mercredi, janvier 23, 2008

J'AI BEAUCOUP VOYAGÉ, 2 FOIS.




je me souviens avoir acheté mon premier Richard Brautigan ("un privé à Babylone")
pour sa couverture (en collection poche): un détail d'une peinture d' Edward Hopper. À l'époque (début des années 80), je ne connaissais ni l'écrivain (depuis dans mon top ten), ni le peintre (ses reproductions n'illustraient pas encore toutes les arrières salles de cafés-cinés cosys et autres intérieurs Ikéa de jeunes sympas). J'ai eu l'occasion de découvrir plus amplement Hopper dans une rétrospective qui lui était consacrée (fin des années 80) à New-York (oui, monsieur). "De toute beauté." comme disent les esthètes Eric et Ramzi. Rothko, quant à lui, c'est une couverture de magasine qui me troubla, et m'encouragea à me rendre à l'exposition (Paris, fin des années 90), et j'en sorti imprégné à jamais. Mis à part Brautigan (dont je vous invite à lire tous les écrits hallucinés), quels points communs entre ces deux artistes, me direz-vous? Aucun, à vrai dire. Et pourtant, ma petite cervelle tordue réanime ces émotions enfouies et aujourd'hui mêlées, aux vues des extraordinaires clichés de SAUL LEITER (photos). Actuellement à la fondation Cartier (jusqu'en avril). De toute beauté.

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