jeudi, septembre 26, 2013
Nuits Blanches
Depuis quelques semaines déjà mes nuits sont agitées. Segmentées. Découpées en petites tranches d'éveil, suivies d'assoupissements furtifs, puis, à nouveau les yeux grands ouverts, mes pensées se bousculent comme en plein jour. Il m'arrive parfois, par dépit, de saisir la télécommande afin de m'évader un peu, de me distraire, en attendant le retour du sommeil réparateur. Cette nuit , ce matin plutôt, puisqu'il sonnait 4 heures au clocher, j'ai découvert au détour d'un zapping mollasson, une vidéo étrange qui illustre une chanson sublime.
L'artiste est belge: Eric Legnini. Pianiste de son état. Son domaine de prédilection: le jazz.
Il est ici accompagné d'un chanteur anglais, Hugh Coltman (from the Hoax).
Il y a du Moondog dans ce titre.
Il y a pire comme référence.
Il n'y a pas mieux comme berceuse.
Mes nuits sont plus belles que vos jours.
Le temps de quelques accords.
lundi, septembre 02, 2013
les filles du mois
"Quand vient la fin de l'été
Sur la plage
Il faut alors se quitter..." disait la chanson...
Quitter les garçons coiffeurs au teint halé, sans doute,
mais pour vite regagner les caves,
de Dublin, par exemple,
comme celles repeintes par les "September girls":
en noir.
Elles y concoctent une potion vénéneuse, mais miraculeuse (en écoute, ci-dessous) qui devrait les rendre célèbres avant l'automne.
Auquel cas,
Sur la plage
Il faut alors se quitter..." disait la chanson...
Quitter les garçons coiffeurs au teint halé, sans doute,
mais pour vite regagner les caves,
de Dublin, par exemple,
comme celles repeintes par les "September girls":
en noir.
Elles y concoctent une potion vénéneuse, mais miraculeuse (en écoute, ci-dessous) qui devrait les rendre célèbres avant l'automne.
Auquel cas,
il leur faudra changer de nom.
dimanche, septembre 01, 2013
Fight for your right
Depuis quelques minutes: septembre...
Une dernière fournée réjouissante from outre-manche, par la bondissante MIA, avec ce titre que n'aurait sans doute pas renié le beau Strummer si ce sale hiver 2002 ne nous l'avait enlevé. Décidément le bon Joe nous revient souvent en mémoire, ces derniers temps. C'est sans doute qu'il nous manque encore, ce vieux pirate. Au point que j' imagine sans mal sa voix sur ce titre... A défaut, c'est la belle MIA qui se colle au micro, et qui règle ses comptes: "..Did you ever fight for me? Did you cry for me?.."
...jusqu'au final, assez inattendu..
L'automne peut pointer le bout de son nez.
Même pas peur.
Une dernière fournée réjouissante from outre-manche, par la bondissante MIA, avec ce titre que n'aurait sans doute pas renié le beau Strummer si ce sale hiver 2002 ne nous l'avait enlevé. Décidément le bon Joe nous revient souvent en mémoire, ces derniers temps. C'est sans doute qu'il nous manque encore, ce vieux pirate. Au point que j' imagine sans mal sa voix sur ce titre... A défaut, c'est la belle MIA qui se colle au micro, et qui règle ses comptes: "..Did you ever fight for me? Did you cry for me?.."
...jusqu'au final, assez inattendu..
L'automne peut pointer le bout de son nez.
Même pas peur.
vendredi, août 30, 2013
London Calling
Je l'avais rencontré en 2010, il se présentait à la face du monde sous le nom de Zoo kid. Et c'était rudement bien.
Je l'avais retrouvé peu de temps après, il se faisait appeler, alors, King krule. Et c'était rudement bien.
Revoici aujourd'hui Archy Marshall, Aka King krule donc, un nouvel opus sous le bras (6 Feet Beneath the Moon) et c'est une fichue bonne nouvelle. Car c'est rudement, rudement bien.
