mercredi, septembre 12, 2007

ACTUEL


La rubrique: "Enterrons nos braves avant qu'il ne pleuve!" envahit ce blog comme la mousse sur la vaisselle dans l'évier. Damned! Comment passer sous silence la disparition de Jean-François Bizot, fondateur d'Actuel dans les années 70, de Radio Nova, un peu plus tard, et qui s'intéressa de très près à la contre-culture sous toutes ses formes. Rendons hommage à celui qui sur son lit de mort réclama de la bière, des enceintes pour écouter de la musique, et un sandwich aux rillettes! Si vous cherchez sur le net une photo du brave homme, il vous faudra du temps (la preuve que l'agitateur travaillait dans l'ombre). Vous rencontrerez, par contre, toutes sortes d'illustrations, comme ce grand cru "Domaine Bizot". Ce qui illustre, après tout, assez bien le propos. Il aurait apprécié.

6 commentaires:

La truffe au vent a dit…

tu lisais déjà ACTUEL?

LeRalph a dit…

moi oui
toute ma jeunesse !
des numéros partout dans ma piaule
des abonnements des années de suite
avec cadeaux à la clefs !
(comme une montre très cheap et laide
mais qui est collector maintenant)

enfin...
une sacrée tête de lard mais un grand type ce Bizot !
respect !

zézé mago a dit…

le journal (actuel), première mouture, s'est arrêté l'année de mes 15 ans (75, donc)...mais il n'était pas rare de croiser certains numéros dans les piaules de mes amis aux cheveux longs...qui, il faut bien le dire, m'ont initié à la "contre-culture", et dont les plus virulents ont accroché le train du punk, qui entrait en gare (76)...et tu avais ton billet, mon cher Philippe...
Comme Ralph, respectons les têtes de lard qui offrent des montres pour être à l'heure des grands rendez-vous! (une photo du père bizot avec Tina des talking heads sur le site "actuel" CQFD)

Anonyme a dit…

J'ai récemment retrouvé 3 exemplaires de cette montre cheap et laide qu'on recevait à chaque réabonnement. Je n'ai jamais osé la porter (kssss les montres) ni les jeter. Heureusement, je n'ai pas jeté non plus les dizaines de kilos d'Actuel qui méditent au grenier. Tout comme les Picsou Magazine, mais ça c'était une autre période de ma vie... J'ai perdu le sou fétiche, rare gadget offert par cette revue à l'époque, qui garantissait la fortune par milliards de dollars.
david

zézé mago a dit…

...plutôt que de stocker des kilos d'actuels au grenier, t'aurais mieux fait de prendre soin de ton sou fétiche, bon dieu!...(des milliards de dollars!!)

Anonyme a dit…

j'étais jeune et cette perte m'a servi de leçon. je suis devenue une archiviste plus scrupuleuse (comateens). mais j'ai toujours soupçonné mon cousin nicolas mouton de ce forfait. j'étais amoureuse de lui et il en a profité, le saligaud.
david