vendredi, août 30, 2013

London Calling

Je l'avais rencontré en 2010, il se présentait à la face du monde sous le nom de Zoo kid. Et c'était rudement bien.
Je l'avais retrouvé peu de temps après, il se faisait appeler, alors, King krule. Et c'était rudement bien.
Revoici aujourd'hui Archy Marshall, Aka King krule donc, un nouvel opus sous le bras (6 Feet Beneath the Moon) et c'est une fichue bonne nouvelle. Car c'est rudement, rudement bien.

Et si vous pensiez que ce crétin de Pete Doherty était le digne héritier de Joe Strummer, alors dites vous bien que le seul rejeton digne d'un tel héritage, ressemble davantage à cet enfant aux cheveux rouges et à la voix aussi épaisse que le goudron des rues du sud-est de Londres. Car lui aussi ne souhaite pas s'enfermer dans un style, et va taquiner les genres, sans retenue, que ce soit le jazz, le blues ou le hip-hop (une autre aventure discographique sous le pseudo Edgar the beatmaker...ce gars-là n'a que 19 ans!).
Longue vie au roi!

Jukebox Babe

Si vous passez par Londres (au nord, précisément), faites un détour par les bureaux de The Amy Winehouse Foundation, vous y découvrirez un magnifique J-200 stereo Jukebox (1959) ayant appartenu à Mme Winehouse, d'octobre 2007 jusqu' à ce triste 23 juillet 2011.

So what?

La playlist, les amis.
Du velour.
Avec entre autre, Billy Fury, Mama Cass, Aretha Franklin, The Kinks, Ella Fitzerald, ainsi qu'une version de "I love you more than you'll ever know" par Donny Hathaway, qui doit être le morceau le plus lent de l'histoire de la soul music. Mais peut-être le plus beau aussi.
(Artiste cité dans le titre "rehab", vous ne pouvez rien m'enseigner que je ne puisse apprendre de monsieur Hathaway...)
Mais,
en cette période de rentrée générale, je vous sens le moral au plus bas,
je pointerai, donc, le morceau le plus up-tempo de cette liste: A Message To You Rudy, par The Specials.
Et, à l'écoute de sa trop courte discographie, on notera l'enseignement qu'elle aura également suivi de ces rude-boys. Hommage appuyé.





mercredi, août 28, 2013

Wall of sound

Déjà remarqués en décembre dernier pour une sublime version de "something on your mind" (Karen Dalton), les trois jeunes gens de Wall (une guitare, une basse, un chapeau) nous donnent des nouvelles. Ils vont bien. Chantent en public. Et mangent à leur faim. C'est beaucoup. Pourvu que ça dure.

samedi, août 24, 2013

Saturday night fever

Si les Stones l'avaient écrit,
on aurait crié au génie!
Les Strangeloves l'ont fait...
Et ils ont sombré dans l'oubli.
Mais pas pour tout le monde.
Il est grand temps de raviver les mémoires...

(Et avouons-le,
si les Stones sont morts sur nos platines...
les Strangeloves bandent encore!)
(Les HouseRockers pourraient bien l'inclure à leur répertoire, dès la rentrée...faudra pas pleurer...)

local (anti)hero

Leur label: "Audio Antihero"
...qui affiche une profession de foi: "Specialists  in commercial suicide".
Le groupe: Cloud.















Et,
en effet,
rarement vu (entendu) un groupe aussi cohérent.
Ils font ce qu'ils peuvent (mais pas plus), et gardent la tête dans les nuages.
Et,
contrairement à d'autres, moins doués,
mais plus malins,
Il est à parier qu'ils n'en vendront pas des caisses.
Pourtant je me suis surpris à dodeliner de la tête à l'écoute de ce titre..
Mais ça reste entre nous.
Et si, malgré tous leurs efforts, ils venaient à caracoler en tête des hit-parades,
il ne faudra pas leur en vouloir.
Ils n'y seront pour rien.

Irish Pub

Soufflé à l'oreille par Ralph (HouseRockers, Wad-billys, you know...), il existerait, au fin fond de l'Irlande, quelques jeunes trublions, armés d'instruments ancestraux, qui sèmeraient le trouble dans les arrières salles des pubs locaux...The Strypes.
Hum, hum...
Qu'en est-il exactement...
Et bien, il suffira, cette semaine, d'ouvrir votre "Mojo" (version numérique) à la rubrique this just in, pour s'apercevoir que notre ami disait vrai.
Ils accueillent sur scène notre bon Wilco Johnson, et son acolyte (de la belle époque) john B.Sparks (à la basse), pour une reprise du désormais "culte" "Roxette".
La relève est, donc, assurée.
Et de belle manière.
Les efforts de notre cher Docteur n'ont pas été vains. La flamme est maintenue par ces 4 garçons venus d'une petite île qui a vu naître Van Morrison (et ses Them)...
Gloire à eux!
G.L.O.R.I.A...Gloria!

vendredi, août 16, 2013

retour de flamme



Après une (trop) longue absence, due à des évènements indépendants de ma (bonne) volonté, je décide, en ce lendemain de fête de la mi-août, de reprendre les pages de ce blog en main. Et de les tordre. Afin de vérifier si la source n'est pas tarie. S'il en coule encore, ne serait-ce que quelques gouttes, de cet élixir de jouvence qui a fait le bonheur de nos platines et de nos tympans sensibles. Et bien oui. Il en reste encore, parmi l'innombrable majorité d'imposteurs, de poseurs, et de becs à foins de tous poils qui s'agitent vainement, et brassent du vent, une guitare à la main, ou une souris entre les dents, il en reste encore, donc, des aficionados de la chose musicale, inspirés et de bon goût, et surtout de mauvaise humeur.
Et qui me donne, pour la première fois depuis longtemps, l'envie de pousser les meubles du salon pour me trémousser en attendant la venue des forces de l'ordre.
Ceux-là nous viennent de Portland.
Ils sont deux.
(Janet Weiss, batterie et Sam Coomes, le reste...)
leur nom: Quasi.
le label: Domino.
Ensemble depuis plus de vingt ans, à s'acharner sur leurs pauvres instruments.
Ils proposent un double album à la rentrée, Mole City.
(je sais, c'est long...mais quand on aime...)
Et pour nous faire patienter: ce titre,
"you can stay but you gotta go"!

C'est pas la révolution.
C'est le bordel.
C'est déjà beaucoup.