le trouble et la confusion qui m'habite,
parfois,
il pointe une petite lueur,
une flamme qui surgit hors de la nuit,
(et court vers l'aventure au galop),
et qui me fait penser,
parfois,
que Dieu existe:
the shop around the corner
A l'heure où chacun s'affaire à terminer son année tant bien que mal,
sans trop de dégâts,
avec, comme ultime préoccupation l'achat multiple, compulsif et déprimant d'une foultitude d'objets inutiles et, ô combien, onéreux,
qui feront le bonheur des uns et le désespoir des autres,
sous le sapin,
juste avant la bûche glacée,
(qui vous attend déjà sur la table jonchée de bouchons de champagne et de cire fondue)...
il vous fallait un peu d'aide pour affronter ces longues heures de shopping périlleux.
Nous avons la solution:
puisqu'il vous faudra affronter les bandes-son poisseuses des supermarchés et autres grand magasins enguirlandés pour l'occasion,
je vous propose de vous isoler sous vos écouteur avec La play-list "plaisir d'offrir, joie de recevoir", que vous aurez pris soins de concocter d'après nos conseils.
Mais attention, il s'agit de rester dans le ton.
Et loin de nous l'idée de vous isoler en ces jours de fête.
Il s'agit plutôt de vous lover dans cette onctueuse atmosphère de réconciliation générale et de joie intense qui vous relie les uns, les autres, à l'approche des caisses enregistreuses.
A tout seigneur, tout honneur.
Celui qui donna ses lettres de noblesse à ce qu'on allait nommer Easy listnening, bien plus tard:
Herb Alpert & the Tijuana Brass.
De bien belles images.
la promo du jour.
sans trop de dégâts,
avec, comme ultime préoccupation l'achat multiple, compulsif et déprimant d'une foultitude d'objets inutiles et, ô combien, onéreux,
qui feront le bonheur des uns et le désespoir des autres,
sous le sapin,
juste avant la bûche glacée,
(qui vous attend déjà sur la table jonchée de bouchons de champagne et de cire fondue)...
il vous fallait un peu d'aide pour affronter ces longues heures de shopping périlleux.
Nous avons la solution:
puisqu'il vous faudra affronter les bandes-son poisseuses des supermarchés et autres grand magasins enguirlandés pour l'occasion,
je vous propose de vous isoler sous vos écouteur avec La play-list "plaisir d'offrir, joie de recevoir", que vous aurez pris soins de concocter d'après nos conseils.
Mais attention, il s'agit de rester dans le ton.
Et loin de nous l'idée de vous isoler en ces jours de fête.
Il s'agit plutôt de vous lover dans cette onctueuse atmosphère de réconciliation générale et de joie intense qui vous relie les uns, les autres, à l'approche des caisses enregistreuses.
A tout seigneur, tout honneur.
Celui qui donna ses lettres de noblesse à ce qu'on allait nommer Easy listnening, bien plus tard:
Herb Alpert & the Tijuana Brass.
De bien belles images.
la promo du jour.
lundi, décembre 02, 2013
nuit caline
Un duo de jeunes italo-américains Santo & Johnny (les frères Farina) écrit en août 1959 le plus suave, le plus onctueux, le plus délicat, le plus délectable et le plus langoureux slow (instrumental) de tous les temps: SleepWalk.
On a pas fait mieux depuis.
Même si quelques amis l'ont ajouté à leur répertoire, tels que Jeff Beck, Brian Setzer, Jonathan Richman, pour ne citer que mes préférés...l'original reste un diamant brut. Eternel.
lundi, novembre 25, 2013
Noël de joie
Vous êtes, j'en suis sûr,
déjà sur le coup pour ce réveillon du 24 décembre...
On fait quoi,
avec qui,
chez qui,
ou bien non?
Ahlala,
Et comme chaque année,
c'est tonton qui va se coller aux platines pour l'ambiance.
Parce que tonton, question ambiance, c'est un chef.
Surtout pour le reste de la famille.
Parce que vous,
vous broyez du noir.
Et cette année, vous présentez le pire.
Alors
vous vous mettez à rêver d'un tonton qui "mange" (sévère) pour toutes ces années de supplices affligés au reste du monde, sans vergogne.
Une chute dans l'escalier qui mène à la cave,
ou
une glissade sur le verglas,
qu'on accompagne, l'air de rien...
Mais comment éviter l'incident diplomatique,
qui pourrait fâcher une bonne frange de la famille (du côté de chez tata)?
Vous allez lui glisser discrètement dans sa playlist MP3
(parce que tonton a décidé cette année d'abandonner les CDs, vu que "tout le programme de la soirée tient désormais dans sa poche", sacré tonton),
entre "Sébastien Patoche" et "Hélène Ségara chante Joe Dassin",
cette petite merveille concoctée pour Noël, par le grand Vince Guaraldi,
compositeur émérite de toutes les bandes-son de ce bon vieux Charlie Brown.
Avec un peu de chance, tonton y prendra goût.
Et vos réveillons ne seront plus les mêmes.
Et la tradition respectée.
Sans blessé.
déjà sur le coup pour ce réveillon du 24 décembre...
On fait quoi,
avec qui,
chez qui,
ou bien non?
Ahlala,
Et comme chaque année,
c'est tonton qui va se coller aux platines pour l'ambiance.
Parce que tonton, question ambiance, c'est un chef.
Surtout pour le reste de la famille.
Parce que vous,
vous broyez du noir.
Et cette année, vous présentez le pire.
Alors
vous vous mettez à rêver d'un tonton qui "mange" (sévère) pour toutes ces années de supplices affligés au reste du monde, sans vergogne.
Une chute dans l'escalier qui mène à la cave,
ou
une glissade sur le verglas,
qu'on accompagne, l'air de rien...
Mais comment éviter l'incident diplomatique,
qui pourrait fâcher une bonne frange de la famille (du côté de chez tata)?
