Captain Beefheart a rendu l'âme.
Une âme avant-gardiste et foutraque,
assoiffée de blues et de free jazz.
A l'heure où d'autres griffonnent (avec succès) les premières pages de ce qu'on appellera bientôt la pop musique (années soixante), le captain a déjà pris le large (dans sa tête), pour ne jamais revenir.
Peintre émérite sur la fin, freak déjanté depuis toujours.
Dans le désert où il avait élu domicile, les loups hurlent à la lune.
Le plus sauvage d'entre eux s'est éteint.
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