mercredi, novembre 12, 2014
Trick or treat!
Décidément, les meilleures nouvelles nous viennent de Melbourne, cet automne!
Ce jeune trio, qui annonce la sortie imminente d'un premier opus par un réjouissant single, O'Clock, mérite bien sa place dans le top ten des belles promesses de novembre.
Publié fin octobre.
La bande son d'Halloween, en quelque sorte.
Et des fêtes de fin d'année, assurément, si l'album est du même tonneau.
Leur nom: ScotDracula.
Ca fait froid dans le dos.
Mais chaud au coeur.
jeudi, octobre 23, 2014
frimas
Bon, voilà.
La pluie prend le dessus,
et les températures passent en dessous...
Comme si l'automne, qui occupe tardivement le terrain,
nous jouait un mauvais tour...
Allons, allons...
Il va falloir nous ressaisir.
Et montrer à l'hiver, qui s'impatiente déjà,
qu'il nous reste encore des ressources, et de l'énergie par paquets.
Il se pourrait même qu'on occupe les places de la ville
en criant à tue-tête ce refrain gorgé de vitamines C:
Back to you, par Twerps (band from Melbourne).
C'est tout bête,
tout nouveau,
tout chaud...
Et ça fait fichtrement l'affaire, non?
Allez,
tous, comme un seul homme,
rangeons nos laines polaires,
chaussons nos wayfarer.
il est trop tôt pour claquer des dents.
lundi, septembre 29, 2014
CQFD
L'invention de la stéréo par Alan Blumlein.
Où l'on constate que notre ingénieur et ses joyeux comparses
n'avaient pas grand chose à dire.
L'enregistrement fut effectué aux studios Abbey Road.
Où, plus tard, d'autres joyeux drilles,
qui avaient davantage d'idées, enregistrèrent Sgt Pepper's...
En mono.
La technologie ne fait pas tout.
Pour ceux qui en doutaient encore.
Down by the Jetty (premier album de Dr Feelgood)
fut enregistré en mono, également.
Quant à Shaka Ponk, ils continuent à sévir en stéréo.
Mais là, tout le monde s'en fout.
Où l'on constate que notre ingénieur et ses joyeux comparses
n'avaient pas grand chose à dire.
L'enregistrement fut effectué aux studios Abbey Road.
Où, plus tard, d'autres joyeux drilles,
qui avaient davantage d'idées, enregistrèrent Sgt Pepper's...
En mono.
La technologie ne fait pas tout.
Pour ceux qui en doutaient encore.
Down by the Jetty (premier album de Dr Feelgood)
fut enregistré en mono, également.
Quant à Shaka Ponk, ils continuent à sévir en stéréo.
Mais là, tout le monde s'en fout.
samedi, septembre 27, 2014
Hiver rigoureux, les Anglais envoient du bois
Mazes, "Salford".
Trio anglais (Manchester), troisième album (Wooden Aquarium) enregistré au nord de New York par Jonny Schenke, le producteur de Parquet Courts.
Et ça s'entend.
Même intensité nerveuse, même insistance sur quelques notes tendues...bref, la joie de vivre au creux du sillon.
Mais comment pouvait-il en être autrement, puisque cet album a été enregistré dans des conditions climatiques extrêmes: victimes d'une tempête de neige, les trois Anglais se retrouvent bloqués pendant 15 jours dans le studio, obligés de déneiger les accès à la pelle et surtout de jouer dans des conditions rigoureuses, privés de distractions aux alentours (photo, Jonny à la tâche).
A l'écoute, on en déduit qu'il s'agit de conditions idéales pour graver de bonnes choses. Exemple à suivre.
(Les images du clip proviendraient-elles d'une soirée au fond d'un club de Salford?
Auquel cas, cette ville mérite le détour)
samedi, septembre 13, 2014
Punk 's dead
Le Punk est mort.
L'idée que j'ai pu m'en faire.
Une grande idée,
quand elle est incarnée par un grand monsieur.
Putain de mauvaise nouvelle.
Incroyable.
Insensée.
Injuste.