Et si vous pensiez que ce crétin de Pete Doherty était le digne héritier de Joe Strummer, alors dites vous bien que le seul rejeton digne d'un tel héritage, ressemble davantage à cet enfant aux cheveux rouges et à la voix aussi épaisse que le goudron des rues du sud-est de Londres. Car lui aussi ne souhaite pas s'enfermer dans un style, et va taquiner les genres, sans retenue, que ce soit le jazz, le blues ou le hip-hop (une autre aventure discographique sous le pseudo Edgar the beatmaker...ce gars-là n'a que 19 ans!).
Longue vie au roi!
Je l'avais retrouvé peu de temps après, il se faisait appeler, alors, King krule. Et c'était rudement bien.
Revoici aujourd'hui Archy Marshall, Aka King krule donc, un nouvel opus sous le bras (6 Feet Beneath the Moon) et c'est une fichue bonne nouvelle. Car c'est rudement, rudement bien.
Et si vous pensiez que ce crétin de Pete Doherty était le digne héritier de Joe Strummer, alors dites vous bien que le seul rejeton digne d'un tel héritage, ressemble davantage à cet enfant aux cheveux rouges et à la voix aussi épaisse que le goudron des rues du sud-est de Londres. Car lui aussi ne souhaite pas s'enfermer dans un style, et va taquiner les genres, sans retenue, que ce soit le jazz, le blues ou le hip-hop (une autre aventure discographique sous le pseudo Edgar the beatmaker...ce gars-là n'a que 19 ans!).
Longue vie au roi!
Jukebox Babe
Si vous passez par Londres (au nord, précisément), faites un détour par les bureaux de The Amy Winehouse Foundation, vous y découvrirez un magnifique J-200 stereo Jukebox (1959) ayant appartenu à Mme Winehouse, d'octobre 2007 jusqu' à ce triste 23 juillet 2011.
So what?
La playlist, les amis.
Du velour.
Avec entre autre, Billy Fury, Mama Cass, Aretha Franklin, The Kinks, Ella Fitzerald, ainsi qu'une version de "I love you more than you'll ever know" par Donny Hathaway, qui doit être le morceau le plus lent de l'histoire de la soul music. Mais peut-être le plus beau aussi.
(Artiste cité dans le titre "rehab", vous ne pouvez rien m'enseigner que je ne puisse apprendre de monsieur Hathaway...)
Mais,
en cette période de rentrée générale, je vous sens le moral au plus bas,
je pointerai, donc, le morceau le plus up-tempo de cette liste: A Message To You Rudy, par The Specials.
Et, à l'écoute de sa trop courte discographie, on notera l'enseignement qu'elle aura également suivi de ces rude-boys. Hommage appuyé.
So what?
La playlist, les amis.
Du velour.
Avec entre autre, Billy Fury, Mama Cass, Aretha Franklin, The Kinks, Ella Fitzerald, ainsi qu'une version de "I love you more than you'll ever know" par Donny Hathaway, qui doit être le morceau le plus lent de l'histoire de la soul music. Mais peut-être le plus beau aussi.
(Artiste cité dans le titre "rehab", vous ne pouvez rien m'enseigner que je ne puisse apprendre de monsieur Hathaway...)
Mais,
en cette période de rentrée générale, je vous sens le moral au plus bas,
je pointerai, donc, le morceau le plus up-tempo de cette liste: A Message To You Rudy, par The Specials.
Et, à l'écoute de sa trop courte discographie, on notera l'enseignement qu'elle aura également suivi de ces rude-boys. Hommage appuyé.
mercredi, août 28, 2013
Wall of sound
Déjà remarqués en décembre dernier pour une sublime version de "something on your mind" (Karen Dalton), les trois jeunes gens de Wall (une guitare, une basse, un chapeau) nous donnent des nouvelles. Ils vont bien. Chantent en public. Et mangent à leur faim. C'est beaucoup. Pourvu que ça dure.
samedi, août 24, 2013
Saturday night fever
Si les Stones l'avaient écrit,
on aurait crié au génie!
Les Strangeloves l'ont fait...
Et ils ont sombré dans l'oubli.
Mais pas pour tout le monde.
Il est grand temps de raviver les mémoires...
(Et avouons-le,
si les Stones sont morts sur nos platines...
les Strangeloves bandent encore!)
(Les HouseRockers pourraient bien l'inclure à leur répertoire, dès la rentrée...faudra pas pleurer...)
on aurait crié au génie!
Les Strangeloves l'ont fait...
