jeudi, décembre 21, 2006

NOEL AU BALCON


Le temps passe vite. Si vite qu'au bas de ma rue, ça clignote déjà à tout va. Le marché de Noël bat son plein. Les allemands sont de retour. Chargés de cadeaux et de bonnes intentions (encore que dans la région, on se méfie,..nous ont déjà fait le coup...) Bref ce sont les fêtes de fin d'année, alors que je suis encore en tongs. Sapristi! Le temps passe vite. Alors des groupes de résistances se forment, afin de lutter vaillamment contre l'envahisseur consumériste, qui sent bon le vin chaud et la cannelle, (pour peu qu'on apprécie la vinasse brûlante avec de vrais morceaux dedans...). Pour trois soirées exceptionnelles et très localisées (Metz), les wha wha whock, trio de papy DJ'S dont j'ai déjà relaté les aventures, assurent l'emballage sonore des prestations des Wadbilly's, dont j'ai déjà relaté les méfaits. On se réchauffe comme on peut. Pour le coup, c'est brûlant. Vous voilà prévenus. Si vous êtes dans le coin...Joyeux bordel!

mardi, novembre 14, 2006

Festival


Vraies découvertes (en ce qui me concerne) du dernier festival "musiques volantes" (Metz) dont c'est la vocation première, Tender forever (photo), une charmante jeune fille, seule sur scène,
accompagnée d'un clavier, ou d'une guitare, soutenue par un portable qui rythme tout en finesse ses merveilleuses petites chansons. Un vrai bohneur. Grizzly bear dont je n'ai pu écouter qu'un seul titre (pour de mauvaises raisons, mais bon, peu importe...) m'a fichtrement fait bonne impression. Et je vous invite donc à découvrir cette jeunesse sur you tube (le clip de Tender forever vous donne une réelle idée de l'araignée qui trotte au plafond de la demoiselle), ou my space pour les Grizzly...J'ai, grâce à eux, passé un bon week-end. ça compte.

jeudi, novembre 09, 2006

the KING is alive and well!


Au "rendez-vous des amis" Metz-Magny (57), sur la route de Peltre, on y mange bien, et en bonne compagnie.

mercredi, octobre 25, 2006

ÉCLAIRCIES



Nous profitons des rares éclaircies de ce mois d'octobre humide pour déjeuner (en paix) sur la terrasse. C'est agréable. Mais est-ce vraiment sérieux, me direz-vous, d'user d'une telle technologie pour vous transmettre mes activités les plus insignifiantes. Sans doute que non, mais mon quotidien se limite à la réalisation (sous casque) de mixages (improbables) de mes dernières merveilleuses chansons populaires (DMCP, nom de code). Bref, je bosse. juste après le café (sur la terrasse, quand soleil...). Bref, pas le temps de divaguer sur une actualité qui m'échappe, ces derniers temps. Mais qu'on se rassure (si,si, je vous sens inquiets), je ne manquerai pas de vous faire part de mes brillantes réflexions sur la (contre) culture de masse, dès que l'inspiration revient. D'ici là, s'il fait beau, vous savez où me trouver.

lundi, octobre 16, 2006

love me baby!


Fin d'après-midi. Centre commercial. Alors que je m'apprête gaiement à me procurer le dernier album de Kokor (il s'agit de BD, bien que notre homme officia à mes côtés sur deux albums, aux quatre cordes...le dessin reste son domaine de prédilection), et alors que je glisse l'étiquette "coup de coeur de la semaine" sous la pile de mon ami (les libraires peuvent se tromper...), j'entends une voix qui ne m'est pas étrangère, en provenance du forum. Je m'approche. Il y a foule. Mais je ne parviens pas à reconnaître cette petite dame à lunettes qui raconte son dernier "Zénith". Quand le journaliste local lui demande comment expliquer la chute de fréquentation de ses derniers concerts (classe!),
la petite dame à lunettes lui répond du tac au tac: "vous tenez vraiment à remuer la merde!" (grande classe!). La suite de l'interview est du même tonneau. Aux questions souvent maladroites, mais toujours mielleuses, la petite dame à lunettes répond avec ferveur, toute excitée, et l'enthousiasme de ceux qui ont quelques pendules à remettre à l'heure. Heureuse qu'on lui donne enfin l'occasion de s'expliquer. Devant ses fans (qui eux, savent...comme elle précise...). Ce ne fut pas la plus grande démonstration d'élégance qu'il m'ait été donné de voir en interview. Mais bon, c'est SHEILA, on ne peut pas lui en demander trop. Pour elle c'est sûr, l'école est finie.

lundi, septembre 25, 2006

FAR WEST



Deux nouveaux albums dont on parlera peu en ce début d'automne, et qui pourtant mériteraient toutes les couvertures (polaires) de nos fanzines favoris. Pas de révélation ici, pas de hype de l'année, juste deux galettes de saison. Qui n'entreront pas par la grande porte du show médiatique, mais par la fenêtre de votre chambre mal rangée, et pour cause, ces chansons parfaites connaissent le désordre. Et c'est là que commence le charme. Deux cow-boys, les bottes pleines de poussière (d'étoiles) qui remettent le couvert, quand d'autres, moins aventureux, ont déjà quitté la table (pour le fast-food). Sparkelhorse (lunettes sur la photo) et Matt ward (casquette...) sont de retour. On peut l'ignorer.Ou préférer leurs productions antérieures, mais ce serait en vouloir à un ami d'avoir changé de costume. Nous n'en sommes plus là. Deux rayons de soleil ont percé le store en ce matin de septembre. C'est pas rien.