Saloperie de mauvaise nouvelle.
L'ami Schultz a tiré sa révérence hier au soir.
L'ami Schultz a posé sa guitare.
Il l'avait rarement fait ses trente dernières années. Cette fois il l'a posée. Et on ne lui en voudra pas. Personne comme lui n'aura autant râpé ses doigts sur des cordes à travers tout le pays, quelles que soient les conditions, sans ne jamais baisser d'intensité. Pour la bonne cause. Le Punk. Le rock'n roll. Le plus rock'n roll des groupes punk, et le plus punk des groupes rock'n roll. Il aimait cette définition qu'on avait donné de Parabellum. Elle pouvait également résumer tout ce qu'il avait entrepris. Depuis les GTI'S, à la fin des années 70 (on s'est connu à cette époque, nous croisions le fer, dans nos groupes respectifs sur les scènes locales, avant qu'il ne décide d'en découdre à Paris, avec la scène alternative balbutiante), jusqu' au Dr Schulz Expérience récemment. Fuck!
Son sourire, sa voix, sa gentillesse indéfectible vont nous manquer. Les nombreux disques restent. Quelques vidéos et une foultitude de souvenirs en mémoire aussi. Mais ce week-end un grand monsieur nous a quitté.
Irremplaçable.
On t'aime Schultz,
où que tu sois.
vendredi, août 29, 2014
le retour du grand blond
Only Real nous revient avec un extrait de son premier album. Il s'était déjà fait remarquer en octobre 2013 avec un EP (4 titres) épatant (souvenons-nous).
Et bien, ce jeune poulain d'outre manche tient ses promesses, et sera sans doute en tête des prochaines courses de la rentrée.
Misez vos chèques déjeuner,
misez tout.
Vous ne serez pas déçu.
Ça sent le gueuleton!
Et bien, ce jeune poulain d'outre manche tient ses promesses, et sera sans doute en tête des prochaines courses de la rentrée.
Misez vos chèques déjeuner,
misez tout.
Vous ne serez pas déçu.
Ça sent le gueuleton!
mercredi, août 27, 2014
perdu de vue
Qui s'en souvient?
Day One.
Ce duo de prolos venus de Bristol, qui à l'aube des années 2000 signait sur le label de Massive Attack (Melancolik), pour un premier album épatant.
Avec une certaine nonchalance,
ils firent preuve d'un talent indiscutable
pour enfiler les perles sur les deux faces d'un même album.
Et jetèrent à la face du monde (avant de disparaître) ce single imparable,
In Your Life.
Comme si Mike Skinner (The Streets) avait trempé ses histoires en bitume dans la marmite des Byrds (période Turn! Turn! Turn!),
sans que ça gène.
Bien au contraire.
En ce grand jour de Braderie,
sous un ciel menaçant,
A quoi bon mettre le nez dehors.
Tout doit disparaître.
Soit.
Demain est un jour nouveau.
Day one, in your life.
Day One.
Ce duo de prolos venus de Bristol, qui à l'aube des années 2000 signait sur le label de Massive Attack (Melancolik), pour un premier album épatant.
Avec une certaine nonchalance,
ils firent preuve d'un talent indiscutable
pour enfiler les perles sur les deux faces d'un même album.
Et jetèrent à la face du monde (avant de disparaître) ce single imparable,
In Your Life.
Comme si Mike Skinner (The Streets) avait trempé ses histoires en bitume dans la marmite des Byrds (période Turn! Turn! Turn!),
sans que ça gène.
Bien au contraire.
En ce grand jour de Braderie,
sous un ciel menaçant,
A quoi bon mettre le nez dehors.
Tout doit disparaître.
Soit.
Demain est un jour nouveau.
Day one, in your life.
jeudi, août 21, 2014
Et si ce soir on dansait le dernier slow
Bon, l'actualité étant ce qu'elle est..
A savoir, peu réjouissante...
Quand elle ne baigne pas les deux pieds dans l'horreur...
