mardi, mai 15, 2007

HORS COMPÉTITION


Le festival de Cannes est à la fête (60 printemps au compteur), nul ne peut y échapper. La presse fait son cinéma, et le petit écran nous fait chausser ses palmes pour mieux plonger dans une programmation de haute tenue (le Tambour, Eléphant...).
Une fois n'est pas coutume. Ne boudons pas notre plaisir. Atom Egoyan (photo), s'il ne gravira pas les marches cette année (pas que je sache...), a obtenu le grand prix du jury en 97 pour un film exceptionnel: "De beaux lendemains", d'après un roman de Russel Banks. Et qui accompagne aujourd'hui "Exotica" (une autre merveille) dans la sortie en coffret de "l'essentiel d'Egoyan" en 8 DVD. Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, le centre Pompidou (à quelques kilomètres de Cannes, plus au nord) propose une rétrospective de l'auteur du 03 mai au 04 juin. Voilà, c'est mon actualité cinéma. C'est pas très glamour, ça manque de Martinez, de petits fours, et de starlettes au soleil. Ce ne sont que quelques films qui parlent de deuil, de mémoire, de quête d'identité et de solitudes. Mais ce sont des films bourrés d'humanité. Et par les temps qui courent...

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