Et ils ont sombré dans l'oubli.
Mais pas pour tout le monde.
Il est grand temps de raviver les mémoires...
(Et avouons-le,
si les Stones sont morts sur nos platines...
les Strangeloves bandent encore!)
(Les HouseRockers pourraient bien l'inclure à leur répertoire, dès la rentrée...faudra pas pleurer...)
local (anti)hero
Leur label: "Audio Antihero"
...qui affiche une profession de foi: "Specialists in commercial suicide".
Le groupe: Cloud.
Et,
en effet,
rarement vu (entendu) un groupe aussi cohérent.
Ils font ce qu'ils peuvent (mais pas plus), et gardent la tête dans les nuages.
Et,
contrairement à d'autres, moins doués,
mais plus malins,
Il est à parier qu'ils n'en vendront pas des caisses.
Pourtant je me suis surpris à dodeliner de la tête à l'écoute de ce titre..
Mais ça reste entre nous.
Et si, malgré tous leurs efforts, ils venaient à caracoler en tête des hit-parades,
il ne faudra pas leur en vouloir.
Ils n'y seront pour rien.
...qui affiche une profession de foi: "Specialists in commercial suicide".
Le groupe: Cloud.
Et,
en effet,
rarement vu (entendu) un groupe aussi cohérent.
Ils font ce qu'ils peuvent (mais pas plus), et gardent la tête dans les nuages.
Et,
contrairement à d'autres, moins doués,
mais plus malins,
Il est à parier qu'ils n'en vendront pas des caisses.
Pourtant je me suis surpris à dodeliner de la tête à l'écoute de ce titre..
Mais ça reste entre nous.
Et si, malgré tous leurs efforts, ils venaient à caracoler en tête des hit-parades,
il ne faudra pas leur en vouloir.
Ils n'y seront pour rien.
Irish Pub
Soufflé à l'oreille par Ralph (HouseRockers, Wad-billys, you know...), il existerait, au fin fond de l'Irlande, quelques jeunes trublions, armés d'instruments ancestraux, qui sèmeraient le trouble dans les arrières salles des pubs locaux...The Strypes.
Hum, hum...
Qu'en est-il exactement...
Et bien, il suffira, cette semaine, d'ouvrir votre "Mojo" (version numérique) à la rubrique this just in, pour s'apercevoir que notre ami disait vrai.
Ils accueillent sur scène notre bon Wilco Johnson, et son acolyte (de la belle époque) john B.Sparks (à la basse), pour une reprise du désormais "culte" "Roxette".
La relève est, donc, assurée.
Et de belle manière.
Les efforts de notre cher Docteur n'ont pas été vains. La flamme est maintenue par ces 4 garçons venus d'une petite île qui a vu naître Van Morrison (et ses Them)...
Gloire à eux!
G.L.O.R.I.A...Gloria!
Hum, hum...
Qu'en est-il exactement...
Et bien, il suffira, cette semaine, d'ouvrir votre "Mojo" (version numérique) à la rubrique this just in, pour s'apercevoir que notre ami disait vrai.
Ils accueillent sur scène notre bon Wilco Johnson, et son acolyte (de la belle époque) john B.Sparks (à la basse), pour une reprise du désormais "culte" "Roxette".
La relève est, donc, assurée.
Et de belle manière.
Les efforts de notre cher Docteur n'ont pas été vains. La flamme est maintenue par ces 4 garçons venus d'une petite île qui a vu naître Van Morrison (et ses Them)...
Gloire à eux!
G.L.O.R.I.A...Gloria!
vendredi, août 16, 2013
retour de flamme
Après une (trop) longue absence, due à des évènements indépendants de ma (bonne) volonté, je décide, en ce lendemain de fête de la mi-août, de reprendre les pages de ce blog en main. Et de les tordre. Afin de vérifier si la source n'est pas tarie. S'il en coule encore, ne serait-ce que quelques gouttes, de cet élixir de jouvence qui a fait le bonheur de nos platines et de nos tympans sensibles. Et bien oui. Il en reste encore, parmi l'innombrable majorité d'imposteurs, de poseurs, et de becs à foins de tous poils qui s'agitent vainement, et brassent du vent, une guitare à la main, ou une souris entre les dents, il en reste encore, donc, des aficionados de la chose musicale, inspirés et de bon goût, et surtout de mauvaise humeur.