Vous allez lui glisser discrètement dans sa playlist MP3
(parce que tonton a décidé cette année d'abandonner les CDs, vu que "tout le programme de la soirée tient désormais dans sa poche", sacré tonton),
entre "Sébastien Patoche" et "Hélène Ségara chante Joe Dassin",
cette petite merveille concoctée pour Noël, par le grand Vince Guaraldi,
compositeur émérite de toutes les bandes-son de ce bon vieux Charlie Brown.
Avec un peu de chance, tonton y prendra goût.
Et vos réveillons ne seront plus les mêmes.
Et la tradition respectée.
Sans blessé.
samedi, novembre 23, 2013
Tonton flingué
Le cinéaste français Georges Lautner, auteur des Tontons flingueurs, est mort, vendredi 22 novembre à Paris, à l'âge de 87 ans.
Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.(M. Audiard)
mercredi, novembre 20, 2013
le sens de ma vie
«Nous nous réunissons et nous sommes en train de mettre sur pied un spectacle - c’est pour de vrai», a déclaré Terry Jones à la BBC.
«Je suis très excité. J’espère que ça va nous rapporter beaucoup d’argent. J’espère pouvoir rembourser mon emprunt», a ajouté Terry Jones.
(Autant la reformation des Sex pistols m'avait flanqué la nausée, autant celle des Monty Phyton me réjouit...allez savoir...)
mardi, novembre 19, 2013
la vie de Brian
Et si on arrêtait de parler de Pop Musique, une fois pour toutes.
Et si on arrêtait, même, d'en faire.
A quoi bon.
Comment dépasser ces quelques minutes de grâce.
Cette version inédite (répétition en studio), rare, et déshabillée, montre à quel point Brian Wilson dépassait, à l'époque, et de loin, quiconque essayait d'écrire ne serait-ce que l' intro d'une bonne chanson.
Passons à autre chose.
(Mais n'oublions jamais de glisser Pet Sounds dans nos bagages...)
mardi, novembre 12, 2013
Arizona dream
il va falloir se réunir,
derrière un verre,
de vin chaud, c'est de saison,
(ou autre chose, c'est mieux)
et admettre,
tous,
comme un seul homme,
que notre ami Nico a déplacé des montagnes.
Que Monsieur Moog est grand.
Et du bout de son crayon,
comme sur la voie ferrée
qui court le long du manche de sa guitare,
notre troubadour local a réalisé ce que nombre d'entre nous n'a fait qu'effleurer
dans ses rêves
(les plus ambitieux),
côtoyer,
et partager,
ne serait-ce qu'un instant,
(c'est à dire une éternité quand on aime, comme on aime)
la scène locale de Tucson, Arizona.
Comme en témoigne ce lien.
En compagnie d'howe Gelb, pour n'en citer qu'un.
Excusez du peu.
Le frenchy talentueux,
sans faire de bruit,
a traversé les océans,
les prairies, les hameaux,
et les chemins de fortunes,
pour graver sur quelques mètres de pages blanches
le témoignage de ces belles rencontres.
En vente dans les bonnes épiceries.
Et si vous n'avez qu'un cadeau à faire pour les fêtes,
ce sera celui-ci.
vous n'avez pas le choix.
C'est un ordre.
mardi, octobre 22, 2013
Jack London Calling
...bon, c'est pas nouveau...mais chaque fois que je tombe sur une de ces couvertures détournées, je me tape sur le ventre...Alors épinglons une fois pour toute, sur le mur de ce blog, quelques unes parmi mes préférées, et décernons le grand prix Jean Yanne de l'impertinence à cette jeune artiste épatante:
dimanche, octobre 20, 2013
La La La
Puisqu'il semblerait que ce soit difficile,
voire douloureux,
pour certains,
d'affronter la grisaille et l'air humide de ce mois d'octobre qui,
avouons-le,
ressemble à s'y méprendre à un mois d'automne...
...Je vous propose une solution.
La solution.
N'ayons pas peur des mots,
le remède!
Cette découverte pourrait bien nous faire passer l'hiver en rythme et dans la bonne humeur...
D'ici là,
Elle vous fera déjà passer un bon dimanche,
d'automne,
pour sûr!
Attention,
voici
POKEY LAFARGE!
Cadeau.
voire douloureux,
pour certains,
d'affronter la grisaille et l'air humide de ce mois d'octobre qui,
avouons-le,
ressemble à s'y méprendre à un mois d'automne...
...Je vous propose une solution.
La solution.
N'ayons pas peur des mots,
le remède!
Cette découverte pourrait bien nous faire passer l'hiver en rythme et dans la bonne humeur...
D'ici là,
Elle vous fera déjà passer un bon dimanche,
d'automne,
pour sûr!
Attention,
voici
POKEY LAFARGE!
Cadeau.
mercredi, octobre 16, 2013
Kids
Voilà la bonne nouvelle du mois.
7 octobre, date officielle de la sortie d'un EP (4 titres, donc) du beau Niall Galvin, aka Only real: "Days In The City".
Premier extrait: Get in on.
Only Real, que la presse d'outre manche qualifie de "garage hip hop crooner".
On est pas loin du compte.
Un jeune blondinet de l'ouest de Londres, qu'on jurerait cousin de notre bien aimé King Krule.
(ils ont le même âge, à savoir une vingtaine de printemps au compteur).
Mais quand le King officie en solo, et à la tombée du jour, le jeune Only Real préfère sortir en meute et sous le soleil (exactement).
Ca ne change pas grand chose à l'affaire.
Le terrain de jeu est le même.
Et la partie ne fait que commencer pour ces jeunes loups.
Ils finiront par se retrouver.
Sur nos platines, c'est déjà fait.
Let's play!
7 octobre, date officielle de la sortie d'un EP (4 titres, donc) du beau Niall Galvin, aka Only real: "Days In The City".
Premier extrait: Get in on.
Only Real, que la presse d'outre manche qualifie de "garage hip hop crooner".