jeudi, septembre 21, 2006

As time goes by


Bon, ben là j'ai pas trop le temps. C'est dingue comme les journées sont courtes ces derniers temps (les nuits, pareil). Juste une photo d'un homme avec une guitare (M. Martin). Ca fait plaisir. Ca ne mange pas de pain. À très bientôt, pour de nouvelles aventures. (Avec des cascades, des voitures en feu, des explosions de dingues)

mercredi, août 23, 2006

RENTRÉE


Bien qu'encore à quelques encablures de la fin de saison (estivale), il est à noter qu'il flotte dans l'air comme un parfum de rentrée...C'est peut-être cette lumière qui pâlit sur les murs, ou le retour de plages des peaux rouges, ou encore les cahiers et crayons en têtes de gondoles...toujours est-il que l'été touche à sa fin. Je tombe, ces jours-ci, sur une feuille de chou locale (d'une bêtise sans fond) qui titrait: "on nous a volé le mois d'août!" et en sous-titre: "météo insupportable...". Je voudrais bien connaître ce "on" qui fait tomber des cordes sur la terrasse de nos limonadiers en déprime. Qu' "on" l'enferme! La presse me désole... La rentrée, c'est la rentrée littéraire aussi, (et les promos sur les pneus, mais la presse fait l'impasse sur ce genre d'événement). Car après les lectures d'été (légères et distrayantes,..s'agirait de ne pas se faire mal à la tête, sous les palmiers), voici venir le temps des grands auteurs prolixes. Et comme mon horloge interne est bien calée sur l'actualité, je fouinais, il y a peu, dans les allées des libraires afin de rassasier ma soif d'encre et de papier. Et je suis tombé sur une petite perle (qui, bien sûr, n'a rien à voir avec les sorties du moment), intitulée: "Irrévérence et liberté" Aphorismes de Marc Twain, choisis par Patrick Boman. Marc Twain est cet homme qui écrivit "les aventures de Tom sawyer". vous voyez, c'est pas vraiment nouveau. Mais ce qui est moins connu, ce sont toutes ses pensées, les unes plus drôles que les autres, essaimées dans de nombreux ouvrages, et compilées ici, dans ce petit livre.
Je cite: "Il y a des gens qui, à propos de certains problèmes, font preuve d'une grande tolérance. C'est souvent parce qu'ils s'en foutent!" Marc twain est mort en 1910. Le grand-père de Jean yanne en quelque sorte. Marc twain écrivait encore "je choisirai le paradis pour le climat, et l'enfer pour la compagnie". Ils ont dû s'y retrouver, pour sûr. Nous, Ils nous reste les livres. Pour ce joli mois de septembre. A moins qu' "on" ne nous le vole!

vendredi, juillet 21, 2006

mis en plis


Tout le monde n'a pas la chance de croiser ses doigts de pieds sur le sable chaud d'une plage estivale, avec ce petit vent du large qui vous caresse l'épiderme...juste ce qu'il faut.
Certains, moins vernis, devront se contenter d'une pesante canicule qui vous arrache, jusqu'à la dernière goutte, votre capital sueur de l'année, transformant la moindre sieste, comme chacune de vos nuits, en un calvaire moite et suffoquant. Courant d'air: néant! L'air a disparu de nos cité, en cet été 2006.
Aussi, ne comptez plus sur moi pour alimenter ce blog d'un quelconque post journalier. Je n'en ai plus la force. Je reste allongé sur le sol. J'évite dorénavant le plus ridicule de mes mouvements, de peur de me liquéfier. Toutefois je garde un soupçon de devoir envers vous, amis fidèles, aussi je vous propose de parcourir d'autres pages (bien senties), qui ont fait ma joie, ces derniers temps, et qui devraient étancher votre soif (de lecture).
Pour n'en citer qu'un, mais celui-là est de taille, laissez-moi vous inviter à parcourir ce merveilleux carnet de bord intitulé: mise en plis.com. "maman met ses bigoudis, papa aussi"(!!!) bonnes vacances. Restez à l'ombre. Bien coiffés.

mardi, juillet 04, 2006

holydays in the sun


A chaque été sa bande son. Je me souviens, au début des années 80, un groupe de pop acidulée "les Comateens" berçait la moiteur de nos nuits estivales. Puis vinrent "Jesus and mary chain" qui, dans un registre plus sonique, balayèrent à grandes salves distordues les ritournelles insipides de ces (trop longues) fichues années "garçons coiffeurs" (spando ballet et consorts). Pour un été en enfer.
En cette année 2006 la relève est assurée par un duo du même acabit."The Raveonettes". La même évidence, dès la première mesure, les mêmes mélopées enivrantes, les mêmes echos mêlés aux réverbérations à ressorts (tendus) dans un bain de fuzz (big muff). Et surtout, les mêmes références respectueuses, mais néanmoins appuyées, à l'héritage des glorieuses sixties, quand elles s'écrivaient Spector, et donc Ronettes, Crystals, ou encore Hazlewood...pour faire court.
Je ne vous parle pas de nostalgie. Pas plus qu'eux.
je vous parle de bonne humeur.
De bande son.
de l'été.

