mardi, juillet 21, 2009

photos de vacances





Pour ceux qui, comme moi, ne quitteront pas le périmètre de leur jardin cet été, il reste une activité que les vacanciers nous envieront dès la rentrée: la belle collection d'images récoltées sur le net, les jours de pluie.
Car sur le sable: hautes températures, peut-être,
mais haut-débit, que nenni...
Alors je me rince l'oeil, comme avec cette merveilleuse collection de guitares "Eastwood" répliques de modèles fifties (telles Mosrite...), adoptées par les Von bondies, pour ne citer qu'eux.
Et qu'on croirait sorties des chaînes de montages de Général motors (période Oldsmobile, of course...)
On peut rêver,
c'est l'été.

jeudi, juillet 16, 2009

flirt


The OUTCASTS...
à ne pas confondre avec le brûlot punk de Belfast (fin des années 70), ni ce duo qui enflamma les dancefloor du monde entier avec l'imparable "hey ya" (2003)...non,non, ceux-là venaient de Ashland dans le Kentucky et animaient dans les 60's les soirées étudiantes, avant d'enregistrer cette petite pépite: loving you sometimes. Pour emballer les petites allemandes au bal du camping, je ne vois pas mieux. Que le dieu des DJ's nous entende! Et les couples se forment au son d'une guitare-fuzz, dans le sillon d'une voix mélancolique à souhait. Attention, c'est pas un slow, c'est PIRE!
En avant la musique:

mardi, juillet 14, 2009

Défilé (de zombies)


Que font les Wad-Billys, à l'aube, en ce 14 juillet pluvieux?
Ils vident leur grenier sous mes fenêtres.
Un beau merdier.

vendredi, juillet 10, 2009

l'an 2000



2001, plus exactement. C'est à dire une éternité. Et pourtant sur ma platine, en cette belle matinée de juillet, ce joyeux foure-tout énergique des mystérieux BS 2000 fait encore son effet.
BS qui? BS quoi?
BS 2000! Le projet électronique conçu par Adam Horovitz (Beastie Boys) et Amery "Awol" Smith (batteur des live des Beastie Boys) pour un unique album (à ma connaissance): Simply Mortified. Dont voici un extrait assez révélateur, the scrappy.

jeudi, juin 25, 2009

Bonne fête



Bizarre.
L'année du 40eme anniversaire de Woodstock, ce 21 juin, fête de la musique, je craignais le pire.
Il y avait bien la météo de mon côté, maussade et pluvieuse en début de soirée, mais je savais qu'elle ne suffirait pas à dissuader mes ennemis. Sur le calendrier, le premier jour de l'été tombait cette fois un dimanche, jour de la fête des pères, et donc des réunions de familles, mais je savais qu'ils étaient motivés, et que rien ne les arrêterait. Ils seraient au rendez-vous. Dans chaque ville. Sous nos fenêtres. LES JOUEURS DE JEMBE!
Alors je n'ai pris aucun risque. Suis allé au bout de la rue. Et pas plus loin. Courageux, mais pas téméraire. Me suis arrêté devant ce groupe de blues (au kilomètre) qui honore chaque année l'événement (!) sous une tente de l'armée, au coeur du village. Ai commandé ma saucisse et quelques bières. Suis rentré sans tarder aux premières mesures d' un approximatif Dire Straight (c'est déjà plus du blues, c'est déjà plus la peine). Sans regret.
Aucun tam-tam à l'horizon.
Devaient être ailleurs.
Qu'ils y restent.
Tout est calme depuis.
Trop calme...

WOODSTOCK OPTION

"La production et la consommation d’héroïne, de cocaïne et de cannabis tendent à se tasser dans le monde, relève l’Organisation des nations unies contre la drogue et le crime (Onuds) dans son rapport annuel publié hier. La production de pavot est ainsi retombée l’an passé au niveau de 2006 tandis que celle de cocaïne chutait à son plus bas niveau depuis cinq ans.En revanche, ecstasy et drogues de synthèse submergent les pays riches." (libé 25/06/09)

Bon Alors?!?!!

1969, ça ne vous dit rien?