On est pas loin du compte.
Un jeune blondinet de l'ouest de Londres, qu'on jurerait cousin de notre bien aimé King Krule.
(ils ont le même âge, à savoir une vingtaine de printemps au compteur).
Mais quand le King officie en solo, et à la tombée du jour, le jeune Only Real préfère sortir en meute et sous le soleil (exactement).
Ca ne change pas grand chose à l'affaire.
Le terrain de jeu est le même.
Et la partie ne fait que commencer pour ces jeunes loups.
Ils finiront par se retrouver.
Sur nos platines, c'est déjà fait.
Let's play!
mardi, octobre 15, 2013
Mekanïk Destruktïw Kommandöh
Audiofanzine, comme son nom l'indique est un webzine destiné aux musiciens de tous poils, avides de nouveautés, une boutique numérique qui alimente ses rayons des nombreuses trouvailles de leurs chroniqueurs avertis. Musicien, moi-même, à mes heures perdues, il y a quelque temps encore, j'allais me promener régulièrement dans les allées de ce grand magasin pour mélomanes pratiquants.
J'y suis retourné, il y a peu, et j'y ai fait de belles trouvailles:
Comme cette fameuse pédale d'effet Farmer's Mill.
quésako?
J'y suis retourné, il y a peu, et j'y ai fait de belles trouvailles:
Comme cette fameuse pédale d'effet Farmer's Mill.
quésako?
"la pédale Farmer's Mill, destinée à détruire le son de votre guitare. La pédale vient d'être mise à jour."
???
"Pour rappel Farmer's Mill simule le bruit que peut faire votre guitare/ampli quand le câblage vous lâche : saturation, craquements..."
"Pour la modique somme de 99 euros."
"Le jour où la connerie se vendra en tubes, il y en a qui seront les premiers à s’offrir une brosse à dents."
Michel Audiard.
dimanche, octobre 13, 2013
les rythmes et les bleus
Alors que je souhaitais une saine activité en ce dimanche grisonnant, coincé entre quatre murs par un marathon envahissant toute la ville, j'eu la drôle d'idée (mais après tout il y a plus drôle, comme de courir en short dans ma rue) de traduire les paroles d'American pie de Don Mc Lean.
Ne pas allumer la télé étant un défi en soi,
traduire ce fichu texte qui hanta mes tendres années en est un autre,
et de taille.
Première difficulté:
A la première écoute, le texte défile à toute allure,
et ne me laisse aucune chance.
Je décide alors de m'aider des travaux antérieurs déposés sur la toile par d'autres amoureux du folksong américain du début des seventies.
Et là, surprise,
un monde nouveau s'ouvre à moi,
entre la poésie surréaliste et la notice explicative de votre robot-mixeur traduite du coréen au français (par un mot à mot vertigineux).
Bref, un pur moment de bonheur.
Je vous le donne tel quel:
J'ai la tête qui pique un peu.
Ne pas allumer la télé étant un défi en soi,
traduire ce fichu texte qui hanta mes tendres années en est un autre,
et de taille.
Première difficulté:
A la première écoute, le texte défile à toute allure,
et ne me laisse aucune chance.
Je décide alors de m'aider des travaux antérieurs déposés sur la toile par d'autres amoureux du folksong américain du début des seventies.
Et là, surprise,
un monde nouveau s'ouvre à moi,
entre la poésie surréaliste et la notice explicative de votre robot-mixeur traduite du coréen au français (par un mot à mot vertigineux).
Bref, un pur moment de bonheur.
Je vous le donne tel quel:
You both kicked off your shoes
Tu avais donnez un coup de pied outre tes chaussures
Man, I dig those rhythm and blues
Mec, je creuse les rythmes et les bleus
Tu avais donnez un coup de pied outre tes chaussures
Man, I dig those rhythm and blues
Mec, je creuse les rythmes et les bleus
A ceux qui lui demandaient une explication quant au texte, Don Mc Lean répondait: "désolé de vous laisser seul, mais j'ai compris, il y a longtemps, qu'un artiste doit écrire, puis passer à autre chose..."
Certains traducteurs devraient d'abord passer à autre chose, avant d'écrire.
Mais attention,
coeurs sensibles éloignez-vous,
il y a plus dangereux qu'une traduction maladroite,
Il y a les adaptations.
Claude François décida d'adapter ce merveilleux titre en 1972:
"American Pie" devint "feu de paille", face B du 45 tours: "quand l'épicier ouvre sa boutique".
mercredi, octobre 09, 2013
mercredi, jour des enfants
Ils nous avaient séduit en Janvier.
Les voilà à nouveau en octobre.
Avec toujours la même énergie,
et le talent naissant d'alors, qui se confirme sur cette nouvelle plage illustrée.
A défaut d'une actualité réjouissante, retrouvons nos (tout) jeunes amis sur le pont.
The Parquet courts.
les nerfs à vifs.
Comme on les aime.
jeudi, septembre 26, 2013
Nuits Blanches
Depuis quelques semaines déjà mes nuits sont agitées. Segmentées. Découpées en petites tranches d'éveil, suivies d'assoupissements furtifs, puis, à nouveau les yeux grands ouverts, mes pensées se bousculent comme en plein jour. Il m'arrive parfois, par dépit, de saisir la télécommande afin de m'évader un peu, de me distraire, en attendant le retour du sommeil réparateur. Cette nuit , ce matin plutôt, puisqu'il sonnait 4 heures au clocher, j'ai découvert au détour d'un zapping mollasson, une vidéo étrange qui illustre une chanson sublime.
L'artiste est belge: Eric Legnini. Pianiste de son état. Son domaine de prédilection: le jazz.
Il est ici accompagné d'un chanteur anglais, Hugh Coltman (from the Hoax).
Il y a du Moondog dans ce titre.
Il y a pire comme référence.
Il n'y a pas mieux comme berceuse.
Mes nuits sont plus belles que vos jours.