mercredi, juin 21, 2006

Apéritif dinatoir


Jerry Busher a officié comme second batteur (et non pas second couteau...il suffit de l'entendre frapper ses peaux) dans l'estimable groupe de washington DC: FUGAZI. On le retrouve, entre autre, sur l'excellent album (le dernier en date, je crois), "The argument". Et c'est avec James Canty, frère de Brendan Canty (batteur de Fugazi) qu'il décide de former FRENCH TOAST.
En 2004 ils partagent l'affiche du festival "All tomorrows Parties" avec Sonic youth, Cat Power, Shellac, Steve Malkmus, et Tortoise. En 2005 c'est la tournée européenne en compagnie (pour certaines dates) de Bloc Party. Tout ceci pour vous donner une idée du bon goût, et par déclinaison, des bonnes fréquentations de nos gaillards.
Soit, mais en quoi cette sympathique formation de troubadours hors-pistes retiendrait autant notre attention en ce 21 juin, fête du djembe sous les fenêtres?
Et bien voilà, il ya quelques jours, c'est à dire Lundi, alors que j'allais me désaltérer, à l'heure de l'apéritivité, dans mon bar préféré, Le Tunnel (dans le 57), je découvre tout ce beau monde au fond du bar, en pleine balance (répétition avant concert, vous savez...). A deux pas de chez moi!!! Je pensais n'étancher ma soif que d'une seule bière (ou deux), et je m'enflamme tel l'espagnol face au tunisien à la 70eme minute d'un match (retransmis durant le concert!). Ce fut extraordinaire. Un croisement entre Captain beefheart et Wire, pour vous situer l'affaire. Mon voisin, fan de fugazi, et originaire de la péninsule ibérique, a passé une très bonne soirée.

mardi, juin 13, 2006

TIME IS ON MY SIDE


Juin 2006.Nouvel album de Sonic Youth! Ce groupe a pondu l'album qui ressemble étrangement à ce que le rock pouvait donner de plus pertinant en viellissant. Le mot est lâché: "vieillir". Comment une musique faite dans l'urgence par de jeunes excités peut prendre de l'âge? Sonic Youth, vieux groupe de jeunes, jeune groupe de vieux? Je fais partie d'une génération qui a découvert le rock'n roll au début des années 60, quand Hendrix brûlait encore des guitares, quand les who chantaient "I hope I die before I get old..." bien avant que Lorie ne voit le jour, autant dire la préhistoire! Et nous étions d'accord avec eux, il était, alors, hors de question de vieillir, pas plus que nos idoles...Quand on pense que Jack White fait figure d'ancien au sein des Raconteurs, que Grandaddy se séparent (déjà), que les Strokes sont cités comme référence, peut-on imaginer qu'il fût une époque bénie où cette musique en pleine effervescence s'écrivait au présent de l'indicatif, pas même au futur proche. Et qu'il n'y avait rien avant. En tout cas rien de tel! M'aurait-on dit que johnny "no futur" Rotten reformerait les pistols, dans un grand numéro de cirque gras du bide, que le bon Docteur Feelgood continurait à tourner sous ce nom, mais sans aucun des membres originaux (puisque de toutes façons, Lee Brillaut nous a quitté) que les clash allaient perdre Joe Strummer, sans parler (rions un peu) des tournées de dinosaures comme Ten Years After, sans Alvin Lee! Je ne l'aurais pas cru. Et sans doute me serais-je fâché tout rouge, tant cette musique nous appartenait, et qu'elle ne pouvait subir les assauts du temps. Le monde des adultes restait devant la porte. Cette musique était la nôtre. Et ceux qui la pratiquaient avaient nos âges, voir celui de nos grands frères. Guère plus. Et puis le temps a passé. Et cette musique en marge, a basculé de l'underground au prime-time, en y laissant quelques plumes...et quelques cheveux. Quand nous avions Brassens, Brel, Cochran, Presley ou les chaussettes noires (autant dire, une autre époque), la nouvelle ge-ge-generation fait sa révolte avec, à ses côtés, les Stones, les stooges, les Cure et U2, même les Who (et oui...), toujours en activité! Étrange. Alors Sonic Youth sort un nouvel album. Et tout s'éclaircit. Il fallait grandir mais garder l'insouciance, il fallait persévérer mais garder l'urgence, il fallait s'inspirer mais garder le même goût des chemins de traverses. J'en ai rêvé. Sonic Youth l'a fait. Nous vieillirons ensemble! Pas trop moches...pas trop cons...pas trop tard.

jeudi, juin 01, 2006

Les dangers de la Télévision


J'ai eu la riche idée, il y a quelques jours, de porter mon vieux téléviseur en panne, (dans mes bras, le coco), quelques étages plus bas, dans les profondeurs de mon immeuble, jusqu'à sa place définitive: la cave.
J'ai, depuis ce jour, comme une douleur au bas du dos. (juste là...).
Et comme la douleur persiste, je m'en vais consulter un kiné (diplomé d'état), conseillé par quelques amis ("tu verras, il est super...").
En ce jour ensoleillé du joli mois de mai (non, je rigole...), me voilà torse nu, face à cette table de massage. Livré sans défense, comme un oisillon tombé du nid ( en plus musclé), aux mains du redoutable docteur H, spécialiste des médecines chinoises.