2009, quarante ans pile-poil qu'on festoyait dans les champs devant une sono improbable, et qu'on découvrait sous l'emprise de substances douteuses, la fine fleure de ce qu'on appelait alors "la pop musique".
Woodstock. 40 ans.
Ca consommait à tout va à cette époque. Ca ne rechignait pas devant un petit tarpé au coin du feu. Les voyages c'était des trips, et la défonce faisait planer...
Qu'est-ce qu'il en reste?
L'ecstasy submerge les pays riches.
Ben, voilà.
Faut pas vous plaindre si vos enfants kiffent les BPM en avalant des pilules.
...n'en peuvent plus de vos vieux Santana qui couinent sur votre vieille platine vinyle (vinyle??).

Il reste malgré tout une petite lueur d'espoir.
Ralph (oui, le cogneur des Wad-Billys) me fait parvenir une de ses petites découvertes. Et là, miracle.
Un petit trio, qui, comme le chaînon manquant, pourrait bien faire le lien entre ces quelques générations perdues. Ils se nomment:
Kitty, Daisy & lewis.

Ils reprennent en choeur l'adage de ces bons vieux Canned Heat lors du mytique festival: Going up the country. "En route pour la campagne!"
Champs de pavots pour ces jeunes hippies prêts à refaire le monde.
Champs de cotons pour Kitty, Daisy & Lewis prêts à faire danser le monde.
Un retour aux sources.
Par 3 enfants qui n'étaient pas nés en 69.
Kitty Daisy & Lewis 'Going Up The Country'

vendredi, juin 19, 2009

La bonne gueule




Nouvelle sensation outre-manche, le jeune Esser que la presse situe entre Beck et lili Allen. Pas la révolution, mais un coup de frais quand-même, à l'approche de l'été. En version acoustique, ici, dans la rue, et sans micro. Ca passe ou ça casse.
Ca passe.
plutôt bien.
Ca fait plaisir.
Ca fait danser aussi.

(On pourra l'entendre, un peu mieux, à Rock en seine, au mois d'août, si le coeur vous en dit...)

mercredi, mai 27, 2009

mur du son

Je n'aurais pas survécu aux années 80 sans ce titre "mexican radio". Sans ce type, Stan Ridgway. Sans ce groupe, Wall of voodoo.
Je n'aurais donc pas connu les joies du steak tartare tous les mardi au Rendez-Vous des Amis (Magny). Je leur dois beaucoup.

fortes têtes


Peu de choses sur ce duo de choc, Deltahead. Sinon qu'ils sont suédois. Et qu'un de leur meilleur titre s'intitule "n'allez pas en Finlande"!
Mais les références géographiques ne s'arrêtent pas là.
Ces nordiques ont décidé de tremper la calotte glacière dans du bourbon.
Avec eux la fonte des glaces vient grossir les eaux troubles du Mississippi.
C'est là qu'ils ont posé leurs bagages.
Encombrants.
Guitares, contrebasses,
Enormes grosses-caisses.
C'est là qu'ils ont concocté ce répertoire sauvage et brutal, avant de reprendre la route.
C'est sans doute là qu'ils ont rencontré le Diable.
à un carrefour.
Bon deal.

(thanks G.Fred)

Dans ta face!

(Thanks W.B. Ralph)

lundi, mai 11, 2009

pochettes surprises


Bon, c'est lundi.
Pour tout le monde.
Alors, faisons simple.
Et dans la bonne humeur.
Comme ce Blog "Paint my album" qui vous invite à réaliser la pochette de votre album préféré en utilisant (c'est la seule condition) le logiciel de Microsoft.
C'est ce genre d'efforts inutiles qui me mettent en joie, quand la semaine démarre dans la grisaille. Ne démarre pas, en fait.

dimanche, mai 03, 2009

En mai, écoute ce qui me plaît


Il compte parmi ses influences: Daniel Johnston, Donovan, le Velvet, Pavement, Herman Dune, Jonathan Richman, le punk, le Krautrock, le rock garage 60's et les comics books.
Ca fait plaisir.
Il s'appelle Jeffrey Lewis.
Publie un nouvel album "Em Are I" dont tout le monde dit le plus grand bien.

Je me suis fait ma propre idée du bonhomme à l'écoute de ce titre "posters".
En effet.
Formidable.