Le temps de quelques accords.
lundi, septembre 02, 2013
les filles du mois
"Quand vient la fin de l'été
Sur la plage
Il faut alors se quitter..." disait la chanson...
Quitter les garçons coiffeurs au teint halé, sans doute,
mais pour vite regagner les caves,
de Dublin, par exemple,
comme celles repeintes par les "September girls":
en noir.
Elles y concoctent une potion vénéneuse, mais miraculeuse (en écoute, ci-dessous) qui devrait les rendre célèbres avant l'automne.
Auquel cas,
Sur la plage
Il faut alors se quitter..." disait la chanson...
Quitter les garçons coiffeurs au teint halé, sans doute,
mais pour vite regagner les caves,
de Dublin, par exemple,
comme celles repeintes par les "September girls":
en noir.
Elles y concoctent une potion vénéneuse, mais miraculeuse (en écoute, ci-dessous) qui devrait les rendre célèbres avant l'automne.
Auquel cas,
il leur faudra changer de nom.
dimanche, septembre 01, 2013
Fight for your right
Depuis quelques minutes: septembre...
Une dernière fournée réjouissante from outre-manche, par la bondissante MIA, avec ce titre que n'aurait sans doute pas renié le beau Strummer si ce sale hiver 2002 ne nous l'avait enlevé. Décidément le bon Joe nous revient souvent en mémoire, ces derniers temps. C'est sans doute qu'il nous manque encore, ce vieux pirate. Au point que j' imagine sans mal sa voix sur ce titre... A défaut, c'est la belle MIA qui se colle au micro, et qui règle ses comptes: "..Did you ever fight for me? Did you cry for me?.."
...jusqu'au final, assez inattendu..
L'automne peut pointer le bout de son nez.
Même pas peur.
Une dernière fournée réjouissante from outre-manche, par la bondissante MIA, avec ce titre que n'aurait sans doute pas renié le beau Strummer si ce sale hiver 2002 ne nous l'avait enlevé. Décidément le bon Joe nous revient souvent en mémoire, ces derniers temps. C'est sans doute qu'il nous manque encore, ce vieux pirate. Au point que j' imagine sans mal sa voix sur ce titre... A défaut, c'est la belle MIA qui se colle au micro, et qui règle ses comptes: "..Did you ever fight for me? Did you cry for me?.."
...jusqu'au final, assez inattendu..
L'automne peut pointer le bout de son nez.
Même pas peur.
vendredi, août 30, 2013
London Calling
Je l'avais rencontré en 2010, il se présentait à la face du monde sous le nom de Zoo kid. Et c'était rudement bien.
Je l'avais retrouvé peu de temps après, il se faisait appeler, alors, King krule. Et c'était rudement bien.
Revoici aujourd'hui Archy Marshall, Aka King krule donc, un nouvel opus sous le bras (6 Feet Beneath the Moon) et c'est une fichue bonne nouvelle. Car c'est rudement, rudement bien.
Et si vous pensiez que ce crétin de Pete Doherty était le digne héritier de Joe Strummer, alors dites vous bien que le seul rejeton digne d'un tel héritage, ressemble davantage à cet enfant aux cheveux rouges et à la voix aussi épaisse que le goudron des rues du sud-est de Londres. Car lui aussi ne souhaite pas s'enfermer dans un style, et va taquiner les genres, sans retenue, que ce soit le jazz, le blues ou le hip-hop (une autre aventure discographique sous le pseudo Edgar the beatmaker...ce gars-là n'a que 19 ans!).
Longue vie au roi!
Je l'avais retrouvé peu de temps après, il se faisait appeler, alors, King krule. Et c'était rudement bien.
Revoici aujourd'hui Archy Marshall, Aka King krule donc, un nouvel opus sous le bras (6 Feet Beneath the Moon) et c'est une fichue bonne nouvelle. Car c'est rudement, rudement bien.
Et si vous pensiez que ce crétin de Pete Doherty était le digne héritier de Joe Strummer, alors dites vous bien que le seul rejeton digne d'un tel héritage, ressemble davantage à cet enfant aux cheveux rouges et à la voix aussi épaisse que le goudron des rues du sud-est de Londres. Car lui aussi ne souhaite pas s'enfermer dans un style, et va taquiner les genres, sans retenue, que ce soit le jazz, le blues ou le hip-hop (une autre aventure discographique sous le pseudo Edgar the beatmaker...ce gars-là n'a que 19 ans!).
Longue vie au roi!
Jukebox Babe
Si vous passez par Londres (au nord, précisément), faites un détour par les bureaux de The Amy Winehouse Foundation, vous y découvrirez un magnifique J-200 stereo Jukebox (1959) ayant appartenu à Mme Winehouse, d'octobre 2007 jusqu' à ce triste 23 juillet 2011.
So what?
La playlist, les amis.
Du velour.
Avec entre autre, Billy Fury, Mama Cass, Aretha Franklin, The Kinks, Ella Fitzerald, ainsi qu'une version de "I love you more than you'll ever know" par Donny Hathaway, qui doit être le morceau le plus lent de l'histoire de la soul music. Mais peut-être le plus beau aussi.
(Artiste cité dans le titre "rehab", vous ne pouvez rien m'enseigner que je ne puisse apprendre de monsieur Hathaway...)
Mais,
en cette période de rentrée générale, je vous sens le moral au plus bas,
je pointerai, donc, le morceau le plus up-tempo de cette liste: A Message To You Rudy, par The Specials.
Et, à l'écoute de sa trop courte discographie, on notera l'enseignement qu'elle aura également suivi de ces rude-boys. Hommage appuyé.
So what?
La playlist, les amis.
Du velour.
Avec entre autre, Billy Fury, Mama Cass, Aretha Franklin, The Kinks, Ella Fitzerald, ainsi qu'une version de "I love you more than you'll ever know" par Donny Hathaway, qui doit être le morceau le plus lent de l'histoire de la soul music. Mais peut-être le plus beau aussi.