Il commence, après avoir situé le mal ("c'est là..."), par brancher un appareil électrique qui m'envoie des décharges régulières dans le dos. Je suis déjà prêt à balancer le nom de tous mes potes du réseau, quand il décide d'appliquer des ventouses, qui m'aspirent un bon litre de sang, pour dégorger un noyau (que j'ai là...). Puis, alors que je reprends connaissance, son assistante place une masse de terre volcanique, toujours au même endroit, en me prévenant que ça risque de chauffer un peu (je suppose qu' Haroun tazieff n'a eu aucun problème de dos...). Diable, en effet, ça chauffe!
La séance se poursuit, je leur propose ma voiture en gage pour qu'ils me libèrent, mais le meilleur reste à venir.
Le docteur H me prend dans ses bras (par surprise!) comme un judoka, et fait craquer à trois reprises l'ensemble de mes vertèbres, en quelques mouvements rapides. J'explose de rire. D'un rire nerveux. Violent. en hurlant "la vache!"...
Le docteur, tout sourire, semble satisfait (ouf!). Il me conseille un dernier "traitement" de son cru, afin de soulager mon mal, au quotidien. "Faites l'achat d'une bouillotte et placez-la, régulièrement sur la zone sensible, la chaleur apaisera l'inflammation...". Je lui demande, étonné, quelques explications. Il me donne un exemple: "l'idéal c'est au repos, en fin de journée. Devant la télé."

mardi, mai 23, 2006

And the winner is...






Pour tous ceux qui, comme moi cette année,
ont raté cette belle soirée du concours de l'EUROVISION,
voici quelques clichés de certains participants, avec parmi eux, les GAGNANTS! Allez, je vous aide, c'est facile: ils font peur!
(je sais, c'est maigre comme indice...)

lundi, mai 22, 2006

Ebony and Ivory


Je ne sais pas pourquoi, mais depuis peu, je voue une affection toute particulière aux claviers (vintage), orgues hammond et autres mini moog (mais il fait le maximum). J'en mets partout sur mes démos (j'en ai toujours mis, mais là, ça déborde...), j'en écoute dès le lever du jour, et ça me met en joie. Va comprendre Charles. J'aime ça.
Alors, vu que c'est de saison, pourquoi ne pas rendre un hommage (appuyé) à celui qui enchante mes petits déjeuners, (avec l'ami Ricoré) JACKIE MITTOO! Un pionnier du genre, qui officia dès les années 60 aux légendaires "studio one", (in jamaica!) aux côtés des plus grands (les Wailers, of course, mais surtout les skatalites). C'est l'ami Ralph (batteur des skaferlatines) qui m'a mis la puce à l'oreille, et la galette dans les mains. (à tout seigneur...)
Jackie Mittoo, c'est un peu comme si Charly oleg avait fumé de la Ganja sur son manège (encore que le p'tit père devait carburer à de drôles de plantes, ne serait-ce que pour avoir enregistré un disque mémorable avec le professeur Choron, mais c'est une autre histoire...).
A écouter donc (pour chalouper entre les gouttes de ce mois de mai bien humide) sur les différents sites consacrés à l'artiste. Clique sur google. Jah love!

mercredi, mai 17, 2006

MÉNAGE




Printemps. Saison des fenêtres ouvertes. C'est bien connu. On vide les greniers, les placards, on tond les pelouses, on fait les carreaux, la vaisselle de l'hiver, on débroussaille, on remplit les coffres, on se précipite à la déchetterie du coin. On balance tout dans la bonne humeur, en prenant soin de trier (l'époque veut ça) dans les bennes affectées aux différents déchets. Le bois. L'incinérable. le verre. Les produits chimiques. Il y a même une benne "déchets ultimes"! Un emplacement réservé à tout ce qui ne correspond à rien.
A bien y réfléchir, on en connaît tous des déchets ultimes. J'ai une liste. Vérifiez dans vos petites vies. Je peux vous débarrasser. Opération: "tout doit disparaître!"
Le "djembe", instrument inutile, et (toujours) pénible. Les disques de Toto, Barclay james harvest, phil collins, ou shakira (la liste est longue). Le rock festif (déjà le nom!). Manu katché (et ses amis). Pierre bellemare. Les 4/4 urbains avec parbuffle, votre voisin qui a porté plainte pour une histoire de thuya qui dépasse. Le DVD du retour des bronzés. l'intégrale "jean reno" dans la collection "classiques de notre temps". Un slip dédicacé par jean-marie bigard (gros déchet ultime, celui-là). Le T-shirt "no future" customisé par john galliano. Le maire de votre belle ville commerçante, qui comprend bien les jeunes (des autres villes)... Hop, à la benne! Question d'hygiène. On respire. Voilà l'été!

