mardi, février 08, 2011

ENFER ET DAMNATION!

L' incendie TURA SATANA s'est éteint.

L’égérie de Russ Meyer, rebelle héroïne de «Faster, Pussycat!» et ex-fiancée d’Elvis, est morte samedi dans le Nevada(...)«Ladies and Gentlemen, welcome to violence !» lançait le narrateur au début de Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! de Russ Meyer(...)Aujourd’hui, une pensée s’impose pour la fille la plus violente et sexy du cinéma, morte d’une crise cardiaque à 72 ans. Depuis une trentaine d’années, elle vivait à Reno, Nevada avec son mari, un ex-flic de la brigade criminelle de Los Angeles.
(...) A 9 ans et demi, sur le chemin de l’école, elle est violée par cinq gamins d’un gang local. Aucun agresseur ne sera inquiété, du moins par la justice. La légende veut que Tura ait assouvi sa propre vengeance avec l’aide de ses copines des Angels, un gang de jeunes filles italiennes, polonaises ou juives du quartier qu’elle avait réunies pour apprendre l’aïkido et mener la vie dure aux voyous du coin (...)«On avait des blousons en cuir de motards, des jeans et des bottes pour foutre des coups de pieds au cul», disait-elle.
 (...)En 1953, faux papiers en poche, elle débarque à Los Angeles et son physique dévastateur la conduit presque mécaniquement sur Hollywood Boulevard,encore un alignement de cinémas grindhouses et de cabarets plus ou moins fréquentables(..)Elle met à profit ses talents de danseuse en intégrant une troupe burlesque, croisant quelques sommités du genre alors à son apogée, Rose Le Rose, Tempest Storm, Candy Barr ou Lily St Cyr, avec laquelle elle partage l’affiche d’un cabaret de Bourbon Street, à la Nouvelle Orléans.
C’est à cette époque qu’elle croise un jeune Sudiste dont elle tombe, un peu, amoureuse. C’est Elvis Presley avec qui elle sort six ou sept mois. «Il aimait mon numéro et ma manière de tourner, alors je lui ai appris les mouvements», racontait-elle. Certains jurent qu’Elvis lui a proposé le mariage et qu’elle a refusé, mais qu’elle a gardé la bague. 
(...)Vers le milieu des années 70, elle prend donc une retraite méritée bien que modérément paisible puisqu’elle trouve le moyen de ramasser une balle perdue dans le ventre, tirée par un camé poursuivi par la police, et de manquer de rester paraplégique après un accident de voiture (...)Sur le site qui lui est consacré, on peut lire qu’un projet de documentaire sur sa vie, A Kick Ass Life, était en préparation. On l’attend plus que jamais. (libé. 8/02/11)

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