(Artiste cité dans le titre "rehab", vous ne pouvez rien m'enseigner que je ne puisse apprendre de monsieur Hathaway...)
Mais,
en cette période de rentrée générale, je vous sens le moral au plus bas,
je pointerai, donc, le morceau le plus up-tempo de cette liste: A Message To You Rudy, par The Specials.
Et, à l'écoute de sa trop courte discographie, on notera l'enseignement qu'elle aura également suivi de ces rude-boys. Hommage appuyé.
mercredi, août 28, 2013
Wall of sound
Déjà remarqués en décembre dernier pour une sublime version de "something on your mind" (Karen Dalton), les trois jeunes gens de Wall (une guitare, une basse, un chapeau) nous donnent des nouvelles. Ils vont bien. Chantent en public. Et mangent à leur faim. C'est beaucoup. Pourvu que ça dure.
samedi, août 24, 2013
Saturday night fever
Si les Stones l'avaient écrit,
on aurait crié au génie!
Les Strangeloves l'ont fait...
Et ils ont sombré dans l'oubli.
Mais pas pour tout le monde.
Il est grand temps de raviver les mémoires...
(Et avouons-le,
si les Stones sont morts sur nos platines...
les Strangeloves bandent encore!)
(Les HouseRockers pourraient bien l'inclure à leur répertoire, dès la rentrée...faudra pas pleurer...)
on aurait crié au génie!
Les Strangeloves l'ont fait...
Et ils ont sombré dans l'oubli.
Mais pas pour tout le monde.
Il est grand temps de raviver les mémoires...
(Et avouons-le,
si les Stones sont morts sur nos platines...
les Strangeloves bandent encore!)
(Les HouseRockers pourraient bien l'inclure à leur répertoire, dès la rentrée...faudra pas pleurer...)
local (anti)hero
Leur label: "Audio Antihero"
...qui affiche une profession de foi: "Specialists in commercial suicide".
Le groupe: Cloud.
Et,
en effet,
rarement vu (entendu) un groupe aussi cohérent.
Ils font ce qu'ils peuvent (mais pas plus), et gardent la tête dans les nuages.
Et,
contrairement à d'autres, moins doués,
mais plus malins,
Il est à parier qu'ils n'en vendront pas des caisses.
Pourtant je me suis surpris à dodeliner de la tête à l'écoute de ce titre..
Mais ça reste entre nous.
Et si, malgré tous leurs efforts, ils venaient à caracoler en tête des hit-parades,
il ne faudra pas leur en vouloir.
Ils n'y seront pour rien.
...qui affiche une profession de foi: "Specialists in commercial suicide".
Le groupe: Cloud.
Et,
en effet,
rarement vu (entendu) un groupe aussi cohérent.
Ils font ce qu'ils peuvent (mais pas plus), et gardent la tête dans les nuages.
Et,
contrairement à d'autres, moins doués,
mais plus malins,
Il est à parier qu'ils n'en vendront pas des caisses.
Pourtant je me suis surpris à dodeliner de la tête à l'écoute de ce titre..
Mais ça reste entre nous.
Et si, malgré tous leurs efforts, ils venaient à caracoler en tête des hit-parades,
il ne faudra pas leur en vouloir.
Ils n'y seront pour rien.
Irish Pub
Soufflé à l'oreille par Ralph (HouseRockers, Wad-billys, you know...), il existerait, au fin fond de l'Irlande, quelques jeunes trublions, armés d'instruments ancestraux, qui sèmeraient le trouble dans les arrières salles des pubs locaux...The Strypes.
Hum, hum...
Qu'en est-il exactement...
Et bien, il suffira, cette semaine, d'ouvrir votre "Mojo" (version numérique) à la rubrique this just in, pour s'apercevoir que notre ami disait vrai.
Ils accueillent sur scène notre bon Wilco Johnson, et son acolyte (de la belle époque) john B.Sparks (à la basse), pour une reprise du désormais "culte" "Roxette".
La relève est, donc, assurée.
Et de belle manière.
Les efforts de notre cher Docteur n'ont pas été vains. La flamme est maintenue par ces 4 garçons venus d'une petite île qui a vu naître Van Morrison (et ses Them)...
Gloire à eux!
G.L.O.R.I.A...Gloria!
Hum, hum...
Qu'en est-il exactement...
Et bien, il suffira, cette semaine, d'ouvrir votre "Mojo" (version numérique) à la rubrique this just in, pour s'apercevoir que notre ami disait vrai.
Ils accueillent sur scène notre bon Wilco Johnson, et son acolyte (de la belle époque) john B.Sparks (à la basse), pour une reprise du désormais "culte" "Roxette".
La relève est, donc, assurée.
Et de belle manière.
Les efforts de notre cher Docteur n'ont pas été vains. La flamme est maintenue par ces 4 garçons venus d'une petite île qui a vu naître Van Morrison (et ses Them)...
Gloire à eux!
G.L.O.R.I.A...Gloria!
vendredi, août 16, 2013
retour de flamme
Après une (trop) longue absence, due à des évènements indépendants de ma (bonne) volonté, je décide, en ce lendemain de fête de la mi-août, de reprendre les pages de ce blog en main. Et de les tordre. Afin de vérifier si la source n'est pas tarie. S'il en coule encore, ne serait-ce que quelques gouttes, de cet élixir de jouvence qui a fait le bonheur de nos platines et de nos tympans sensibles. Et bien oui. Il en reste encore, parmi l'innombrable majorité d'imposteurs, de poseurs, et de becs à foins de tous poils qui s'agitent vainement, et brassent du vent, une guitare à la main, ou une souris entre les dents, il en reste encore, donc, des aficionados de la chose musicale, inspirés et de bon goût, et surtout de mauvaise humeur.
Et qui me donne, pour la première fois depuis longtemps, l'envie de pousser les meubles du salon pour me trémousser en attendant la venue des forces de l'ordre.