mercredi, mai 10, 2006

CARVER


"...Peut-être écrira-t-il un roman d' aventures. Ou alors une histoire pour enfants. Une pièce à deux personnages féminins, dont l'un est aveugle. Les truites fardées devraient bientôt remonter la rivière. Il se promet d'apprendre à attacher ses mouches. Peut-être qu'il devrait donner plus d'argent à chaque membre de sa famille encore vivant. Ceux qui attendent déjà un petit quelque chose par la poste le premier du mois. Chaque fois qu'ils lui écrivent ils lui disent qu'ils ne s'en sortent pas. Il les dénombre sur ses doigts et s'aperçoit que tous sont encore en vie. Peu importe si seuls des étrangers se souviendront de lui dans leurs rêves!
Il lève les yeux vers les lucarnes où la pluie tambourine. À un moment donné-qui sait après combien de temps?-ses yeux réclament d'être fermés. Et il les ferme.
Mais la pluie continue de tambouriner. Un grain?
Est-ce qu'il devrait faire quelque chose? Protéger la maison
d'une manière ou d'une autre? Oncle Bo est resté marié à tante Ruby pendant 47 ans.
Puis il s'est pendu.
Il rouvre les yeux. ça n'a aucun sens.
ça tombe sous le sens. Combien de temps cette tempête va-t-elle durer?"

Raymond Carver. "la vitesse foudroyante du passé"

samedi, mai 06, 2006

PAPY DJ'S



Ils sont vieux, méchants, sapés comme des anchois, mais... debout sur leurs piles de vinyles râpés, ils mettent le feu aux semelles de vos bottes et détruisent vos derniers neurones à grandes salves de mix graisseux, suintant le rock'n roll garage et la charcuterie sonique, jusqu'à épuisement. Ils se nomment WAH WAH WOCK! Ils sont trois: Yves "riot", Tago Mago, et La Neige. Ils s'entendent comme larrons en foire pour créer la panique aux fonds des bars, à l'Est du Rio Grande. Ils sont motivés comme un chikungunya aux heures de pointes. Réservez votre soirée, ils viendront la détruire!

jeudi, mai 04, 2006

VA BIEN


Non. Rien de spécial aujourd'hui.
si ce n'est un type rencontré sur my space.com.
Il vous suffit de gratter un peu du côté des DETROIT COBRAS pour rencontrer ce charmant viking.
(et bien sûr écouter au passage de la musique de dingues.)

mardi, mai 02, 2006

HORS-JEU


Le foot a du bon. Il permet, au gré des rencontres prestigieuses, de marquer d'un repère les évenements les plus divers.
Je m'explique: je me souviens très bien du jour où on m'a volé mon autoradio, c'était la finale de l'Euro 88, le soir où les pays-bas ont battu l'URSS 2 à 0...ou la naissance de Brandon, si je m'en souviens? Quelle soirée!...en pleines prolongations (à la maternité) l'Argentine écrase les Pays-Bas 3 à 1...ou plus récemment, mon dernier kebab-frittes, c'était samedi dernier,
en finale de la coupe de France. Quel kebab! le foot a du bon. J'oublierai jamais.

vendredi, avril 28, 2006

BLITZKRIEG!


The FANCEE PORNICK CASINO is the only known RUSSIAN-AMERICAN band!
Rockabilly, surf music, 60's garage and a shot of Russian vodka!
Stanislas Torbotrous (from St petersburg, drums)
Jancee Warnick (from Oregon, lead singer and guitar)
Vladimir Martens (from Khasachstan, bass)
...Autant vous dire que ce rapprochement EST-OUEST a fait du bruit (beaucoup de bruit) dans cette douce soirée printanière,
au fin fond d'un bar chauffé à blanc et bourré jusqu'à la gueule (le bar)...Efferalgan mon ami, suis-je encore vivant?

mercredi, avril 26, 2006

GOD SAVE THE KING


Et si Johnny n'avait jamais existé! Nous aurions sans doute évité un film dispensable, que le monde entier nous envie, et qui tente de répondre à cette fumeuse question (que certains ont cru bon de se poser...mais dont je me bats le coquillar!).
Mais si Elvis était bel et bien vivant!!...Voilà une autre affaire!!... qu'il fréquentait une maison de retraite peuplée d'énormes cafards (gros comme des cheeseburgers), avec pour meilleur ami JFK...et si tous deux avaient pour mission d'éliminer une momie Égyptienne avide des âmes de nos séniors? Voilà, en quelques mots, l'histoire contée dans ce merveilleux film: BUBBA HO TEP (photo), que je vous conseille de découvrir dans les plus brefs délais, tant l'objet mérite le détour. C'est un peu comme si David lynch et Mel brooks avaient décidé de travailler ensemble un soir de beuverie...Epatant.
Elvis n'est pas mort,
Johnny a juste "oublié de viiiiivre..."
J'espère qu'Optique 2000 ne m'en voudra pas.

lundi, avril 24, 2006

FEELGOOD!