Il serait bon de nous remémorer quelques grands préceptes, annoncés par le King,
puis repris avec maestria par le bon Billy Swan,
qui,
après avoir proposé ses services (I Can Help), tout en caracolant à la tête des charts du monde entier,
nous encourageait, dans l'adversité, à trouver un terrain d'entente: Don't be cruel
Ecoutons, un instant, cet appel à la raison.
Tant de beauté m'émeut.
Je possède ce 45t.
Je peux me déplacer pour vos soirées.
A savoir, peu réjouissante...
Quand elle ne baigne pas les deux pieds dans l'horreur...
Il serait bon de nous remémorer quelques grands préceptes, annoncés par le King,
puis repris avec maestria par le bon Billy Swan,
qui,
après avoir proposé ses services (I Can Help), tout en caracolant à la tête des charts du monde entier,
nous encourageait, dans l'adversité, à trouver un terrain d'entente: Don't be cruel
Ecoutons, un instant, cet appel à la raison.
Tant de beauté m'émeut.
Je possède ce 45t.
Je peux me déplacer pour vos soirées.
dimanche, août 17, 2014
Qui c'était celui-là?
Un chouette type, comme on disait à l'époque.
Et l'époque, c'était les années 70.
Quant ce petit rondouillard a déposé sur nombre de nos platines ce petit ovni (objet vinylique non identifié) qui ne ressemblait, donc, à aucun autre...et qui faisait rudement plaisir à entendre.
De la chanson...
mais pas seulement...
Rythmée,
mais pas seulement...
Un brin baba cool,
mais pas seulement...
Il n'y a qu'à entendre les guitares énervées, et combien inspirées, du grand Claude Engel (revu, et félicité, précisément pour ce disque, Qui c'est celui-là, il y a peu, en concert aux côtés de...Sylvie Vartan),
Bref,
Un album intemporel,
réclamé, cette semaine encore, par mes trois gones,
sur les routes du Jura.
C'est vous dire combien l'annonce de sa disparition, m'a désagréablement surpris, et attristé.
Allez savoir pourquoi, cet homme a,
dans ma discothèque,
et sur les routes du Jura,
une place à part.
jeudi, août 07, 2014
Good Day Sunshine
45 en verlan...
hum,hum...
être né en 1960, ça ne rajeunit plus personne aujourd'hui...
Merci à ceux qui ont eu une pensée.
Très touché
(mais pas coulé).
Love
dimanche, juillet 27, 2014
Le Dernier Roi d'Ecosse
En voilà une étrange affaire. Un homme, écossais d'origine (ça a son importance) écrit, enregistre et publie des albums depuis la fin des années 90. En toute discrétion puisque son oeuvre n'avait jamais, encore, frôlé le bord de mes oreilles, qui, pourtant, perçoivent le moindre mouvement d'air (populaire). Et, bien qu'après une écoute attentive de ses dernières productions, rien ne m'encourage vraiment à l'adoption, je me dois de reconnaître que ce brave écossais (ça a son importance) a su retenir toute mon attention.
Sur un titre.
Un seul.
Le dernier.
Qui, en fait, est une commande des prochains jeux du Commonwealth. Jeux qui ont eu lieu l'an passé en Inde, qui auront lieu l'an prochain en Australie, et qui ont lieu cette année en...Ecosse.
Et, pour King Creosote, ça a son importance.
Puisqu'il écrit, pour l'occasion, un de ses meilleurs titres.
dimanche, juillet 13, 2014
futur proche
Bon, ben voilà...les Daltons du Queens ont tous mordu la poussière, et ce week-end, qui n'en finit plus d'arroser nos cuirs ramollis, nous apporte, enfin, quelques notes enjouées. Balancées par de jeunes gens à peine sortis de la puberté, cette ballade énergique inspirée par leurs tendres années a réussi en quelques mots à me retourner comme une crêpe (et pourtant je fais mon poids):
Il s'agirait d'un amoureux transi à qui la douce convoitée annonce qu'elle a décidé
de couper sa frange...
(Du moins d'après ma traduction approximative, dont je me contente bien...)
Cette perspective le trouble.
Je partage.