Et qui me donne, pour la première fois depuis longtemps, l'envie de pousser les meubles du salon pour me trémousser en attendant la venue des forces de l'ordre.
Ceux-là nous viennent de Portland.
Ils sont deux.
(Janet Weiss, batterie et Sam Coomes, le reste...)
leur nom: Quasi.
le label: Domino.
Ensemble depuis plus de vingt ans, à s'acharner sur leurs pauvres instruments.
Ils proposent un double album à la rentrée, Mole City.
(je sais, c'est long...mais quand on aime...)
Et pour nous faire patienter: ce titre,
"you can stay but you gotta go"!
C'est pas la révolution.
C'est le bordel.
C'est déjà beaucoup.
vendredi, février 15, 2013
petite leçon de grand savoir faire
Voilà l'affiche qui annonçait, au siècle dernier (1975…), le nouvel album de Dr FEELGOOD, malpractice, et la tournée qui allait suivre. Le bon Wilco avait déjà l'art de persuader les foules.
Imaginez… à cette époque, au détour d'une rue, vous croisez une affiche comme celle-ci:
vous réservez votre soirée illico.
Ou alors vous êtes aveugle, auquel cas, avec un peu de chance, un ami vous aura prévenu.
Ou alors très con, et vous passez votre chemin.
Auquel cas vous partagez un point commun avec l'aveugle, c'est que vous passez à côté de belles choses.
l'aveugle a une excuse. Vous non. Pas d'ami non plus.
Vous allez penser que je fais une fixette avec les groupes qui ont bercé bruyamment mes tendres années pré-pubères. N'y voyez aucune forme de nostalgie, j'apprécie tout autant la nouvelle génération, mais je reste scotché par le talent de certains voyous de l'époque. Et le parcours (malmené) de certains d'entre eux, comme le grand Wilco Johnson, frise l'exemple.
A suivre.
(cqfd)
(cqfd)
jeudi, février 14, 2013
my bloody Valentines
Si, comme moi, vous manquez d'idées (ou celles qui vous traversent l'esprit ne sont pas souhaitables) pour la Saint Valentin, si vous souhaitez marquer des points et exaucer les rêves les plus secrets de votre douce et tendre bien aimée, si le temps vous manque et que vous sentez s'éloigner doucement l'envie d'être un chic type alors que peu de choses suffisent à faire de vous le héros d'un jour, suivez ce conseil: Invitez les filles à la danse. Aux rythmes effrénés. A la sueur sur les fronts, et aux cris endiablés. Bref, invitez les HouseRockers à la fête. Prenez-la par la main, et faites-la tourner frénétiquement tout autour de vous jusqu'à ce qu'elle vous confie ce que chaque fille confie un jour à son prince: "chérie, cette musique me rend dingue!". Vous n'aurez plus qu'à conclure. Une brochette au Buffalo grill, ou une nuit d'amour, c'est vous qui voyez. La balle est dans votre camp. Les HouseRockers pour vous servir:
jeudi, février 07, 2013
vie et mort d'un enfant sauvage
Cette vidéo des Troggs vaut son pesant de cacahuètes. On y voit les joyeux troubadours suivre innocemment (tu penses...) une charmante jeune fille sur le quai d'une gare, en hurlant Wild Thing! Et c'est, comme par hasard, un ami qui fréquente assidûment les gares (le p'tit Philippe, of course!) qui m'annonce la triste disparition, cette semaine, de leur incroyable chanteur Reg Presley. Je me souviens avoir vu les Troggs chez Paulette, à Pagney derrière Barine (tous les aficionados du rock binaire de France et d'outre manche ont fréquenté cet endroit, plutôt deux fois qu'une...), il y a une vingtaine d'années. Mes tympans s'en souviennent encore.
Ceux qui, comme moi, ont branché, un jour ou l'autre, une pédale disto leur doivent beaucoup.
La vie du chanteur, un exemple du genre, mérite qu'on s'y attarde. Ce qu'a fait, et bien fait, François Burkard pour le Monde:
Ceux qui, comme moi, ont branché, un jour ou l'autre, une pédale disto leur doivent beaucoup.