Bien. Les beaux jours reviennent. Rosé frais et autres breuvages immondes mais incontournables (paraît-il) vont joncher, à nouveau, les nappes dressées sur nos pelouses dégarnies. Une odeur de merguez (brulée) mêlée au Zip-charbon de bois va gonfler nos narines pour les mois à venir. Ok. Mais il est encore un peu tôt pour se gondoler sur des airs de bossa. En tout cas, trop tôt pour moi. Et comme le rock'n roll n'aime pas le soleil. Tous aux abris! J'ai la chance d'avoir encore quelques amis pour calmer mes craintes. Et me glisser le bon remède. Sans se concerter (mais il n'y a pas de hasard...), le premier m'a déposé le dernier opus du bon Wilko Johnson (photo), guitariste (aux premières heures) du spectaculaire DR FEELGOOD. Le second m'a glissé ce week-end le DVD d'un concert du fameux groupe, alors en pleine éclosion (1975), et, pour faire court, en pleine forme (damned!). C'est tout sauf de la nostalgie. Juste une vraie tranche de rock'n roll. De la dynamite. Intemporel. Lee brillaut (chanteur) nous a quitté. Mais, miracle de la gravure à chaud, sa voix résonne encore...la flamme reste intacte. Ces gars-là n'allumaient pas des brindilles, mais foutaient le feu aux forêts!... alors, comment voulez-vous que je m'émeuve devant un barbecue...

mardi, avril 11, 2006

BORN TO BE ALIVE!


Le P'TIT JÉZU n'est plus dans la crèche...il est dans les bacs...
...jouez hautbois, résonnez musettes!

lundi, avril 10, 2006

lost week-end



c'est le printemps. le temps des premiers rayons de soleil. les premiers déballages et vide-greniers champêtres. les week-ends promenades, les mains dans le dos. Je décide de me rendre à une braderie de quartier, histoire de prendre l'air. c'est la foule. Je me stationne à quelques rues de l'animation commerçante. A mon retour, je découvre mon rétroviseur éparpillé sur la chaussée. explosé. Et comme la vente de mon véhicule en pièces détachées n'est pas encore à l'ordre du jour, je suis quelque peu étonné, voire contrarié. Ce matin, dès l'aube, je décide de parcourir le web afin de dénicher une fiche-conseil du parfait petit bricoleur. Genre "toi aussi, change ton rétroviseur avec tes mains...". Après quelques pages de pubs pour revues spécialisées, je tombe sur des articles très étranges qui me découragent définitivement de poursuivre l'entreprise. Le premier s'intitule: "Comment détruire sa jeep"...(?) et le second: "Témoignage sur l'armement en scientologie"...(???) 1) quitter Wanadoo. 2) foncer au garage le plus proche. 3) rester calme. Tout va bien.

lundi, avril 03, 2006

BIG FISH!


Les WAD-BILLYS avaient choisi ce samedi 1er avril, bien maussade, pour enflammer la scène d'un café-concert bien connu de par chez nous. A l' affiche d'une soirée OÏ (redskin, entendons-nous bien) le power-trio donnait là leur premier concert, tout en force, rage, urgence, bref...efficacité. Pour preuve, le guitariste-hurleur a brisé pas moins de deux cordes en 10 minutes de set (une idée de la douceur du propos). Ralph aux bâtons(de dynamite), Coco (la grande soeur) aux quatres cordes tendues (comme des barres à mines), et julien (notre webmaster adoré) aux barbelés (live wire!) et au chant (si on peut dire...).
Du rock'n roll, à la base, mais du punk au final, à force de maltraiter un répertoire (et une assistance) qui n'en demandaient pas tant! un pur moment de bonheur. Qui en appelle d'autres...On vous aura prévenu!

vendredi, mars 31, 2006

MODERN LOVERS




En ces temps de précarité et de luttes populaires (il était temps...) je vous invite à vous replonger, l'espace d'un instant (de répit) dans la discographie d'un extra-terrestre. Jonathan Richman et ses modern lovers ont pondu quelques disques indispensables pour ceux qui apprécient le rock'nroll dans ce qu'il a de meilleur. A savoir, la spontanéité, la simplicité, et les ritournelles à deux balles qui vous vrillent la tête. Pour le rock'n roll, se précipiter sur les premiers albums des Modern Lovers (avec des titres comme "roadrunner", of course, ou encore "she cracked"), et les albums solo de Jonathan pour les ritournelles qui vont bien. Un homme précieux. Pour des matins qui chantent (dans la rue).

lundi, mars 20, 2006

série Z


L'ATTAQUE DE LA MOUSSAKA GÉANTE! Déjà le titre!! mais quel est cet étrange petit homme qui glisse de tels bonheurs dans la grille de nos programmes télévisuels? c'est sûr qu'il a dû disparaître, depuis, de l'organigramme de la chaîne en question...
L'ATTAQUE DE LA MOUSSAKA GÉANTE! Il faut le voir pour le croire. Je l'ai vu! Voici deux critiques glanées sur le net, pour éclairer vos lanternes: "décerner à l'attaque...le prix du plus mauvais film au monde ne serait pas une mauvaise idée..." " ...prenez une poignée d'astrophysiciens gay en blouse rose, un travesti plein d'embonpoint, une plantureuse équipe de blondes intergalactiques, ajoutez-y sans ménagement une moussaka géante, baveuse et meurtrière. Plongez le tout dans les rues d'Athènes. laissez mijoter pendant une heure et 43 minutes très exactement et vous obtenez un délirant hommage trasho-kitsh aux séries Z (S-F) des annèes 50, légèrement épicé façon John Waters...C'est bête à pleurer, mais quel régal!" C'est tout à fait ça, un régal! Et bien sûr la référence à John Waters(photo) est justifiée, dont HAIRSPRAY, PINK FLAMINGOS, POLYESTER (en odorama!) et CRYBABY (avec une apparition d'Iggy pop) viennent de sortir en DVD. Une raison de plus de se réjouir en ce début de printemps. La vie est bien faite, pour les gens de (mauvais) goûts...