Ce tout jeune orchestre se nomme Radiator Hospital.
Je ne sais pas pourquoi.
samedi, juillet 12, 2014
NO FUTURE
Le batteur et producteur Tommy Ramone, dernier survivant des membres fondateurs des "Ramones", est mort vendredi à New York.
Triste nouvelle pour ceux qui, comme moi, se sont fait dépuceler les esgourdes par ce furieux combo punk du mitan des années soixante-dix
(premier album, 1976).
Mais la bonne nouvelle, qui apaisera nos inquiétudes grandissantes quant à la perspective d'un dernier voyage pour l'éternité:
Ennui total au paradis,
les Ramones se reforment en enfer!
The place to be.
Hey, ho, let's go!
Triste nouvelle pour ceux qui, comme moi, se sont fait dépuceler les esgourdes par ce furieux combo punk du mitan des années soixante-dix
(premier album, 1976).
Mais la bonne nouvelle, qui apaisera nos inquiétudes grandissantes quant à la perspective d'un dernier voyage pour l'éternité:
Ennui total au paradis,
les Ramones se reforment en enfer!
The place to be.
Hey, ho, let's go!
mercredi, juin 04, 2014
Tom Tom Club
Tom Vek.
Ce jeune Londonien peu prolixe (4 à 6 ans séparent chacun de ses albums), a souvent étonné son monde par ses productions electro-pop-lo-fi bien senties qui embarquent chaque client, sans en avoir l'air, un peu partout et nulle part à la fois, dans des lieux étranges mais familiers, où il fait toujours bon vivre (et taper du pied, à l'occasion). Et c'est sans doute ce "je ne sais quoi" qui a su convaincre quelques uns de ses nombreux fans tels que MGMT ou encore Metronomy. Un nouvel album et un concert à la Flèche d'Or (pour les Franciliens). Et tout ça en Juin. Ca fait beaucoup pour un jeune Londonien peu prolixe.
lundi, mai 26, 2014
Missisippi burning
Comme toutes les tentatives de discréditer la belle Marine lui ont tout juste permis d'exploser les scores aux européennes récentes, je propose une méthode très peu usitée par nos élus (pourquoi un tel oubli?..) mais qui peut faire son effet: lui demander de s'en aller. Mais poliment. (Comme l'avait fait The Beat pour Margaret thatcher, à une autre époque, souvenons-nous). Par le biais d'une chanson susurrée à son oreille (par un homme de couleur, hum, hum... certes ) qui pourrait la convaincre de quitter les lieux. Comme elle m'a convaincu. Puisque j'ai failli quitter la ville, à la première écoute ce matin, et qu'un sympathique voisin m'a gentiment raisonné alors que je pénétrais dans mon Opel Zafira en pyjama.
R.L. Burnside, "Please don't stay" ("S'il vous plaît, allez-vous-en").
La solution aux maux du jour.
Le blues du Mississippi.
Le vrai remède.
Le vrai remède.
samedi, mai 03, 2014
Saturday Night Fever
Un léger coup d'oeil dans le rétro, avant d'aborder votre week-end entre amis.
On vous trouve drôle (souvent),
élégant (les bons jours),
voire de bonne compagnie (un verre à la main).
Avant d'aller faire le beau sur la terrasse du village,
sachez apprécier cette carte postale envoyée par quelques amis en goguette, qui, en terme d'entertainment, savaient placer la barre à la bonne hauteur.
Autant dire très haut.
Libre à vous de cirer vos souliers,
ou de rester chez vous.
Vous voilà prévenu.
Les grands jouent dans cette cour là.
En 1965, accompagné par l'orchestre de Count Basie, le Rat Pack s'en donne à coeur joie.
Frank Sinatra, Sammy Davis Jr., Dean Martin, Johnny Carson au sommet.
La cool attitude!
jeudi, avril 24, 2014
Power Mac
Cette petite chanson a croisé plusieurs fois mes oreilles lors de mes parcours alambiqués sur la toile, à la recherche de la mélopée du bonheur. Le (tout jeune) bienfaiteur (23 ans!) se nomme Mac DeMarco. Et on dit peu de choses sur lui. Mais toutes sont curieuses, voire réjouissantes.