Ceux-là nous viennent de Portland.
Ils sont deux.
(Janet Weiss, batterie et Sam Coomes, le reste...)
leur nom: Quasi.
le label: Domino.
Ensemble depuis plus de vingt ans, à s'acharner sur leurs pauvres instruments.
Ils proposent un double album à la rentrée, Mole City.
(je sais, c'est long...mais quand on aime...)
Et pour nous faire patienter: ce titre,
"you can stay but you gotta go"!
C'est pas la révolution.
C'est le bordel.
C'est déjà beaucoup.
vendredi, février 15, 2013
petite leçon de grand savoir faire
Voilà l'affiche qui annonçait, au siècle dernier (1975…), le nouvel album de Dr FEELGOOD, malpractice, et la tournée qui allait suivre. Le bon Wilco avait déjà l'art de persuader les foules.
Imaginez… à cette époque, au détour d'une rue, vous croisez une affiche comme celle-ci:
vous réservez votre soirée illico.
Ou alors vous êtes aveugle, auquel cas, avec un peu de chance, un ami vous aura prévenu.
Ou alors très con, et vous passez votre chemin.
Auquel cas vous partagez un point commun avec l'aveugle, c'est que vous passez à côté de belles choses.
l'aveugle a une excuse. Vous non. Pas d'ami non plus.
Vous allez penser que je fais une fixette avec les groupes qui ont bercé bruyamment mes tendres années pré-pubères. N'y voyez aucune forme de nostalgie, j'apprécie tout autant la nouvelle génération, mais je reste scotché par le talent de certains voyous de l'époque. Et le parcours (malmené) de certains d'entre eux, comme le grand Wilco Johnson, frise l'exemple.
A suivre.
(cqfd)
(cqfd)
jeudi, février 14, 2013
my bloody Valentines
Si, comme moi, vous manquez d'idées (ou celles qui vous traversent l'esprit ne sont pas souhaitables) pour la Saint Valentin, si vous souhaitez marquer des points et exaucer les rêves les plus secrets de votre douce et tendre bien aimée, si le temps vous manque et que vous sentez s'éloigner doucement l'envie d'être un chic type alors que peu de choses suffisent à faire de vous le héros d'un jour, suivez ce conseil: Invitez les filles à la danse. Aux rythmes effrénés. A la sueur sur les fronts, et aux cris endiablés. Bref, invitez les HouseRockers à la fête. Prenez-la par la main, et faites-la tourner frénétiquement tout autour de vous jusqu'à ce qu'elle vous confie ce que chaque fille confie un jour à son prince: "chérie, cette musique me rend dingue!". Vous n'aurez plus qu'à conclure. Une brochette au Buffalo grill, ou une nuit d'amour, c'est vous qui voyez. La balle est dans votre camp. Les HouseRockers pour vous servir:
jeudi, février 07, 2013
vie et mort d'un enfant sauvage
Cette vidéo des Troggs vaut son pesant de cacahuètes. On y voit les joyeux troubadours suivre innocemment (tu penses...) une charmante jeune fille sur le quai d'une gare, en hurlant Wild Thing! Et c'est, comme par hasard, un ami qui fréquente assidûment les gares (le p'tit Philippe, of course!) qui m'annonce la triste disparition, cette semaine, de leur incroyable chanteur Reg Presley. Je me souviens avoir vu les Troggs chez Paulette, à Pagney derrière Barine (tous les aficionados du rock binaire de France et d'outre manche ont fréquenté cet endroit, plutôt deux fois qu'une...), il y a une vingtaine d'années. Mes tympans s'en souviennent encore.
Ceux qui, comme moi, ont branché, un jour ou l'autre, une pédale disto leur doivent beaucoup.
La vie du chanteur, un exemple du genre, mérite qu'on s'y attarde. Ce qu'a fait, et bien fait, François Burkard pour le Monde:
Ceux qui, comme moi, ont branché, un jour ou l'autre, une pédale disto leur doivent beaucoup.
La vie du chanteur, un exemple du genre, mérite qu'on s'y attarde. Ce qu'a fait, et bien fait, François Burkard pour le Monde:
Comme chanteur et compositeur des Troggs, il n'aura connu la vie de rock star que durant un an (1966-1967), le temps de quelques chansons mémorables. Âgé de 71 ans, Reg Presley est mort le 4 février 2013 à Andover, la ville du Hampshire (sud de l'Angleterre) où il était né en 1941.
Apprenti maçon, il fonde les Troglodytes en 1964 avec son ami Ronnie Bond. L'un s'improvise chanteur, l'autre batteur, tandis que Chris Britton (guitare) et Pete Staples (basse) sont débauchés dans un groupe du coin. Les Troglodytes perdent bientôt leur nom si évocateur (du grec trôglodutês, "qui entre dans des trous") pour ne garder qu'une onomatopée d'homme des cavernes, Troggs. Reginald Maurice Ball abandonne quant à lui son encombrant nom de baptême et devient Reg Presley.
Wild Thing devient n°2 du classement des ventes britanniques en mai 1966 et n°1 du classement américain en juillet. Démarquage éhonté des trois accords de Louie Louie, cette composition de Chip Taylor se voit gratifiée d'un incongru solo d'ocarina
Comme le Velvet Underground au même moment à New York – mais sans la moindre ambition artistique –, les Troggs se font un style de leurs limites techniques. Reg Presley n'est pas un raffiné, mais il est capable à l'occasion de mélodies primesautières, comme With A Girl Like You, et il chante avec une conviction impressionnante les "pa-pa-pa-pa" et "na-na-na-na" qui sont alors le fonds commun de tous les groupes pop. Les quatre albums réalisés par le groupe dans les années 60 sont inégaux, mais pleins d'heureuses surprises. On n'y trouve rien ou presque du psychédélisme ambiant. Ni sitar ni mellotron, donc, mais des paroles débiles ("Dou-dou-bi-dou, Peppermint too") que la voix de Reg Presley charge de menace ou de lubricité.
