lundi, février 27, 2012

Space Oddity

Ils sont trois: Kid millions, à la batterie, Ego sensation, à la basse, 
mais White Hills, à bien chercher, c'est surtout le groupe d' un seul homme, Dave W. et son cerveau malade. Il définit sa purée sonique de FUZZED OUT MOTORIK SPACEROCK!
Ailleurs on les baptisent : SPACEY METAL BAND,
D'autres qualifient le titre (Pads of Light) d' hypnotic groove...
(Ce qu'on disait déjà d'Hawkwind, en d'autres temps, et c'est vrai qu'il y a comme un petit air de famille...)
Bref, on écrit beaucoup, tout et n'importe quoi, à leur sujet. Mais qu'importe, ces braves New-Yorkais (à l'écoute, on les jurerait de Detroit, et c'est un compliment) ne laissent personne indifférent. Ce qui est plutôt bon signe...
A suivre.


dimanche, février 19, 2012

MC4

Putain de mauvaise nouvelle pour tous les motherfuckers de la terre (dont je fais partie) qui ont bouffé leur collection de vinyles à l'écoute de Kick out the jam ("envoyez la purée!", en quelque sorte...), album live du plus bruyant gang de métalleux dont la ville de Detroit accoucha au mitan des années soixante. Le MC5!
Michael Davis bassiste de cette furieuse équipée sauvage a rendu l'âme, en ce mois de février, à l'âge de 68 ans.
Il avait participé à l'enregistrement des trois albums du groupe, dont le fameux, et influent "Kick Out The Jams", ainsi qu'aux courtes re-formations du groupe en 2003, puis à nouveau en 2005.
Il avait produit quelques artistes dont les Lords of Altamont (pas des enfants de choeurs, non plus...)
Enfin, dans les dernières années de sa vie, il avait fondé The Music is Revolution foundation, association à but non lucratif, au profit de l'éducation musicale en milieu scolaire.
Un putain de bon gars.

Deux photos: la première (rare) à leurs débuts, la seconde à leur apogée (backstage).


mercredi, février 15, 2012

Play it again, Sam

Casablanca. C'était le nom d'un groupe des années 80, mondialement connu, surtout dans le secteur de Metz (57). J' y officiais en tant que chanteur, avec Matou et Pat' aux sax. La référence était cinématographique. En hommage au plus grand film romantique de tous les temps, interprété par Bogart et Bergmann. Il n' y avait donc, aucune référence au Maroc que nous ne connaissions pas. Et pourtant, à la vue des photos de Marco Barbon, l'univers que nous tentions de définir dans un répertoire pop/rock plutôt mélancolique, aurait pu s'apparenter aux ambiances discrètes et mystérieuses de ses clichés délavés.
Casablanca, c'est aujourd'hui un recueil de photographies Polaroids, aux couleurs transparentes. La couleur de la capitale économique restera toujours pour Marco Barbon (photographe italien qui vit et travaille à Paris depuis 10 ans) le blanc maculé des murs peints à la chaux:
«on ne ressent pas de bruit dans mes images : pour une fois cette ville, bruyante jusqu’à l’excès, restera silencieuse. Si aucune image n’est jamais à la hauteur de ce qu’elle est censée représenter, cela est d’autant plus vrai pour un ensemble d’images qui aurait la prétention de restituer un lieu dans sa totalité, l’écart étant d’autant plus flagrant que le lieu en question est complexe.»
Le premier contact qu’a eu Marco Barbon avec Casablanca: «Je l’ai découverte un matin d’été en venant de Dar Bouazza – où je logeais chez des amis – et en suivant en voiture la corniche d’Aïn Diab jusqu’à l’esplanade de la Grande Mosquée, avant de plonger dans le chaos du centre. Il me semble d’ailleurs que l’océan est omniprésent dans l’âme de cette ville et dans le caractère de ses habitants – échoués ici de tous les coins du pays comme des naufragés sur une côte inconnue.



walking on the Moon





Willy Moon.
On n'en dira pas plus.
Il n'y en a guère plus.
Deux clips.
Deux titres aussi courts qu' imparables.
Une gueule, et une prestance incomparables.
Un entregent à faire passer Stromae (la ressemblance s'arrête là) pour un boy-scout.
Cet homme a tout pour plaire.
c'est une découverte direct from Jul, from the wad-billys. Ces gaillards ont du goût.
(mais ça tout le monde le sait).

Il est bientôt 4 heures du matin, et j'ai comme une furieuse envie de glisser sur le dancefloor. Damned!
Enjoy!

vendredi, février 10, 2012

Forza!

L'acteur Americano-sicilien, Ben Gazzara s'est éteint.
L'Etna, plus vieux volcan d'Europe,
qui domine la petite île de ses origines,
s'est réveillé.

mardi, février 07, 2012

BURGER KING

Groupe phare du label Burger, Gap Dream, rockers lo-fi from Cleveland, nous font part de leurs nouvelles démos (sur cassette, c'est la "nouvelle" donne...)
...et c'est pas mal du tout.
C'est pas violent, mais comme on danse mou du genou, depuis les grands froids, ça fera très bien l'affaire.




Ici, un ancien titre, que je vous invite à découvrir, et qui prouve qu'à l'automne dernier ils avaient déjà de quoi nous séduire.

dimanche, février 05, 2012

Riposi in pace, Ben.

Six mois après le décès de son vieux comparse Peter Falk (voir post du 25 juin 2011, Adieu poulet), Ben Gazzara, l'immense acteur de meurtre d'un bookmaker chinois (voir post du 16 décembre 2009, le bal des vauriens), des contes de la folie ordinaires, d'après Bukowski, et de tant d'autres, le petit sicilien de Little Italie a rendu l'âme, à 81 printemps.

mercredi, février 01, 2012

Dance to the music

Incroyable mais vrai: la reprise des Kinks, you really got me, par Sly Stones. Cet enregistrement date d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître...mais qu'ils doivent découvrir. Absolument. Et comme nous, se lever à la première écoute pour shaker méchamment leur booty, en se disant, qu'après tout la vie est belle!
Attention, cette fois c'est pas du lourd, c'est du puissant!