dimanche, mars 19, 2006

chapeau


CHARLES MINGUS, à qui on demandait de définir son processus de "création", a eu cette phrase lapidaire: "compliquer ce qui est simple est commun, mais rendre simple ce qui est compliqué, voilà la création!"
il suffit d'écouter "goodbye pork pie hat" (un classique, et un hommage aux petits chapeaux à bords plats que portaient les jazzeux dans les années 50...) sur l'album AH HUM (1959) pour s'en rendre compte. Avec de tels génies, le bonheur devient simple. C'est ce que j'écoute, là, tout de suite...il se fait tard...et je ne vois pas de meilleure façon de boucler cette fichue journée...poo poo poo, doo doo doo doo...

mercredi, mars 15, 2006

REAL COOL TIME


A l'heure où nous imprimons, certains membres de la rédaction s'interrogent encore...(dans mon cas cette phrase est débile, mais je trouvais la formule attractive, comme on dit, pour une entrée en matière). Pourquoi passer tant de temps à parler des gloires du binaire (Vince, Link, et bien d'autres à venir, faites-moi confiance...) alors qu'aucun de mes albums ne poursuit d'une manière ou d'une autre cette divine entreprise sonique? Il est temps de remettre les pendules à l'heure. Il y a certaines musiques qu'on écoute, parce qu'elles vous nourrissent, vous inspirent, vous ouvrent des portes. Il y a celle qu'on fait, parce qu'elle s'inscrit naturellement sur une route qu'on a tracée (parfois inconsciemment) et qu'on a décidé de suivre. Et il y a celle qu'on vit. Le rock'n roll est une musique à VIVRE! Tout bonnement. Et quoi de mieux pour vous en convaincre qu'un recueil d'entretiens sur cette fichue musique par ceux qui l'ont fait! Ce livre existe. Il n'est pas exhaustif. Il se concentre sur un phénomène comme seul le rock pouvait en engendrer: Le Punk. Mais il en dit long sur tous ces groupes,certains fameux, qui envahissent nos ondes ces derniers temps. Et qui se réclament tous de l'influence de l'un ou l'autre de ces voyous. le titre: PLEASE KILL ME. "l'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs". tout est dit. A vivre!

POLICE AND THIEVES


Un comble! Après plus de trente années à faire du bruit un peu partout, dès que l'occasion se présente, et ceci en toute légalité (vu que c'est mon métier, hum,hum...), me voilà poursuivi par la police de mon état pour TAPAGE NOCTURNE! Drôle d'histoire. Hiver 2004. Alors que je rentrais chez moi, à une heure avancée de la nuit, je croise à hauteur d'un bar, bien connu de par chez nous, une ribambelle de policiers tout excités, occupés à secouer deux braves jeunes éberlués. Je m'approche et demande à l'un des représentants de l'ordre (rire) ce qu'il se passe...Ils se retournent tous, abandonnent les deux jeunes gens, et me tombent dessus comme un seul homme, vociférants des "de quoi j'me mèle" et des "pauvre imbécile, donne moi tes papiers ou tu passes la nuit au poste".
je leur demande poliment de se calmer, mais devant l'insistance des énervés en képis, je m'exécute. Ils prennent mes coordonnées, et me demandent (sur le même ton) de déguerpir. J'ai reçu dans ma boîte aux lettres le 24 décembre dernier (soit un an après les faits) une convocation de la police pour me remettre un procès verbal. J'ai depuis répondu par courrier qu'il s'agissait d'un malentendu. Il se trouve qu'aujourd'hui même, l'amende (amère) majorée m'est retournée par courrier, avec menaces de poursuites, saisies sur mes biens, etc...en cas de non-paiement. Je n' ai plus le choix. Et je demande à mes voisins de bien vouloir m'excuser. Je vais descendre dans la rue cette nuit, et brancher mon ampli ainsi que ma pédale fuzz (big muff) afin d'amortir les 112 euros qui correspondent à l'infraction que je n'ai pas (encore) commise. Mais qui m'est déjà facturée. Alors,...c'est pour cette nuit. Ainsi tout rentre dans l'ordre!

lundi, mars 13, 2006

on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde (Desproges)


J'ai été victime d'une "ertezoute" aujourd'hui. Et c'est ce qui m'incite à vous parler de ce merveilleux petit "dictionnaire des tracas" tombé de la hotte du père Noël. "L'ertezoute" (èr-te-zout') n.f. personne qui vous tient la porte de si loin qu'elle vous oblige à presser le pas. Voyez-vous, ça m'est arrivé ce matin chez le médecin. C'est idiot comme situation. Il manquait un mot pour la désigner. Et bien, c'est chose faite.
ce petit livre intitulé "le baleinié" (en deux volumes) les a toutes répertoriées. Autre exemple pour vous éclairer: "abounji" (a-boun'-ji) n. m. tableau de bord conçu pour que tout ce qu'on a posé dessus tombe à chaque démarrage.Voilà. c'est stupide, mais parfaitement drôle (photo).
Et en ces tristes jours de réformes (autrement stupides) ne perdons pas une occasion de rire un peu
(mais pas avec tout le monde...)