Le groupe sera l'un des rares anciens à trouver grâce aux yeux des punks, notamment les Ramones et les Buzzcocks. Il partagera même l'affiche avec les Damned un soir de 1976 à Londres.
Parallèlement, Reg Presley tient des petits rôles dans des téléfilms britanniques et devient quelque peu contemplatif. Il passe de longues nuits à regarder les étoiles, et fait paraît-il de stupéfiantes découvertes au début des années 1990. Pris de passion pour les ovnis et les "crop circles", ces troublantes formes géométriques qui apparaissent parfois dans les champs de la verte Angleterre, il anime alors une émission sur le phénomène à la télé locale, The Reg Presley UFO Show. Un livre, intitulé comme de juste Wild Things They Don't Tell Us, fera forte impression dans les milieux ufologues par ses théories mêlant alchimie, politique et religion.
samedi, janvier 26, 2013
réunion de famille
Iggy and the stooges finalisent l'enregistrement d'un nouvel album, dans les bacs le 18 février.
Iggy Pop retrouve son camarade de jeu James Williamson (Raw Power), qui avait rejoint la formation après le décès (2009) du membre fondateur Ron Asheton.
Iggy s'est entouré, pour l'occasion, de quelques amis:
Iggy Pop retrouve son camarade de jeu James Williamson (Raw Power), qui avait rejoint la formation après le décès (2009) du membre fondateur Ron Asheton.
Iggy s'est entouré, pour l'occasion, de quelques amis:
Tom Waits, Keith Richards, Patti Smith, Johnny Depp, Beth Orton, Shane MacGowan,Michael Stipe, Courtney Love, Dr John, Marianne Faithfull, Broken Social Scene.
Ca fait du monde à table.
Et, c'est bien connu, ça ne fait pas forcément les meilleurs repas.
Mais nous répondrons à l'invitation, ne serait-ce que pour prendre des nouvelles,
et s'assurer que les vieux pirates se portent bien.
Pour le reste,
ces vieilles histoires on les connait.
On fera, à nouveau, mine de les écouter.
Par affection.
Et par respect.
Et, qui sait, peut-être avec plaisir.
vendredi, janvier 25, 2013
Brooklyn academy
Brooklyn.
New york City.
Widowspeak.
Date de naissance: 2010.
Géniteurs: Molly Hamilton et Michael Stasiak.
amis depuis leur tendre...adolescence.
(ont recruté depuis bassiste et batteur, histoire d'étoffer le propos).
Nouvel album en 2013: Almanac
Comblera-t-il nos espérances,
et parviendra-t-il à nous ravir,
comme cette vidéo qui, certes, regarde dans le rétroviseur,
mais illustre comme on aime, c'est à dire avec une certaine élégance,
et des guitares carrossées comme des Pontiacs
un premier extrait prometteur:
"Locusts"?
à suivre...
jeudi, janvier 24, 2013
Portraits
Pour son exposition de rentrée, la Galerie de l'Instant (Paris IIIe) a convoqué jusqu'au 10 avril le photographe britannique Terry O’Neill.
Certaines photos célèbres (Bowie), d'autres moins, mais toutes incroyables.
Le petit monde (glamour) du cinéma, comme du rock'n roll, peuple, depuis 50 ans, les rêves de Terry O'Neil.
Petit échantillon ici.
lundi, janvier 21, 2013
Pif! Paf! Vrooooom!
La Batmobile, célèbre voiture de la série télévisée Batman, a été vendue aux enchères pour 4,62 millions de dollars (3, 47 millions d'euros), ont rapporté lundi les médias américains.
L’automobile futuriste, qui date de 1966, fut réalisée à partir d’une Lincoln Futura de 1955 acquise pour un dollar dans une casse, par George Barris, un créateur de voitures de cinéma.
L’acheteur n’a pas été formellement identifié, mais le journal Hollywood Reporter a rapporté qu’il s’agit de Rick Champagne( ça ne s'invente pas!), propriétaire d’une société de logistique dans la région de Phoenix.
(AFP).
je ne pouvais passer sous silence une telle info.
dimanche, janvier 20, 2013
La Faim
Ce groupe de jeunes gens (25 ans de moyenne d'âge) originaire du Texas a posé ses valises à New-York. Pas bien épaisses les valises...vu comme ils flottent dans leurs chemises...hum,hum...affamés donc...et ça s'entend!
Voilà tout l'intérêt d'un titre comme Stoned and Starving: l'urgence, les nerfs à vif, et une façon de tenir le propos avec insistance comme d'autres New-Yorkais nerveux d'un autre temps (le Velvet) à qui cet opus fait méchamment pensé. Mais la comparaison s'arrête là. The parquet courts ont plus d'un tour dans leurs sacs. Pas épais les sacs, non plus. Mais, à les voir, et à les entendre, ça devrait s'arranger.
vendredi, janvier 18, 2013
comme disait Raymond Carver: "c'est pas grand chose, mais ça fait du bien."
Les temps sont durs. Du moins en ce qui me concerne. J'ai beaucoup de mal à taper du pied, remuer les hanches ou claper des mains sur de riches découvertes, amazing nouveautés, voir exciting new bands. Bref je m'emmerde quelque peu sur la toile, et ceci depuis trop longtemps. Aussi, lorsque je découvris Unknow Mortal Orchestra, sans faire de bons au plafond, je fus légèrement (oui, légèrement) rassuré. Voilà un trio (deux américains, un néo-zélandais) qui pratiquent une "soul lo-fi" de bonne facture, avec un certain swing nonchalant (si vous voyez...) qui n'est pas pour me déplaire. Et, bien que ce titre n' affole pas les tensiomètres, je fus surpris d'aller jusqu'au bout, avec même, un certain plaisir. Ce qui, par les temps qui courent (qui sont durs, rappelons-le), n'est déjà pas si mal.