A ses débuts, ce canadien d'origine aurait participé à des expériences médicales pour de l'argent.
Il aurait enregistré un premier album proposant des sketches et des chants au ralenti.
Il utilise une guitare (acheté 30 dollars à 16 ans), il estime qu' "aucun musicien sérieux ne l'aurait utilisé".
De plus, durant ses concerts, il fait participer le public avec des blagues grivoises.
Pour finir, parmi ses influences avouées, il cite Jonathan Richman.
Bref, un certain talent pour écrire sa propre bio.
Loin des sentiers battus.
Comme ce titre qui me colle aux tympans.
A vous de juger.
L'album Salad Days est disponible depuis avril.
mardi, avril 08, 2014
rétroviseur
Le club The Venue (Londres), associé au magasine "Mojo", s'apprête à fêter dignement les 50 ans de la "Mod culture", avec concerts (bien sûr), défilés (mais oui...), concentrations de scooters, Vespa, Lambretta (of course), foire aux disques (évidemment), et autres animations du même cru..."Mojo", le webzine cette fois, présente une sélection de 30 titres qui rappellent, on ne peut mieux, la mouvance musicale de ces quelques années électriques. Avec, pour n'en citer qu'un, le fabuleux Brian Auger, dans une puissante version de son Black Cat. Quand les kids étaient, plus que jamais, all right!
mercredi, avril 02, 2014
vitamine C
Donc, voilà:
Swearin'
Bon d'accord...
mais bien sûr...
Ca transpire The Breeders (et combien d'autres...) par tous les pores...
De bons slackers de Philadelphie
qui nous la racontent nineties dans le salon, avec les copains...
Mais que voulez-vous que ça me fasse?
C'est une putain de bonne chanson!
Une putain de bonne chanson!
Avec des filles,
de la fuzz épaisse,
une grosse envie,
et même une mélodie (on en demandait pas tant).
C'est à peu près tout.
C'est pas bien compliqué.
En fait,
si.
lundi, mars 31, 2014
Back in the night
Je suis passé cet après-midi au creux de ma vallée. Et avant de rejoindre celle qui m'a mis au monde, j'ai fait une petite pause devant cette bâtisse qui abrite la mairie de Hayange et la salle municipale le Molitor. Je me souviens, nous avions assuré, il y a une vingtaine d'années (mon dieu!), la première partie de Dr Feelgood (du vivant de Lee Brilleaux, c'est vous dire si la soirée fut bonne...) dans cet ancien cinéma.
C'est dans cette salle que j'ai découvert, adolescent, le grand écran,
et Stanley kubrick,
et Bruce Lee...
et tant d'autres,
Mais l'heure n'est plus au rock'n roll,
ni au cinéma,
dans cette ville qui accueille à bras ouverts un jeune trentenaire frontiste.
Qui n'a connu ni Bruce Lee, dans les années 70,
ni Feelgood chauffé à blanc à deux pas de son (nouveau) bureau.
Et qui n'a, sans doute, jamais connu mes copains d'école de l'époque,
issus, comme moi, de l'immigration massive de nos familles,
et pour qui l'expression "préférence nationale" n'a toujours aucun sens.
Un jeune trentenaire qui va, avec ses petites mains, et ses grandes idées, panser tous les maux de cette vallée tourmentée.
Mon père, et mes grand-pères pourraient se retourner dans leurs tombes.
Mais je ne leur dirais rien.
Il fait nuit au pied des derniers haut-fourneaux.
Il fait nuit, et pour longtemps.
Une petite pensée à tous ceux qui vivent ou ont vécu dans cette ville, et qui ne souhaitent pas être associés à cette nouvelle mairie.
Il y a des gens raisonnables à Hénin Beaumont,
à Fréjus,
et dans cette vallée aussi. J'en suis sûr.
Tiens, ma mère m' a reconnu derrière sa fenêtre.
Voilà quelqu'un de raisonnable.
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