mercredi, mars 01, 2006

LOCAL


C'est pour ce genre de photos qu' on s'échine pendant des années à faire du bruit! Ici, les MAGNYFIK'S (côté filles) en pleine action, dans 10 mètres carrés, avec les Fleshtones qui veillent au grain! Ah, l'odeur du local au fond d'une cour..!

mardi, février 28, 2006

AMARCORD


Je suis tombé sur un hommage à Fellini en DVD, "ciao FEDERICO!" qui consiste en documents divers, réalisés en 1969 alors que le maître travaillait sur Satyricon. Making of, et interviews divers (intervista!) tournés en 16mm, avec ce "je ne sais quoi" de brouillon (caméra à l'épaule, gros plans et mouvements hasardeux) propre aux années 70. Etrange, mais bien intéressant. En fait, ce qui consisterait à des bonus, aujourd'hui, mais qui, pour une fois, est tout aussi palpitant
que le film qui pourrait l' accompagner. Un peu le même genre d'intérêt qu'on peut porter à des ouvrages comme Hitchcock par Truffaut, ou le (beau) livre d'entretiens de Billy wilder (plus récemment). Encore faut-il aimer le genre. Il se trouve que j' aime ça. J'aime surtout les doutes, et les interrogations qui accompagnent la création d'une oeuvre, exprimés dans ce type de documents. Les réponses sont dans les oeuvres elles-mêmes. Et c'est là que ce DVD prend toute sa mesure. On y retrouve un jeune journaliste américain (I presume...) qui innonde un Federico, souvent embarrassé, de questions complexes sur la portée phylosophique, métaphysique, de ses fims...Fellini allume une cigarette et lui répond qu'il n'y pense pas.
Que tourner, chez lui, est nécessaire, mais naturel... ça n'est que pur plaisir, sa seule angoisse est plutôt de répondre à ce genre de questions. Le journaliste lui demande encore si 8 1/2 n' est pas son film le plus abstrait. Il lui répond qu'il n'y a rien de plus concret, puisqu'il est constitué d'humains. Et quand enfin, le brave homme lui parle de la dimension apostolique
de son travail, l'arrêt sur image s'impose! Si vous aviez vu le regard du transalpin..!! Un vrai bonheur. La bande son c'est Celentano... yabon DVD!

dimanche, février 26, 2006

LINK FOR EVER!


Saviez-vous que mes parents sont nés en 1929? Vous allez me dire que vous vous en foutez royalement, quelle importance...
(déjà, je ne vous permets pas de me parler sur ce ton!) Et nom d' une pipe en bois, si vous aviez le sens de l'à propos, vous auriez noté que 1929 est la date de naissance de LINK WRAY! Et oui, ça calme...LINK WRAY aurait pu être mon père!
Mais la vie en a décidé autrement. Et mon père était, quelque part, assez rock'n roll, dans son genre. Mais je ne vous en dirai pas plus, vous risqueriez de sauter dans ma vie privée à pieds joints, et là encore, je ne vous permets pas! Mon père est décédé en 1992, alors que LINK WRAY nous a quitté en 2002...comme quoi le rock'n roll conserve.
Pourtant les deux hommes ont tourné toute leur vie, mon père, les 3/8, et LINK à travers le monde.
Je me charge du respect éternel pour mon père, quant à vous, n' oubliez jamais l' INDIEN!
(si ma mère l'avait connu vous me parleriez autrement...) RUMBLE!

mardi, février 21, 2006

RIFIFI


Cette année les J.O d' Albertville ont lieu à Turin. Mardi, soirée patinage artistique. Où de jeunes couples fringués comme des chanteurs d'opérettes font des pirouettes sur de grands airs (genre Albinoni...) remixés electro. Ennui total.(question de goût).
Je décide d'aller boire un verre. Je retrouve deux amis au bar du coin. Dans la mouise (mes amis). On projette l'idée de braquer une banque. Je me souviens du magnifique "rififi chez les hommes" de Jules Dassin (1955), sur le petit écran il y a peu. Mais...pas le profil de gangsters, mes amis. Anyway. De retour chez moi, je tombe sur la rediffusion nocturne d' un vieux film de Robert Altman: "Thieves like us" (1974). Terrible! Entre "O'brother" des frères Cohen pour la cavale, et Bonnie and clyde pour l'amour impossible dès qu'on s'écarte du droit chemin, où la morale l'emporte (Grrr...) dans un final tragique. De quoi vous décourager de braquer des banques, mais plutôt d' apprécier de bons films sous la couette. Je vieillis.

vendredi, février 17, 2006

Santé!


j'ai déniché chez mon caviste, mon ami, une bouteille étonnante. Une cuvée spéciale en hommage aux dernières mines de charbon qui ont fermé leurs portes dans le Nord-Est du pays. autant dire chez moi." C'est un coteaux du languedoc, 2003", qu'il a dit mon ami. Comme si la cuvée avait de l'importance...Patrick Eudeline disait: "une guitare ça ne s'essaye pas sur un ampli, mais devant son miroir..." Il en est de même pour ce vin, dont on se fiche de savoir s'il est bon...il est beau!