Après avoir gratté le pare-brise et retiré vos moufles, ce titre pourrait bien réchauffer l'habitacle de votre Twingo NRJ. L'espace des premiers kilomètres. Ce soir c'est le week-end. Il sera toujours temps d'aller chercher ailleurs.
Après avoir gratté le pare-brise et retiré vos moufles, ce titre pourrait bien réchauffer l'habitacle de votre Twingo NRJ. L'espace des premiers kilomètres. Ce soir c'est le week-end. Il sera toujours temps d'aller chercher ailleurs.
samedi, janvier 12, 2013
FEELBAD!
Wilko Johnson, guitariste du groupe Dr Feelgood, qui a eu une influence considérable sur les musiciens punks, est atteint d'un cancer du pancréas en phase terminale, a annoncé son manager mercredi. Cependant, Johnson, 65 ans, refuse de subir une chimiothérapie et compte continuer de travailler : il s'est envolé pour le Japon, prépare un nouvel album, un court voyage en France et une série de concert au Royaume-Uni, qui feront figure de tournée d'adieu.
(le monde.fr/10janvier 2013)
Damned! J'en parlais encore Dimanche (de l'influence de ces bonhommes sur mon éducation, et sur celle de bon nombre de teenagers de par le monde au mitan de seventies...)
On savait que ces gars-là aimaient la bagarre.
Il n' y a qu'à les (re)voir (ci-dessus à leurs débuts) en concert, avec le Boris Karloff de la six cordes, qui pointe sa guitare tel un fusil à pompe, pour éliminer, d'une rafale de riffs aiguisés, l'assistance médusée.
Ce putain de crabe voudrait lui briser les jambes et le jeter à terre...
C'est compter sans la hargne de ce fils de Canvey Island qui ne lâchera pas le manche aussi vite.
Il faudra lui arracher des mains.
N'essayez même pas.
Le grand Wilko n'a pas dit son dernier mot.
Laissez-le passer.
lundi, janvier 07, 2013
Terminator...Head
Un guitariste à 78 doigts, un batteur à quatre bras : les robots du groupe Compressorhead, actuellement en tournée en Australie, reprennent des tubes de Motörhead...(rue 89)
Bon, je sais, il s' en passe, et de plus graves de par le monde...mais on ne se refait pas. La moindre actualité concernant la bande à Lemmy me met en joie. Il est à noter que ces ingénieurs en robotique n'ont pas élucidé le mystère de la voix du leader.
Ils n'ont sans doute pas essayé.
(pas encore)
Ce qui est rassurant.
Et n'étonnera personne: Lemmy is god.
dimanche, janvier 06, 2013
étoiles (des neiges)
Un lycéen de 15 ans cosigne une étude dans la revue Nature.
Neil, lycéen scolarisé au lycée international des Pontonniers de Strasbourg, a travaillé sur le projet de son père."C'est lui, le premier, qui a mis en évidence la rotation d'un disque de galaxies naines autour de la galaxie d'Andromède dans le cadre de ce projet", souligne le CNRS.
(libé. 06/01/2013)
C'est très bien.
Un bon gamin.
Mais je me souviens, à 15 ans, avoir mis en évidence la rotation d'un disque du bon Dr. Feelgood (Malpractice), et sans l'aide de mon père (on ne suivait pas le même programme).
Je n'en ai jamais jamais tiré aucune gloire.
Pas comme ce petit morveux d' Alsacien qui se la raconte le nez dans les étoiles.
Je n'en ai jamais jamais tiré aucune gloire.
Pas comme ce petit morveux d' Alsacien qui se la raconte le nez dans les étoiles.
Bon, calmons-nous.
Mettons plutôt en évidence la rotation d'un nouveau disque sur cette vieille platine.
Juste pour le plaisir.
En toute discrétion.
Sans prévenir la presse.
Mettons plutôt en évidence la rotation d'un nouveau disque sur cette vieille platine.
Juste pour le plaisir.
En toute discrétion.
Sans prévenir la presse.
vendredi, janvier 04, 2013
trucs et astuces pour vous débarrasser d'objets inutiles.
Ils encombrent, dans le meilleur des cas, la chambre des enfants, mais il n'est pas rare d'en retrouver sous les fauteuils du salon.
Noël a rempli votre quotidien d'objets inutiles que les pédopsychiatres appellent communément: "jouets".
Cette nouvelle année ne peut démarrer dans de telles conditions.
Par bonheur, certains jeunes gens nous montrent l'exemple:
Deux adolescents canadiens ont envoyé leur lego dans la stratosphère, à 24 km d'altitude, grâce à un ballon gonflé à l'hélium.
trucs et astuces pour prévenir vos enfants de toutes tentations réprimées par la loi.
Ils sont pré-pubères, et commencent à vous manquer de respect, voire à fumer en cachette dans les waters.
C'est un signe.
Vos enfants sont à deux pas de sombrer dans la délinquance.
Mais ne vous alarmez pas pour autant.
Il vous reste encore quelques recours avant de leur briser les avant-bras.
Une simple vidéo, de quelques minutes à peine, leur montrera comment passer d'agréables moments entre amis, les après-midi où il n'y a pas classe, à l'heure du goûté.
Vous voyez, tout n'est pas perdu.
Ils vous remercieront bientôt, et qui sait, vous donneront, à leur tour, quelques leçons...
mais de danse.
C'est un signe.
Vos enfants sont à deux pas de sombrer dans la délinquance.
Mais ne vous alarmez pas pour autant.
Il vous reste encore quelques recours avant de leur briser les avant-bras.
Une simple vidéo, de quelques minutes à peine, leur montrera comment passer d'agréables moments entre amis, les après-midi où il n'y a pas classe, à l'heure du goûté.
Vous voyez, tout n'est pas perdu.
Ils vous remercieront bientôt, et qui sait, vous donneront, à leur tour, quelques leçons...
mais de danse.
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