Posters

samedi, mai 02, 2009

JAZZ BOTTOM


Premier album de l'Orchestre national de jazz: AROUND ROBERT WYATT
(sortie nationale le 23 avril 2009)
Direction artistique: Daniel Yvinec (à la tête de l'orchestre, pour un mandat de 3 ans, il collabora avec John cale, Ryuichi Sakamoto, Hector Zazou...)
Avec, au chant, outre monsieur Robert Wyatt en personne, ARNO, CAMILLE, DANIEL DARC, IRENE JACOB, YAEL NAÏM, ROKIA TRAORE.
...et une version plutôt réussie de SHIPBUILDING (par la belle Yael Naïm), en écoute ici.
En concert:
Au festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés, le 23 mai.
Pour l'occasion, l'orchestre s'adjoint la présence sur scène du trompettiste ERIK TRUFFAZ.

C'est pas la révolution, certes.
Mais ces personnes ont du goût.
Et le projet mérite qu'on y prête une oreille, l'avenir nous dira s'il méritait les deux

mardi, avril 28, 2009

Ceci n'est pas une pipe

La Cinémathèque Française, pour sa rétrospective consacrée à Jacques Tati, avait choisi une affiche a priori sans souci : le cinéaste juché sur son Solex, une pipe à la bouche. 
Mais voilà : sur l'affiche diffusée dans le métro et les bus, la pipe a disparu, remplacée par... un moulin à vent ! C'est Métrobus, la régie publicitaire de la RATP, qui a pris cette décision : estimant que "l’affiche était contraire à la loi" (Evin, ndlr).  
La Cinémathèque Française a parlé d'une mesure "absurde et risible"... d'autant que M.Hulot, le héros de Jacques Tati, n'allume jamais sa pipe dans aucun de ses films ! 



Certaines images valent mieux qu'un long discours.
Un petit montage "grand cru" (images+son) qui, j'espère, va faire un Tabac.

jeudi, avril 23, 2009

I WILL...

Bien.
A l'heure qu'il est , vous êtes sans doute fort occupés à tenir séquestré ( puisqu'il le vaut bien) votre patron, ou à brûler quelques pneus sur un barrage (puisqu'il le faut bien) afin de préserver le peu de pouvoir d'achat qu'il vous reste encore.
Aussi, afin de vous soutenir, à ma modeste mesure, dans votre lutte, voici de quoi vous dégourdir les jambes l'espace de 3mn30,
(à la pause casse-croûte, par exemple) et regonfler le moral des troupes.
Enfin, comme il y a des baffes qui se perdent, et que vous compter bien rétablir cette injustice, taper dans ses mains est un échauffement approprié quand on a comme vous, le groove dans la peau.
Souvenez-vous, ils s'appelaient Captain and Tennille. Ils étaient laids, mais savaient mettre de l'ambiance.

lundi, mars 30, 2009

une affaire de goût


La ressorti en salle de "L' Etrangleur de Boston" ( vrai bonne nouvelle de la semaine), de Richard Fleisher (avec Tony Curtis) nous donne l'occasion de saluer l'inventeur du split screen (écran coupé en morceaux...)
Richard Fleischer avait découvert ce nouveau langage cinématographique lors d'une visite à l'Exposition universelle de 1967, où étaient diffusés des films expérimentaux. Lorsque la Twentieth Century-Fox lui proposa de tourner L'Etrangleur de Boston, il imposa cette technique au studio, d'abord réticent. « Je sus tout de suite que c'était le genre d'histoire qui se prêtait à merveille à l'utilisation de ces techniques : il était évident que l'individu était un schizophrène, une personnalité multiple classique, et quoi de plus approprié que l'utilisation d'écrans multiples et d'images fragmentées pour transposer son cas à l'écran ? », raconte-t-il dans un livre de Stéphane Bourgoin consacré au film. Cette méthode lui permit de montrer en parallèle des moments de l'enquête qui se déroulaient en même temps dans des lieux différents. 
A la suite de ce film, le split screen devint LE procédé en vogue dans le cinéma américain des années 70, avec L'Affaire Thomas Crown, de Norman Jewison, comme plus bel exemple.
Petite piqûre de rappel, donc, pour le plaisir.
Quand le cinéma prend soin de son image.

Sinon, il y a, toujours à l'affiche, Coco, le dernier Gad Elmaleh.
Non, je rigole.
(pas lui.)

Blondes have more fun

Scarlett Marie Johansson

vendredi, mars 27, 2009

chaperon rouge fluo


Slagsmålsklubben - Sponsored by destiny from Tomas Nilsson on Vimeo.
Ca commence comme un spot de pub bien connu...et puis ça s'en va du côté des contes pour enfants (technoïdes)...et finalement c'est plutôt drôle. Non?