mercredi, septembre 26, 2007

SPIDERMAN


Je rentre d'un petit séjour à Troyes, où j'ai passé deux nuits d'hôtel (Grand Hôtel, près de la gare) en compagnie d'une araignée. Qui a préféré garder l'anonymat, la garce. Mais qui m'a piqué à plusieurs reprises. Et sur tout le corps. Alors au réveil, après un café imbuvable, et une douche froide (Grand Hôtel, près de la gare), j'ai commencé à gonfler. A l'heure où j'écris ces quelques mots, je marche comme un retraité à la sortie du PMU. Lentement, en faisant la grimace. Vincent Delerme a intitulé son dernier album "les piqûres d'araignées", je ne sais pas si c'est une image poétique (je n'ai pas écouté), mais quand on connaît la douceur du personnage on se dit qu'il n'a pas dû écrire ça à Troyes. Si j'avais une guitare entre les mains (gonflées), j'écrirais plutôt un album entier de death metal! Sales bêtes.

samedi, septembre 22, 2007

MIGRAINE



L'actualité, lue dans la presse hebdomadaire, peut parfois donner la nausée: "Le camp Royal cherche la riposte face à la charge Jospin " , "Kouchner continue de se justifier en Amérique", "Les syndicats de fonctionnaires n’ont pas encore décidé s’ils allaient ou non se joindre à la grève des cheminots, le 18 octobre"...Alors pour ne pas sombrer dans la déprime, voire la colère (mais ça ne saurait tarder), je vous fais part d'un article paru dans libé qui (lui) m'a fait sourire, et qui pourrait vous être utile ce week-end, pour peu que vous aimiez, comme moi, l'ivresse plutôt que l'alcool, les singes en hiver, plutôt que les dîners de cons...
" (...) le Dictionnaire de la langue du vin, de Martine Coutier, linguiste chercheuse au CNRS, vient à point.
Comment exprime-t-on toutes ces sensations ?
On puise pour beaucoup dans les métaphores du corps (...) on parle de vins «fluets», «corpulents», qui ont de la «cuisse», qui se «décharnent», qui ont une «colonne vertébrale». Depuis peu, on parle de vins «bodybuildés», signe que la langue vinique se renouvelle sans cesse (...)on parle de «nervosité», de «tonus», de «brutalité» ou du côté «mollasson». Il y a aussi des vins dits «boudeurs», comprenez «fermés», «discrets», «introvertis», bref aux caractères olfactifs et gustatifs discrets. Un vin peut aussi être paré de toutes les qualités féminines. Mais si au début du XXe siècle, dire d’un vin qu’il est «féminin» cela évoque une femme bien en chair, qui a de la cuisse et du corsage, aujourd’hui cela signifie élégance, subtilité, grande délicatesse aromatique. C’est à l’opposé des vins «virils», bien pourvus en acidité, alcool et tanins, qu’on dit aussi «couillus» !
Mais de quels mots use-t-on pour parler d’un vin… sublime ?
On ne dit plus rien."

mardi, septembre 18, 2007

RIRE


A l'écoute, Miossec, c'est pas la compagnie créole, et pourtant notre homme, aussi, aime la rigolade. Le breton vient d'intituler l'album "compilation" de ses plus grands succès: Brest of. Sacré Christophe, toujours dans la déconne!

lundi, septembre 17, 2007

CHAUD DEVANT!


Greenpeace a annoncé mercredi être à la recherche de quelques dizaines de personnes acceptant de poser nues sur un glacier des Alpes suisses pour le photographe Spencer Tunick en faveur d'une campagne sur le réchauffement climatique. "Les photos de cette installation doivent émouvoir la population et la motiver à agir maintenant contre les changements climatiques", a indiqué Greenpeace. (libé)
J'avoue qu'à défaut d'être ému par la performance, j'ai trouvé l'initiative assez drôle. Et franchement, paradoxale...
Un bon réchauffement climatique, c'est tout ce qu'on peut leur souhaiter, dans pareille tenue!

vendredi, septembre 14, 2007

MODERNE


Vu sur Youtube (archives inépuisables) la chouette vidéo (demo) des Modern lovers : "she cracked". Un petit film d'animation bourré d'idées. Un montage (image par image, old school!) très drôle, sur un des meilleurs morceau de Jonathan Richman. Si vous aimez le clip de Justice (bien numérique celui-là), jetez un oeil sur cet ancêtre encore vert et bouillonnant des joyeux drilles du rock alterno 70's. C'est pas très electro, plutôt électrique, mais ça pourrait bien en faire danser encore quelques-uns. Et ça ne serait que... justice.

mercredi, septembre 12, 2007

ACTUEL


La rubrique: "Enterrons nos braves avant qu'il ne pleuve!" envahit ce blog comme la mousse sur la vaisselle dans l'évier. Damned! Comment passer sous silence la disparition de Jean-François Bizot, fondateur d'Actuel dans les années 70, de Radio Nova, un peu plus tard, et qui s'intéressa de très près à la contre-culture sous toutes ses formes. Rendons hommage à celui qui sur son lit de mort réclama de la bière, des enceintes pour écouter de la musique, et un sandwich aux rillettes! Si vous cherchez sur le net une photo du brave homme, il vous faudra du temps (la preuve que l'agitateur travaillait dans l'ombre). Vous rencontrerez, par contre, toutes sortes d'illustrations, comme ce grand cru "Domaine Bizot". Ce qui illustre, après tout, assez bien le propos. Il aurait apprécié.