La vie du chanteur, un exemple du genre, mérite qu'on s'y attarde. Ce qu'a fait, et bien fait, François Burkard pour le Monde:
Comme chanteur et compositeur des Troggs, il n'aura connu la vie de rock star que durant un an (1966-1967), le temps de quelques chansons mémorables. Âgé de 71 ans, Reg Presley est mort le 4 février 2013 à Andover, la ville du Hampshire (sud de l'Angleterre) où il était né en 1941.
Apprenti maçon, il fonde les Troglodytes en 1964 avec son ami Ronnie Bond. L'un s'improvise chanteur, l'autre batteur, tandis que Chris Britton (guitare) et Pete Staples (basse) sont débauchés dans un groupe du coin. Les Troglodytes perdent bientôt leur nom si évocateur (du grec trôglodutês, "qui entre dans des trous") pour ne garder qu'une onomatopée d'homme des cavernes, Troggs. Reginald Maurice Ball abandonne quant à lui son encombrant nom de baptême et devient Reg Presley.
Wild Thing devient n°2 du classement des ventes britanniques en mai 1966 et n°1 du classement américain en juillet. Démarquage éhonté des trois accords de Louie Louie, cette composition de Chip Taylor se voit gratifiée d'un incongru solo d'ocarina
Comme le Velvet Underground au même moment à New York – mais sans la moindre ambition artistique –, les Troggs se font un style de leurs limites techniques. Reg Presley n'est pas un raffiné, mais il est capable à l'occasion de mélodies primesautières, comme With A Girl Like You, et il chante avec une conviction impressionnante les "pa-pa-pa-pa" et "na-na-na-na" qui sont alors le fonds commun de tous les groupes pop. Les quatre albums réalisés par le groupe dans les années 60 sont inégaux, mais pleins d'heureuses surprises. On n'y trouve rien ou presque du psychédélisme ambiant. Ni sitar ni mellotron, donc, mais des paroles débiles ("Dou-dou-bi-dou, Peppermint too") que la voix de Reg Presley charge de menace ou de lubricité.
Le groupe sera l'un des rares anciens à trouver grâce aux yeux des punks, notamment les Ramones et les Buzzcocks. Il partagera même l'affiche avec les Damned un soir de 1976 à Londres.
Parallèlement, Reg Presley tient des petits rôles dans des téléfilms britanniques et devient quelque peu contemplatif. Il passe de longues nuits à regarder les étoiles, et fait paraît-il de stupéfiantes découvertes au début des années 1990. Pris de passion pour les ovnis et les "crop circles", ces troublantes formes géométriques qui apparaissent parfois dans les champs de la verte Angleterre, il anime alors une émission sur le phénomène à la télé locale, The Reg Presley UFO Show. Un livre, intitulé comme de juste Wild Things They Don't Tell Us, fera forte impression dans les milieux ufologues par ses théories mêlant alchimie, politique et religion.
samedi, janvier 26, 2013
réunion de famille
Iggy and the stooges finalisent l'enregistrement d'un nouvel album, dans les bacs le 18 février.
Iggy Pop retrouve son camarade de jeu James Williamson (Raw Power), qui avait rejoint la formation après le décès (2009) du membre fondateur Ron Asheton.
Iggy s'est entouré, pour l'occasion, de quelques amis:
Iggy Pop retrouve son camarade de jeu James Williamson (Raw Power), qui avait rejoint la formation après le décès (2009) du membre fondateur Ron Asheton.
Iggy s'est entouré, pour l'occasion, de quelques amis:
Tom Waits, Keith Richards, Patti Smith, Johnny Depp, Beth Orton, Shane MacGowan,Michael Stipe, Courtney Love, Dr John, Marianne Faithfull, Broken Social Scene.
Ca fait du monde à table.
Et, c'est bien connu, ça ne fait pas forcément les meilleurs repas.
Mais nous répondrons à l'invitation, ne serait-ce que pour prendre des nouvelles,
et s'assurer que les vieux pirates se portent bien.
Pour le reste,
ces vieilles histoires on les connait.
On fera, à nouveau, mine de les écouter.
Par affection.
Et par respect.
Et, qui sait, peut-être avec plaisir.
vendredi, janvier 25, 2013
Brooklyn academy
Brooklyn.
New york City.
Widowspeak.
Date de naissance: 2010.
Géniteurs: Molly Hamilton et Michael Stasiak.
amis depuis leur tendre...adolescence.
(ont recruté depuis bassiste et batteur, histoire d'étoffer le propos).
Nouvel album en 2013: Almanac
Comblera-t-il nos espérances,
et parviendra-t-il à nous ravir,
comme cette vidéo qui, certes, regarde dans le rétroviseur,
mais illustre comme on aime, c'est à dire avec une certaine élégance,
et des guitares carrossées comme des Pontiacs
un premier extrait prometteur:
"Locusts"?
à suivre...
jeudi, janvier 24, 2013
Portraits
Pour son exposition de rentrée, la Galerie de l'Instant (Paris IIIe) a convoqué jusqu'au 10 avril le photographe britannique Terry O’Neill.
Certaines photos célèbres (Bowie), d'autres moins, mais toutes incroyables.
Le petit monde (glamour) du cinéma, comme du rock'n roll, peuple, depuis 50 ans, les rêves de Terry O'Neil.
Petit échantillon ici.
lundi, janvier 21, 2013
Pif! Paf! Vrooooom!
La Batmobile, célèbre voiture de la série télévisée Batman, a été vendue aux enchères pour 4,62 millions de dollars (3, 47 millions d'euros), ont rapporté lundi les médias américains.
L’automobile futuriste, qui date de 1966, fut réalisée à partir d’une Lincoln Futura de 1955 acquise pour un dollar dans une casse, par George Barris, un créateur de voitures de cinéma.
L’acheteur n’a pas été formellement identifié, mais le journal Hollywood Reporter a rapporté qu’il s’agit de Rick Champagne( ça ne s'invente pas!), propriétaire d’une société de logistique dans la région de Phoenix.
(AFP).
je ne pouvais passer sous silence une telle info.
dimanche, janvier 20, 2013
La Faim
Ce groupe de jeunes gens (25 ans de moyenne d'âge) originaire du Texas a posé ses valises à New-York. Pas bien épaisses les valises...vu comme ils flottent dans leurs chemises...hum,hum...affamés donc...et ça s'entend!
Voilà tout l'intérêt d'un titre comme Stoned and Starving: l'urgence, les nerfs à vif, et une façon de tenir le propos avec insistance comme d'autres New-Yorkais nerveux d'un autre temps (le Velvet) à qui cet opus fait méchamment pensé. Mais la comparaison s'arrête là. The parquet courts ont plus d'un tour dans leurs sacs. Pas épais les sacs, non plus. Mais, à les voir, et à les entendre, ça devrait s'arranger.
vendredi, janvier 18, 2013
comme disait Raymond Carver: "c'est pas grand chose, mais ça fait du bien."
Les temps sont durs. Du moins en ce qui me concerne. J'ai beaucoup de mal à taper du pied, remuer les hanches ou claper des mains sur de riches découvertes, amazing nouveautés, voir exciting new bands. Bref je m'emmerde quelque peu sur la toile, et ceci depuis trop longtemps. Aussi, lorsque je découvris Unknow Mortal Orchestra, sans faire de bons au plafond, je fus légèrement (oui, légèrement) rassuré. Voilà un trio (deux américains, un néo-zélandais) qui pratiquent une "soul lo-fi" de bonne facture, avec un certain swing nonchalant (si vous voyez...) qui n'est pas pour me déplaire. Et, bien que ce titre n' affole pas les tensiomètres, je fus surpris d'aller jusqu'au bout, avec même, un certain plaisir. Ce qui, par les temps qui courent (qui sont durs, rappelons-le), n'est déjà pas si mal.
Après avoir gratté le pare-brise et retiré vos moufles, ce titre pourrait bien réchauffer l'habitacle de votre Twingo NRJ. L'espace des premiers kilomètres. Ce soir c'est le week-end. Il sera toujours temps d'aller chercher ailleurs.
Après avoir gratté le pare-brise et retiré vos moufles, ce titre pourrait bien réchauffer l'habitacle de votre Twingo NRJ. L'espace des premiers kilomètres. Ce soir c'est le week-end. Il sera toujours temps d'aller chercher ailleurs.
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